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Raymond Depardon (Autre)
EAN : 9782021558999
184 pages
Seuil (12/04/2024)
5/5   1 notes
Résumé :
Ceci est le portrait d’un instrument de travail. Un scooter de la marque Rumi. À ne pas confondre avec une Vespa, qui, à la suite de son succès, finit par devenir un nom générique, comme Mobylette pour vélomoteur. L’engin est typique des deux-roues d’après-guerre : rustique, robuste, mais avec une touche de modernité qui tient pour l’essentiel au profilage de son phare. Le Rumi était fabriqué en Italie, une des patries du design industriel où il fut rebaptisé Formic... >Voir plus
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Le Poulpe : La petite écuyère a cafté par Douyère

Le Poulpe

Olivier Douyère

(8586)

199 tomes

Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un très beau livre que j'ai adoré de la première à la dernière ligne, de la première à la dernière photo. On y croise énormément de (beau) monde : Piccoli, Truffaut, Koudelka, BB, Malraux, La Callas, Pelé, Montand, Romain Gary, parmi des dizaines d'autres. Les reproductions sont de très belle qualité, la mise en page élégante. Et les photos sont commentées par Gérard Lefort avec humour, avec un art du détail pour insister sur un détail que l'on aurait peut-être pas perçu. On sent tout à la fois une passion pour cette époque et pour les photos de Depardon, mais également un regard contemporain qui interroge ce passé à la lumière de notre regard, sans tomber dans le procès, on est plutôt dans la distance ironique et cela m'a beaucoup plus. Que signifie ce geste de Mastroianni dans le bas du dos de Brigitte Bardot ? Ces badauds qui regardent une troupe de danseurs noirs, que regardent-ils vraiment ?
le livre restitue à la fois un air du temps, celui des années 1960-1970 en particulier (mais quelques photos sont postérieures), mais c'est l'occasion de regarder une expo photo particulièrement réussie. Je découperais bien quelques pages pour les accrocher au mur : Truffaut et Léaud riant aux éclats, Antonioni marchant dans la rue à Paris, et par-dessus tout une photo du tournage des Choses de la vie, vraiment sublime.
Entre la légèreté d'un pas de danse entre Aznavour et Dario Moreno, et le beau sourire de Gilles Deleuze, un livre de photo d'une grande profondeur et d'une plaisante légèreté. Bref j'ai adoré, mais il me semble que je me répète...
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
On remarque surtout, accaparant sa mise, une veste voyante à petits carreaux. Montand voulait-il ainsi signifier de visu qu'il allait désormais se tenir à carreaux ? Simone l'attend et on peut supposer que les explications seront houleuses, même si Signoret très classe aurait déclaré : "Si Marilyn est amoureuse de mon mari, c'est la preuve qu'elle a bon goût".
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Marlène sera toujours Dietrich, surtout à l'occasion de cette cérémonie d'anciens combattants américains qui l'honore, rappelant que pendant la guerre elle ne s'est pas trompée de camp, ne se ménageant pas pour soutenir le moral des GI qui libéraient l'Europe des nazis. Son sourire sincère est celui d'une citoyenne du monde, un ange bleu qui n'a pas oublié.
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Il faut se méfier des apparences et des cravates. En Mai 1968, la plupart des leaders gauchistes portaient eux aussi des cravates. Une cravate, signe extérieur de sagesse bourgeoise, peut aussi servir à étrangler ou à se pendre.
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Ils posent comme un couple de petits-bourgeois réglo, sage et amorti, alors qu'ils sont en train de fracasser le cinéma de papa. Godard vient d'avoir 30 ans et Jean Seberg 22.
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