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Eurydice Antolin (Traducteur)
EAN : 9782368129364
496 pages
Charleston (12/04/2023)
3.09/5   17 notes
Résumé :
Žítková, République tchèque. Dernière héritière d’une lignée séculaire de guérisseuses, Dora Idesová a grandi en écoutant sa mère et sa tante lui parler des déesses, ces femmes qui conjuraient l’amour et les malédictions, guérissaient l’esprit et le corps. Adulte, elle a effacé de sa mémoire ces contes d’enfance, jusqu’à découvrir, grâce à des recherches pour sa thèse, le cruel sort réservé aux femmes de son village natal... Des procès pour sorcellerie du xviie sièc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
“Les miracles ne sont pas en contradiction avec les lois de la nature, mais avec ce que nous savons de ces lois."
(Saint Augustin)

"Les dernières déesses", ou comment tuer un bon livre...
Je n'ai pas la moindre idée de ce qui a poussé les éditions Charleston à renoncer à "Les déesses de Žítková " au profit de ce titre douteusement ésotérique, ni pour quelle raison ils ont opté pour cette guillerette couverture pop, qui interpellera tout au plus les abonnées de la "New Witch". Or, ceci n'a rien en commun avec le sombre roman de Kateřina Tučková. J'ai l'impression finale d'une montre Rolex vendue dans un carton de Happy Meal.
Le livre a été accueilli plus que favorablement par les lecteurs, primé plusieurs fois, traduit en vingt langues... pendant un moment on n'entendait parler en République Tchèque que du "phénomène Tučková", ce qui était, paradoxalement, la principale raison pour laquelle j'ai mis autant de temps avant de le lire.
De plus, je n'aimais pas la coiffure de l'autrice. Prenez moi pour une superficielle, si vous voulez, mais j'avais tout bonnement du mal à croire que quelqu'un qui porte une frange coupée de biais soit capable ne serait-ce que d'un minimum de jugement esthétique.
"Les déesses" m'ont néanmoins convaincue que le lien entre l'art d'arranger ses boucles et celui d'écrire n'est pas aussi direct que je le craignais.

Notre Katka nationale est un fin limier qui fouille inlassablement les vieux documents, archives et registres, afin de dépoussiérer les épisodes peu connus de l'histoire tchèque ; peu connus, ou volontairement oubliés. Que ce soit le sort désastreux des couvents catholiques pendant le régime communiste dans "Bílá Voda", les "marches de la mort" et le comportement bestial des Tchèques après la guerre envers leurs voisins allemands dans "L'expulsion de Gerta Schnirch", ou cette histoire de guérisseuses populaires dans un coin paumé des Carpates Blanches à la frontière slovaque.

Moravské Kopanice. Une région sauvage peu touchée par le progrès, où, selon la formule consacrée, "les renards vous souhaitent la bonne nuit", et où on porte encore le costume traditionnel au milieu des années 70. Loin de toute "civilisation". C'est peut-être pour cela que certaines femmes ont pu y préserver et perpétuer des pratiques magiques et les savoirs ancestraux. Elle se les transmettaient d'une génération à l'autre, des siècles durant. On les appelait les "déesses" car elle savaient "déesser" : demander de l'aide à Dieu, et l'assister à leur façon dans son intervention. Elles représentaient souvent le dernier espoir, et leur réputation dépassait de loin les frontières de la région. On disait d'elles qu'elles voient l'avenir... mais elles n'ont pas pu sauver le leur.
Après un drame familial, Dora Idesová et son frère sont recueillis par leur tante Surmena. Mais la cartésienne Dora ne veut pas passer sa vie à cultiver le "don" et à lire dans la cire fondue ; elle consacre aux "déesses" sa thèse universitaire - sous forme d'une "étude folklorique", car le "déessage" n'était pas vraiment un sujet idéal à l'époque des grands idéaux du marxisme-léninisme. Tout changera quand elle finit par comprendre que tout ce qu'elle prenait dans sa vie pour un malheureux concours de circonstances était en réalité un plan soigneusement préparé : son placement à l'internat, l'enfermement de sa tante dans un hôpital psychiatrique, le destin de sa mère...
A la fin des années 90, elle peut enfin accéder aux archives de la police secrète, et ouvrir le dossier consacré à l'ennemi interne de l'état - sa tante Surmena. Incrédule, Dora démêle lentement l'incroyable destin de sa famille et des autres guérisseuses. Etaient-elles vraiment dangereuses pour les patients ? Ou est-ce que c'étaient tout simplement la jalousie et l'hostilité humaines qui ont fait disparaître ces derniers vestiges du savoir païen ?

Le roman balance très adroitement entre fiction et document (extraits des rapports de la Stb, correspondances concernant le Hexen-sonderkommando d'Himmler, dirigé par Rudolf Levin, archives sur les procès de sorcellerie au 17ème siècle...), entre la réalité crue et quelque chose de plus mystérieux, avec un soupçon de magie noire - exactement ce qu'il faut pour garder l'intérêt du lecteur, qui tapote furieusement sur son clavier afin de vérifier certains noms et faits historiques.
Mais avant tout, c'est très crédible. Avec un pareil sujet cela pourrait sembler étrange, mais c'est le cas : même si j'étais pleinement consciente que l'héroïne était fictive, il est plus que certain qu'une telle personne a non seulement pu exister, mais sous ses diverses formes et déclinaisons elle avait aussi vraiment existé.
Outre la précieuse leçon historique, le récit dissèque parfaitement l'art d'intimidation perverse des régimes totalitaires, nazi ou communiste, non seulement sous la forme d'actes ouvertement violents et brutaux, mais aussi dans la dégradation progressive des vies humaines et de leur dignité... ainsi que la capacité de nombreux amphibiens à naviguer avec succès entre deux eaux, pour leur propre bénéfice.
Donc, si vous ne supportez pas l'injustice, vous feriez mieux de passer votre tour - car la déesse démiurgique Tučková en a plus que généreusement chargé le dos de ses personnages. le peu que j'ai vu de la traduction française confirme le bon travail d'Eurydice Antolin, mais je n'ai pas pu juger comment elle s'en est sortie avec le savoureux dialecte de Kopanice, ce paradis actuel du VTT... et d'autocars en pèlerinage à Žítková, après la sortie du roman.
4/5, à cause de la fin un brin trop romanesque, à mon goût.
P.S. : Je me demande aussi quelle serait la réaction de certains jeunes hommes, s'ils savaient quels ingrédients et matières premières contenait le succulent "pagáčik" offert par leur amoureuse... afin de garder leur amour pour toujours !
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J'ai demandé de recevoir en service de presse le livre de Kateřina Tučková, Les Dernières déesses, car j'ai été très intriguée d'apprendre que l'autrice s'était basée sur des faits réels pour rédiger son récit. Je trouve cette autrice tchèque vraiment fascinante car à travers ses livres, elle tente de partager avec son lectorat l'Histoire souvent oubliée de certaines femmes de son coin du monde. Dans celui-ci, elle voulait faire connaître l'incroyable destinée de ces femmes appelées «déesses» vivant dans les hauteurs des Carpates blanches en Réplublique tchèque qui ont soigné des corps et des esprits durant des décennies et qui ont disparu avec les Communistes qui les jugeaient trop dérangeantes. Intriguant non?

Les Dernières déesses, Prix national de littérature tchèque 2022

Dora Idesová est une étudiante en ethnographie qui par le biais de son travail scientifique tente de mette en lumière le savoir et le savoir-faire des déesses de Moravské kopanice sur plusieurs générations. Pour ce faire, elle se lance dans une enquête méticuleuse à la fois sur le terrain et dans les archives et elle va connaître la véritable chasse entourant ces femmes qui bien souvent n'étaient pas au courant des jeux du pouvoir politique gravitant autour d'elles. Ainsi, Dora lira des documents sur des procès de sorcellerie remontant au XVIIe siècle ou encore des fichiers nazis. Ces derniers scrutaient à la loupe les activités des déesses, surtout celles de sa tante Surmena. Dora est-elle la dernière déesse? Réussira-t-elle à rédiger sa thèse et à réhabiliter la réputation des déesses?

Mes impressions

Je dois avouer tout de suite que j'ai beaucoup aimé ce livre… Pourquoi? Parce qu'il allie réel et fiction à travers le destin fantastique de femmes qui ont marqué l'Histoire. D'ailleurs, en faisant des recherches sur le bouquin, j'ai lu ce commentaire de l'autrice :

«Ce livre se base sur des faits réels : j'ai passé trois années à faire des recherches sur les événements autour des déesses de Žítková, cela tout en rédigeant le roman. J'ai fait figurer dans ce livre de nombreux passages des vies de différentes générations de déesses, de façon à former un cadre qui culminerait en apogée. Ma priorité, c'était une adaptation romancée ; cependant, j'y ai fait figurer des éléments, des passages et des événements dénichés dans les documents d'archives ou que m'ont racontés des témoins de l'époque, qui se souvenaient encore de l'activité des déesses de cette région des Carpates blanches appelée Moravské kopanice.»

D'ailleurs, aujourd'hui, grâce à ce livre, des visiteuses et des visiteurs se rendent sur les lieux décrits dans le récit. J'ai même découvert que des Canadiennes et des Canadiens y sont allés. Comme il est mentionné sur le site Web des Livres tchèques incontournables :

«Petr Mizera et son épouse sont propriétaires de la maison qui appartenait à la dernière des déesses du village de Žítková en activité, Irma Gabrhelová. Après l'avoir rénovée en respectant autant que possible son « esprit original », ils en ont fait un musée, dans lequel ils proposent des visites guidées à des curieux du monde entier.»

Je trouve tout cela vraiment intéressant et je suis d'autant plus heureuse d'avoir lu ce récit fort intelligent qui allie divers procédés stylistiques pour que l'instance lectrice colle pièce après pièce les morceaux d'une immense toile pour aborder ces déesses qui cherchaient pour la plupart à faire le bien. D'ailleurs, l'autrice mentionne des personnes s'étant déjà intéressées au destin des déesses des Carpates blanches comme le prêtre Josef Hofer dont les travaux remontent au début du vingtième siècle ou encore ceux du journaliste Jiří Jilík. Il y a même dans ce livre des retranscriptions des procès des sorcières du XVIIe siècle.

Vous avez envie de plonger dans un livre qui sort de l'ordinaire? Je vous le dis, ce roman n'est pas un roman d'amour… non. Il raconte par le biais d'une héroïne curieuse qui n'a pas froid aux yeux l'histoire de guérisseuses aux traditions ancestrales particulières. Dora veut surtout les innocenter car selon certaines archives, elles auraient collaboré avec les nazis.

«Des dizaines de générations de dépositaires d'un savoir ancien ont survécu à l'avènement du christianisme, à la chasse aux sorcières du début de la Renaissance, à l'acharnement des prêtres et de la justice locale, aux enquêtes des commandos S.S. , et au final, elles sont liquidées par les bolcheviques. » (p. 464)

Lisez ce livre étonnant, intelligent, qui va me hanter encore longtemps…

Je tiens par le biais de cet article à remercier la maison d'édition pour cet envoi en service de presse.
https://madamelit.ca/2023/07/17/madame-lit-les-dernieres-deesses-de-katerina-tuckova/

Lien : https://madamelit.ca/2023/07..
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Dora Idesova le sait, elle est la dernière héritière d'une longue lignée de guérisseuses tchèques. Elle a grandi en entendant sa mère et sa tante lui parler de ces déesses capables de guérir le corps aussi bien que l'âme, de voir l'avenir et de conjurer des malédictions. Mais en grandissant elle s'est éloignée de tout ça et le regrette. Aujourd'hui chercheuse en ethnographie, elle décide de s'y intéresser au travers de sa thèse. C'est ainsi qu'elle se plonge dans le passé des femmes de sa famille et découvre le cruel sort qui leur a été réservé. Des procès pour sorcellerie au XVIIème siècle en passant par les recherches des commandos nazis durant la Seconde guerre mondiale, ces femmes n'ont cessé de fasciner et de faire peur à la fois aux hommes. Ces derniers les ont utilisées comme des pions dans leurs jeux de pouvoir religieux et politiques. Dora prend alors conscience que son sort est peut-être lié à cette terrible malédiction familiale ...



C'était la première fois que je lisais un roman tchèque et j'ai apprécié en découvrir plus sur ces femmes qu'on a littéralement rayées de l'Histoire juste parce qu'elles étaient différentes et que leurs dons et connaissance des plantes faisaient peur aux hommes ... du déjà vu au fil des époques et de mes lectures c'est malheureux à dire, mais pour une fois le lieu changeait puisque l'intrigue inspirée de faits réels se déroule dans les Carpates blanches (le massif montagneux entre la République Tchèque et la Slovaquie). du folklore aux coutumes en passant par les diverses traditions dans ces petits villages isolés, j'ai été totalement immergée dans la vie de ces femmes. J'ai également appris pas mal de choses sur les plantes et leur utilisation. Certains passages sont très durs à lire car on leur a fait subir des violences terribles, mais ils étaient nécessaires pour mieux comprendre ce qui s'est passé à l'époque et pour ne jamais oublier. 



Je regrette cependant que l'autrice ait préféré nous partager des rapports d'archives et d'enquête de police (sûrement fictives), au travers de la thèse de Dora, pour nous raconter la partie passée plutôt que de faire une vraie alternance passé/présent. Ces passages coupaient sans arrêt le récit car très longs et écrits avec une police difficilement lisible je trouve. Cela l'a rendu indigeste et me laisse donc sur une note mitigée sur la globalité de ma lecture, ce qui est bien dommage. 
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Saisissement : c'est l'émotion qui m'a prise à la lecture des 3 premières pages ; ainsi qu'à celle de la toute dernière.

L'histoire de Dora, qui cherche ses origines profondes, en essayant de dénouer un passé empli de secrets de familles : c'est du déjà vu me direz-vous.

Mais lorsque l'intrigue de cette famille, remonte jusqu'au XIIe siècle, au fin fond des montagnes tchèques, dans une famille de « déesses » (guérisseuses) de mères en filles… alors là il y a matière susciter la curiosité du lecteur.

Le récit est une curiosité en lui même : tantôt récit, tant lecture de rapports, de correspondances diverses, tantôt discussions entre les personnages du roman, … On se laisse guider pas à pas en oubliant parfois ce que cherche Dora précisément. le sait-elle elle-même en fin de compte ?
Le rythme du roman est calé sur celui du temps de la recherche dans le cadre la thèse que Dora écrit ; pour la seconde fois. Rien de précipité et d'urgent comme dans notre monde moderne. On vit aussi le récit au rythme des Déesses dans leurs montagnes reculées des Carpates au fils des différentes époques.

Et puis les 150 dernières pages deviennent plus addictives car tout comme Dora, on veut aller au bout de l'histoire, clore ces chapitres maudits de l'Histoire de ses femmes.

Laissez-vous tenter par cet ouvrage qui, personnellement, m'a été conseillé par ma libraire. Merci à elle.
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J'ai pas trouvé ça dingue, ce roman!
Il y a bien ça et là des moments où s'amorce quelque chose de l'ordre d'une inspiration (quand la narratrice regrette de ne pas avoir commencé sa thèse sur les déesses par une description du paysage où s'élabore leur pratique, par exemple), quelques éléments d'intrigue passionnants (l'enquête des nazis sur ces mêmes déesses/sorcières parce qu'ils y voient une preuve de survivance des anciens cultes aryens)... mais sinon... L'intrigue est redondante et mal ficelée, on lit parfois exactement la même chose (dans un rapport sec, puis dans la narration proprement dite).
Les variations de styles (les rapports secrets, les extraits de thèse, la narration du roman) auraient pu être une bonne idée, mais je crois que si on écrit un roman on soigne le style partout (ici, nulle part). Ou bien ce sont de véritables inserts issus de sources qui viennent documenter le propos.
J'ai lu par ailleurs que le roman était inspiré d'une enquête véritable, mais rien dans le livre ne me permet de croire cela, donc je ne sais pas. C'est dommage parce que ça pourrait être passionnant.
Mais si cela était le cas, je n'apprends rien de précis sur les pratiques de ces sorcières (potion, mais de quelles plantes?/ transmission aux filles, oui mais comment / invocations, mais quels mots / déesse ou sorcière, oui mais quelles différences).
Ça me paraît bâclé.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Pourtant, Dora avait vu Surmena pratiquer cette intervention plusieurs fois. Inclinée, les jambes écartées au-dessus du blessé, elle tenait la cuisse ou le mollet, en fonction de l’articulation luxée, tout en maintenant la cheville du patient serrée sous son aisselle. Elle tirait de toutes ses forces, disloquait la jambe pour la faire pivoter ; le blessé hurlait à la mort jusqu’à ce que d’un coup le silence règne, l’os était remis. Lorsque Dora lui demanda comment elle avait appris à le faire, Surmena ricana. Tout ce qu’elle savait, elle le tenait de sa mère, la guérisseuse Justyna Ruchárka. Tout, sauf cela. Elle l’avait appris directement sur des corps de gens morts, grâce au fossoyeur de Hrozenkov. De toutes les guérisseuses de Žítková, il l’avait choisie elle, car elle vivait seule avec sa sœur cadette Irena. Il les lui apporta un soir. Il vint directement depuis le cimetière lui porter trois caisses en bois qu’il laissa dans la pièce. Elle entendit arriver de loin la charrette brinquebalante et le heurt des os dans les caisses. Il avait eu l’idée qu’elle pourrait ainsi apprendre comment les os s’articulaient les uns par rapport aux autres. Elle avait beau prétendre que ce n’était pas nécessaire, il ne voulut rien entendre, particulièrement en ces temps de menace de guerre imminente. Les trois caisses demeurèrent trois jours dans la pièce et Surmena était pétrifiée. Elles restèrent fermées, telles que les avait laissées le fossoyeur ; pour ne pas être en présence des caisses, elle dormait avec Irena dans la soupente. Mais le fossoyeur venait chaque soir constater les progrès.
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Des dizaines de générations de dépositaires d’un savoir ancien ont survécu à l’avènement du christianisme, à la chasse aux sorcières du début de la Renaissance, à l’acharnement des prêtres et de la justice locale, aux enquêtes des commandos S.S. , et au final, elles sont liquidées par les bolcheviques.
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D’une façon ou d’une autre ça devait se terminer par un malheur. Parce que sa mère elle aussi était une déesse et que les déesses n’ont pas le destin facile.
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La croyance, la foi, peu importe en quoi, mais la foi inébranlable possède un pouvoir terrible, il faut que tu le comprennes ça !
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