Biographie romancée, première pour moi.
Madame Piffaut, patronne du groupe la Financière Turenne Lafayette, a bâti son empire et son mythe sur des mensonges.
Classée parmi les deux cents plus grosses fortunes françaises, elle a manipulé les banquiers et ses plus proches collaborateurs afin d'investir toujours plus, jusqu'à accrocher à son palmarès William Saurin.
L'auteur met en avant la vie de cette femme mystérieuse, pouvant être aussi bien cassante que généreuse. Les magouilles nécessaires à la survie de ses entreprises ne sont qu'une petite partie de ce récit, alors que sans celles ci, Monique PIFFAUT ne serait pas celle qu'elle est devenue.
Alternant la narration d'un point de vue démonstratif à celle à la première personne, on s'immisce avec une facilité déconcertante dans l'intimité de la reine des escrocs, qui ose la comparaison avec Madoff.
Lecture plaisante et différente de celles dont j'ai l'habitude. Je conseille vivement cette biographie à tous les passionnés de faits divers impliquant de fortes personnalités.
Je remercie Babelio et l'éditeur, pour cette découverte dans le cadre de la masse critique.
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Monique Piffaut était la patronne du groupe agroalimentaire Financière Turenne Lafayette de 3200 salariés qui détenait notamment de nombreuses marques comme William Saurin, Madrange, Brossard...
A sa mort, en 2016, Madame Piffaut laisse une ardoise de plus de 300 millions d'euros. A coup de falsifications de documents comptables, elle a pu ainsi maintenir à flot son groupe sous le nez des banquiers et autres aigrefins.
L'auteur nous livre ici une très sympathique biographie. J'ai reçu ce livre, dans le cadre d'une masse critique, vendredi et je l'ai terminée dimanche. Je ne pouvais pas le lâcher.
Très bien écrit, il nous livre la vie de Monique Piffaut et surtout son incroyable caractère : rigide, antisocial, misanthrope , mais tellement attachant. Dans un monde où les banquiers sont misogynes, les gros industriels des machos invétérés, Monique Piffaut avec ses tailleurs Chanel et son petit caniche Gaetan, les a complétement bluffé, ils n'y ont vu que du feu. Bravo l'artiste.
Aucun enrichissement personnel, seul comptait pour elle, le pouvoir. J'ai apprécié ce personnage si ambivalent. Un livre à découvrir absolument.
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Madame Piffaut..Ce nom ne m'évoquait rien. Aucun souvenir que ce nom ait fait la une de l'actualité. Grâce à l'opération masse critique, me voilà à la découverte d'un personnage incroyable, digne d'une fiction et d'une arnaque d'échelle industrielle. le parcours de Monique Reifeisen, tant personnel que professionnel laisse perplexe et tout de même un peu admirateur. On ne sait comment interpréter ses actes. Utiliser le système, gruger les plus grandes banques pour construire un empire château de cartes , pour quoi? Sauver l'emploi, se sentir plus intelligente que les autres, le plaisir du pouvoir? Mamie cassoulet reste une énigme. L'auteur réussit également à brosser le portrait d'une époque et d'une société. J'ai été un peu moins séduite par la forme. Les changements de points de vue narratifs n'apportent rien de mon point de vue. Et j'ai été gênée par quelques redondances.
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La religion catholique est très pratique lorsque vous faites des bêtises, comme mentir: il suffit de se confesser et c'est réglé. Le confessionnal est comme une blanchisserie, vous y entrez souillé et vous en ressortez immaculé.
L'affinité est juste une question de parfum. Avec certaines personnes j'ai su dégager la fragrance qu'ils appréciaient sans le savoir.
Certains êtres ont un parfum indéfinissable qui attire vers eux leurs semblables.