La maîtresse de jade

Une histoire de violences dans la société traditionnelle singapourienne (milieu XXe siècle dit la quatrième de couverture...) où les enfants sont vendus, les filles violées à moins d'avoir réussi à trouver protection (être née riche d'une bonne famille, ça aide), les règles, coutumes et rites sont multiples, la méchanceté semble sans bornes, la charité pas si vertueuse, les fantômes sont vivants et les démons plus présents que les dieux.
L'histoire triste d'une enfant pauvre devenue servante, liée au fils de la maison, pour le malheur de tous...
L'autrice a certainement fait oeuvre d'émancipation en racontant ainsi une fille "invisible" du temps de ses ancêtres, cependant la description de moeurs si malsaines écoeure et donne envie de vite passer à une autre lecture. (Si je m'en étais souvenue, je n'aurais peut-être pas relu ce roman, encore moins dans le contexte de confinement... mais Singapour est validé pour le challenge Globe-trotteurs.)

Han, quatre ans, est vendue comme servante à une riche famille de Singapour.
Entre le jeune maître, Wu, cinq ans, et elle, une tendre complicité s'installe.
le poids des traditions chinoises, des superstitions, et la discrimination subie par les filles et les femmes sont la trame de ce roman.
L'auteur s'est inspirée de la vie des servantes de sa famille pour l'écrire.
Même si c'est parfois un peu mélo, les personnages sont attachants et la vie à Singapour, si différente de la nôtre, donne à réfléchir sur les religions et les conditions de la femme.

Cela se passe à Singapour une petite fille de 4 ans est vendue comme domestique dans une famille riche et dans cette famille riche il y a un petit garçon qui a à peu près l'âge de Han, le prénom de la petite fille et ils deviennent amis si on peut vraiment dire cela vu la différence de niveau fille pauvre et garçon riche. Et la fille va apprendre son travail de servante le garçon lui à devenir un homme riche mais par contre leur amour ne s'effacera pas. le garçon épousera une jeune fille riche et il y aura compétition entre les 2 femmes mais vous vous en doutez de grosse inégalité mais le destin donnera un garçon à Han la petite fille pauvre et une fille à l'épouse que la famille Wu va élever et je ne vous dirai pas le destin de Han je vous laisse le lire et le deviner. Mais c'est terrible cette division des classes.

Coup de coeur pour ce livre !
Han a été vendue à l'âge de 4 ans à une famille fortunée, les Wu. Elle devient amie avec le jeune héritier de la maison mais quelques années plus tard les jeux cesseront car il est inconvenant qu'une servante pauvre soit amie avec un héritier fortuné. Pourtant dans le secret de son coeur, Han ne cessera jamais de l'aimer et d'espérer de cet homme un geste, un mot ou un regard.
Un drame, une histoire d'amour celle de Han que je viens de tout juste de découvrir. L'histoire se déroule à Singapour au milieu du 20ème siècle où le poids des traditions et les superstitions prennent une place importante dans la vie quotidienne des citoyens.
La vie n'est pas facile pour cette jeune fille que sa condition de servante ne lui permet pas d'aimer librement l'homme qu'elle aime. La femme qu'elle soit pauvre ou riche d'ailleurs est peu considérée dans ce pays comparé à l'homme, les femmes servent et les hommes dominent.
J'ai beaucoup aimé ce roman, la vie d'Han, ses pensées, ses doutes, ses espoirs, ses peurs. Un roman émouvant mais qui n'entre pas dans le pathos pour autant sur un amour impossible, sur la condition de la femme dans cette société aussi.
L'auteur a aussi agrémenté son récit d'histoires sur les us, les coutumes et le folklore de ce pays que je découvre à l'antipode du mien. Un roman intéressant donc, beau, touchant et dépaysant à la fois !

Premier livre Singapourien que je lis à ma connaissance. Entre la scatologie, les humiliations des personnages, la pédophilie et le sexisme, je dois dire que je n'ai pas énormément apprécié ce livre. ^^ Par contre, c'est peut-être moi qui ai un problème, car je vois qu'il est majoritairement très apprécié.

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