La bibliothèque des petits miracles

Attention chat noir, livres colorées, lectrice, lumière tamisée en couverture, titre alléchant.
Cela a été suffisant pour que je tombe sous le charme de ce roman cosy, la quatrième de couverture et le besoin de chaleur et de détente aidant, voici ma nouvelle lecture.
J'avoue aimer particulièrement les histoires se déroulant dans les bibliothèques, quelque soit le genre du livre y compris les livres policiers, ainsi va la vie.
6 bibliothèques sont menacées de fermeture près de Chalcot au Royaume-Uni dont celle de où travaille la timide mais non moins déterminée June en tant qu'assistante bibliothécaire.
Pour les principaux personnages de l'histoire, pour June et sa bande de joyeux drilles qui ont le soutien des villageois en sus, ceci est inconcevable.
Pour eux tous, la bibliothèque est un vecteur de véritables liens et valeurs sociales, de rencontres. Elle ne peut subir ce sort injuste, ils sont tous trop attachés à ce lieu vital pour eux.
tous les personnages de cette histoire ont vécu des drames par le passé ce qui ne les empêche pas d'êtres de vrais combattants, originaux et fantasques, certes, mais toujours en première ligne pour défendre bec et ongles les valeurs humaines, de solidarité, d'amitié, de compassion, d'empathie.
Ils défendent aussi des valeurs culturelles représentées par la bâtisse et ses précieux documents, également contre la quête du seul profit et vicissitudes de nos sociétés actuelles qui minimise le bien culturel et les liens sociaux.
Les personnages ont tous un caractère particulier, je les ai appréciés, ils ont des failles mais on rit beaucoup aussi avec eux.
C'est ainsi que grâce à leurs actions ultra légitimes et farfelues à la fois que l'intrigue bat son plein malgré quelques clichés d'usage mais rien de grave, on passe.
J'ai aimé cette histoire, j'ai eu envie de savoir avidement la suite, le suspense et le page turner aidant, c'est un plaisir de lecture détente.
Le soir avant de se coucher quoi de mieux qu'un joli conte de fées se déroulant au milieu des livres, remède aux insomnies, avis aux amateurs du genre !

June a 28 ans et travaille depuis 10 ans dans la petite bibliothèque de son village. Elle vit seule, dans la maison héritée de sa mère décédée dont elle n'arrive pas à faire le deuil.
Sa vie est ultra monotone et très solitaire, chaque jour elle se rend à son travail et lit ensuite chez elle, le soir, les livres adorés de sa mère, tout en mangeant des plats tout prêts.
Mais une menace plane soudain sur sa bibliothèque, qui risque de fermer, et cela va enfin réveiller June et la pousser à se bouger.
Ce roman est un joli hommage aux bibliothèques, à ceux qui y travaillent et à ceux qui les fréquentent.
On découvre que c'est un vrai lieu de rencontre, de solidarité, d'échanges, un havre de paix et de sécurité pour beaucoup de gens.
Malgré un sujet attractif, j'ai été tentée à plusieurs reprises d'abandonner le livre, tant June m'agaçait par sa mollesse, sa timidité maladive, le fait qu'elle ait les larmes aux yeux tout le temps, et qu'elle soit si indolente, une vraie gourde en somme.
J'ai toutefois été au bout et je suis bien contente que le roman ne se termine pas tout à fait sur le happy end attendu depuis le début.

J'ai été séduite par la page de garde et la 4ème de couverture. le thème m'attirait. D'autant plus, qu'à mon club de lecture, un membre l'avait lu et elle l'avait apprécié. le fait que June soit renfermée sur elle-même et son évolution au fil de l'histoire marchait plutôt bien. Toutefois, j'ai trouvé les personnages trop caricaturaux.

Cela se lit bien, mais je n'ai pas accroché plus que cela. Une histoire sympathique, sans plus.

Et gros bémol, ce que je reproche à ce livre, ce sont les fautes de grammaire et d'orthographe, le manque de mots de liaison tout au long du livre. Ce qui a gâché fortement ma lecture. Vu le prix des livres, les éditeurs devraient faire plus attention à l'orthographe et soigner les textes qu'ils proposent aux lecteurs. Un livre truffé de fautes, est un véritable manque de respect vis-à-vis des lecteurs. Une belle couverture qui attire l'oeil ne suffit pas.

Je ne vais pas m'étendre plus, il y a des livres bien plus excitants qui m'attendent.

La bibliothèque des petits miracles m'a d'abord attiré par son titre énigmatique mais familier et sa couverture aux couleurs chatoyantes, avec ses nombreux livres et ce chat noir, qui m'ont fait sentir comme à la maison. Enfin, c'était également un titre que j'ai vu passer de très nombreuses fois sur la blogosphère, notamment sur Instagram, où les lecteurs étaient enthousiastes quant à son histoire.

Premier roman de Freya Sampson, elle y raconte le quotidien de June, 28 ans, assistance bibliothécaire dans le village de son enfance. Après la mort brutale de sa maman, June, qui rêvait de belles études universitaires, a remplacé sa maman au poste d'assistance bibliothécaire. Un poste qui lui convient totalement, paisible, dénué de stress, entouré de livres et de lecteurs passionnés. Mais lorsque le conseil menace de fermer l'établissement par faute de budget suffisant, June perd pied. Heureusement, elle peut compter sur l'aide de ses fidèles lecteurs et amis pour lui remonter le moral et se battre pour faire entendre leurs voix.

Le vieux monsieur Stanley, la révolutionnaire madame B, la ronchonne Véra… les habitants du village, avec leurs caractères et leurs spécificités, vont tout mettre en oeuvre pour maintenir la bibliothèque ouverte. J'ai adoré leur engouement et leur détermination, la solidarité qui se lie entre chacun d'entre eux et le bonheur global qui en résulte. le tout est narré avec une plume douce, sincère, sensible et poétique. C'est une histoire pleine d'humanité qui donne du baume au coeur.

Les villageois se concentrent autour d'un même objectif : garder une part de culture accessible à tous dans des petits villages reculés. Car c'est un véritable fléau de notre siècle : la fermeture par centaines des bibliothèques communales, souvent désertées par les habitants, qui ne lisent quasiment plus. Pourtant, la nécessité d'un accès à la culture pour tous est pointé du doigt par l'auteure : lieu d'échanges, de sociabilité, de rencontres, havre de tranquillité et de sécurité, essentiel pour beaucoup, petits comme grands.

Outre le récit, je déplore la négligence de l'éditeur, qui a laissé passer bien trop de fautes d'orthographe et de syntaxe, pénibles à la lecture. le livre coûte quand même une vingtaine d'euros, les lecteurs en veulent pour leur argent : il faut que tout soit soigné. Ici, il ne s'agissait pas seulement d'un ou deux petits oublis, mais de plusieurs dizaines. C'est dommage, car le niveau de standing du livre s'en voit dégradé. Pour un récit qui rend hommage à la littérature, c'est un peu ballot !

Un roman feel good qui prône l'amour des mots, de la littérature et des bibliothèques. Attention toutefois aux erreurs d'orthographe et de syntaxe de l'éditeur qui peuvent donner des sueurs froides.
Lien : https://analire.wordpress.co..

Des personnages touchants évoluant au sein d'une bibliothèque, menacée de fermeture.

June, 28 ans, est assistante de la bibliothèque locale, à Chalcot. Elle pense que l'on peut en apprendre beaucoup sur une personne grâce aux livres qu'elle emprunte à la bibliothèque, mais, paradoxalement, la jeune femme est elle-même un livre fermé. En effet, depuis le décès de sa mère, il y a huit ans, June s'est repliée sur elle-même, survivant grâce à des plats chinois à emporter et relisant ses livres préférés à la maison.

« Elle renifla l'odeur rassurante de papier jauni et poussiéreux, mais distingua aussi une note de fond, un parfum de savon mâtiné d'une très discrète touche de tabac. June ferma les yeux et s'autorisa à imaginer sa mère assise près d'elle sur le canapé dans sa position favorite, jambes repliées sous elle, un livre sur les genoux et un cendrier en équilibre sur l'accoudoir. »

Lorsque la bibliothèque est menacée de fermeture, un groupe improbable d'habitués se regroupe pour la sauver et nous voyons à quel point la bibliothèque est importante pour la communauté. Mais ils doivent persuader June, timide et recluse, de rejoindre leur cause.

June est un personnage intéressant et qui, au départ, m'a rendue vraiment perplexe. Elle vit dans la maison où elle a toujours vécu avec sa mère, avec pour seule compagnie un chat grincheux appelé Alan Bennett et ses livres. Peu à peu, le lecteur va découvrir la personnalité de June, ses envies, ses difficultés, ses blessures encore à vif. La vie de June la retient inlassablement dans le passé, captive du chagrin qui l'a submergée à la mort de sa mère. Elle n'a toujours pas fait son deuil. Pas de vie sociale ni de grands projets pour l'avenir. Ce qui la rend bigrement touchante et sympathique. J'ai eu envie de l'aider.

Les autres personnages sont tout aussi riches. J'ai adoré Stanley Phelps, le retraité un peu dandy, toujours en costume de tweed et cravate, qui passe ses journées à la bibliothèque pour surfer sur le net ou pour faire ses mots croisés au chaud. Parce que lui aussi, cache un secret…Chantal, 16 ans, lycéenne, a trouvé dans la bibliothèque un endroit calme pour étudier. Mrs Bransworth, le phénomène fagotée d'un antique manteau afghan, jamais contente de ses lectures, a toujours la critique facile.

La plume est simple, fluide, légère. Un brin d'humour accompagne le récit. Les chapitres sont courts. Freya soulève la problématique de la survie des bibliothèques et nous démontre par A + B combien ces structures sont vitales pour la population, quelle qu'elle soit. Les usagers de notre bibliothèque sont de tous âges et de toute catégorie socio-professionnelle. Chacun y vient dans un but précis.

« La bibliothèque des petits miracles » se lit relativement vite et permet de passer un bon moment de lecture sans prise de tête. Après, ne vous attendez pas à de gros rebondissements, l'intrigue est plutôt cousue de fil blanc. Les moments passés à l'enterrement de vie de jeune fille et au mariage de la fille de Marjorie Spencer, la directrice de la bibliothèque, m'ont le moins passionnée. J'ai décroché de ma lecture à ces moments-là. Heureusement que l'auteure ne s'est pas trop étendue dessus ! Même si ces scènes avaient leur place dans l'ensemble du récit.

L'intérêt de ce roman réside dans ses personnages touchants, dans lesquels on peut facilement se reconnaître, et dans les thèmes abordés : la solitude, le deuil, les fêlures occasionnées par la vie, la cohésion de groupe, se battre pour les valeurs auxquelles on croit. Sans oublier que passer 380 pages dans une bibliothèque pour des amoureux des livres, c'est le trip total ! Perso, je me suis régalée.

Une belle lecture rafraîchissante. le récit qu'il me fallait pendant mes insomnies.

« Quand il passait la porte, elle reconnaissait dans son regard cette étincelle d'impatience à l'idée des innombrables promesses que recelaient les étagères. Et elle comprenait qu'on se sente plus à l'aise en compagnie des livres qu'avec ses semblables, qu'on préfère vivre des aventures et voyager à travers leurs pages plutôt qu'en vrai. »

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