Du Massachusetts à la Californie.
D'une ville où l'on trouve de tout à un endroit où tout est à construire sur la route des mineurs qui cherchent des pépites d'or.
Voilà le chemin parcouru par Mme Whipple, ses 4 enfants et son chien.
Où l'on découvre la vie de ces pionniers qui vivent de peu, mais où l'entraide est primordiale.
Sous des tentes de fortune où des cabanes en bois, avec tellement de boue par temps de pluie, et des terres crevassées quand le soleil darde ses rayons implacables sur la terre.
Quel beau voyage dans ces contrées lointaines avec Californie (qui s'est rebaptisée Lucy) qui trouvera enfin la paix et l'endroit où se poser à sa grande surprise.
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J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre. Lucy, avec ses petits caprices, est parfois agaçante mais on peut comprendre que la vie qu'elle menait avant lui manque.
On s'attache à cette héroine qui met la lecture et la culture au tout premier plan.
Le roman donne en plus une autre idée de l'Ouest Américain plus éloigné de l'image des westerns.
La mise en place, petit à petit, d'une bibliothèque m'a beaucoup plus.
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Ainsi, nous passâmes le jour de l'Indépendance allongées dans un pré, comme deux chiots dans un panier, tandis que je parlais à Lizzie Flagg des fées, des elfes et des lutins. Et du Comte de Monte-Cristo et de la belle et douce Rebecca.
Quand nous restions parfaitement immobiles, les papillons se posaient sur nous et nous avions à notre tour l'air d'être recouvertes de fleurs sauvages. Puis, nous éclations de rire, et les papillons s'envolaient par milliers.
Léo Mack gratta une allumette sur le fond de son pantalon pour allumer les feux d'artifice, mais il mit le feu à son derrière. Il se mit à sautiller comme une grenouille sur une poêle, jusqu'à ce que Jimmy le fasse tomber par terre et le roule dans la terre.
Il avançait dans la ville sur une mule si petite que ses énormes bottes à bouts carrés traînaient dans la poussière.
Clyde aurait sûrement eu moins de mal à porter la mule que la mule n'en avait à le porter.