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Un deux trois coups de bâton.....le rideau s'ouvre!
Nous sommes au théâtre. le décor est posé, nous découvrons l'intérieur de la bourgeoisie danoise du début du 20ème siècle, chaleureux, chatoyant, enrubanné, et déjà décadent!
Une multitude de petits personnages s'active dans des tâches subalternes pour la préparation de l'événement de la journée...la réception du soir!
La maîtresse de maison apparaît....bourgeoise de chez bourgeoise, elle aussi déjà bien décadente!
Voilà la magie de ce livre, nous ne sommes pas installés dans notre fauteuil a, tranquillement, tourné les pages de notre livre, non, nous sommes dans une salle de spectacle avec tout un monde qui s'active autour de nous.
Les futurs convives se présentent, s'enchaînent, se déchaînent, règlent leurs comptes, s'épient, convoitent le futur héritage.....chacun choisit ce qu'il espère lui revenir....
Ce roman aurait pu s'appeler les charognards....
Car nous assistons vraiment au dépeçage d'un personnage qui n'est pas encore décédé,
nous voyons les dents ou plutôt les crocs de la bourgeoisie pousser à toutes allures,
l'argent règne en maître, les villes vont se transformer et devenir le champ de bataille des promoteurs....le 20ème siècle peut commencer, le décor est planté!
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Cela ne doit pas être simple de remanier toute une ville ...en spéculant.
Vous voulez dire "rénover"! Il avança un peu. Savez vous que, moi aussi, j'ai écrit. J'ai même édité un recueil de nouvelles quand j'avais vingt trois ans, sous un pseudonyme. Maintenant, j'écris des projets. Bon... Peut être... Avons nous trop d'artistes...En affaires également.
Nous enfournons des pains trop gros dans des fours trop petits...On est trop nombreux à piocher dans le même capital et à picorer dans la même ville.
Madame s'imagine t elle vraiment que les bancs des églises ne sont que les blanchisseries de la conscience?