Le texte est appréciable par ses recherches archivistiques mais la présentation de l'ouvrage est décevante: bloc texte à coté d' un bloc illustrations. Ces dernières représente peu de peintures de Kisling et dans un trop petit format .
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Démunis et apeurés, des non-juifs décident de se débarrasser de leurs oeuvres d'art. Pour ce faire, beaucoup d'entre eux s'adressent à des marchands ou des courtiers qui achètent ces oeuvres à bas prix, puis les rétrocèdent à des officiers allemands à des prix généralement attractifs. D'autres marchands et des commissaires priseurs vont jusqu'à prendre l'initiative de proposer des toiles de maîtres à l'occupant, contribuant ainsi à dépouiller des citoyens français en situation de vulnérabilité morale et financière. Dans un article fort documenté qu'il fera paraître en 1945, l'écrivain Jean Dutour évaluera à 500 milliards de francs le montant global du préjudice causé.