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EAN : 9782896071272
Soulieres (11/03/2011)
3.67/5   6 notes
Résumé :
« C'est normal d'être triste. Papa comptait énormément pour nous. Il était au début de toutes nos phrases. Au bout de tous nos regards. Maintenant, il faudra apprendre à lui faire une place à l'intérieur de nous. Une maison juste à côté de notre coeur. »
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Voici un cas parfait pour imager l'expression « l'habit ne fait pas le moine »! L'illustration en page couverture est assez répulsive : couleurs fades, mise en page dénudée… tout le contraire de ce qui meuble l'intérieur de ce mini-roman où même l'illustratrice, Suana Verelst (native de Belgique), réserve de belles surprises malgré la mauvaise impression laissée par l'aspect extérieur du livre. C'est d'ailleurs ce qui explique le fait que l'ouvrage ait reçu autant d'honneur : plusieurs fois finaliste à des prix prestigieux et lauréat de deux d'entre eux.

L'écrivain Mario Brassard offre ici une histoire émouvante d'une soixantaine de pages et présentée avec ces gros caractères typiquement pensés pour faciliter la lecture des enfants de 8 ans et plus. Clientèle qui, dans ce cas précis, a peu de chance de lire elle-même le récit : ce sont les parents, les grands-parents, les enseignants et les animateurs qui sauront rendre justice à celui-ci en l'introduisant auprès des jeunes. Parce que l'histoire traite d'un sujet difficile et sensible, parce qu'il oblige à vivre des émotions tristes, parce qu'il fait réfléchir aux conséquences de la mort d'un parent. On est donc très loin de l'intérêt premier des éclats rire, de l'évasion et de l'action recherchés par les enfants. Malgré tout, le livre est un vrai bijou pour aider à comprendre les moments difficiles, avec des mots simples, justes et touchants.

La narration est assurée par un garçon qu'on imagine autour de 5 ans, vu sa façon très enfantine de voir les choses ainsi que par les nombreuses illustrations faites de celui-ci. le jeune enfant annonce d'emblée, en première ligne de l'histoire, la mort de son papa. Il ne comprend pas bien, n'arrive pas à s'approprier cette dure réalité avec laquelle il doit jongler et il nous livre, sous le couvert de la confession privilégiée, ses pensées sur ce qu'il vit. L'enfant raconte avec ses mots à lui, avec parfois des accents de poésie qui s'ajoutent aux charmes de ce récit.

Une histoire à découvrir, pour ceux et celles qui savent aller plus loin que l'aspect peu flatteur qu'emprunte parfois la couverture d'un livre, bien malgré elle!
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Le deuil sujet profond et au combien difficile à apporter. Au Québec, nous sommes souvent porté faire de la pédagogie même durant un roman jeunesse. et celui-ci en est la preuve. le roman fait pour expliquer aux enfants le deuil mais malgré une certaine poésie de l'auteur Mario Brassard j'aurais voulu voir traverser l'épreuve de la perte de son père. Oui, c'est décrit en peu de mot, utiliser la pluie comme métaphore n'est pas très original Hollywood fait la même lorsqu'un personnage est déprimer. Cela aurait pu se produire durant une magnifique journée d'été au d'automne mais rien dans les couleurs à part le gris. Jouer sur les contraste aurait pu apporter beaucoup selon à l'histoire. Bonne lecture !
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:Un petit bijou. Une grande sensibilité et compréhension de l'univers de l'enfant face à une terrible souffrance, la mort de son papa. L'auteur à une façon colorée et imagée pour nommer des vérités tout en harmonie.
Citation : « Je ne savais pas ce que je devais faire. Ce que je devais dire. C'était la première fois qu'il mourait. Tous les yeux étaient fixés sur moi. À l'exception des yeux de papa, fermés à jamais »
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critiques presse (1)
Ricochet
21 janvier 2013
Voici un livre remarquable. Si vous ne l’avez pas encore lu, faites le détour par ces pages. Lisez bien assis, pour ne pas tomber, parce qu’il y a là-dedans des phrases coups de poing. Le deuil est raconté en mots tout simples et en métaphores si fines qu’elles vous pénètrent jusqu’à l’os.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Maman dit qu'on ne guérira pas tout de suite. C'est normal d'être triste, il ne faut pas s'en faire. Papa comptait énormément pour nous. Il était au début de toutes nos phrases. Au bout de tous nos regards. Maintenant, il faudra apprendre à lui faire une place à l'intérieur de nous. Une maison juste à côté de notre coeur.
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Maman me regardait, la tête penchée. Elle était incapable de parler. Elle tremblait comme un arbre que le vent secoue. De grosses larmes coulaient sur ses joues et tombaient à l'endroit où papa s'asseyait toujours.

Mais papa n'était pas là. On ne voyait que son absence.
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Nous formions autour de son cercueil un grand cercle. Aussi rond qu'une larme énorme.
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