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EAN : 9782824607009
City Editions (20/01/2016)
3.13/5   23 notes
Résumé :
Mamie Poldi, 60 ans, part en Sicile, terre de son défunt mari, pour y mourir en paix. Mais quand son jardinier est assassiné, elle décide de mener l'enquête, au grand désespoir du commissaire Montana qui n'en peut plus de la voir fourrer son nez partout.
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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- Attends pour ton passage à l'hôpital tu n'as qu'à lire ça, c'est comique et sans prise de tête ! me dit ma belle-soeur en me mettant le bouquin dans les mains.
Voyant la mienne, elle rajouta : "Mais sans prétention, hein !", car c'était la fin de soirée.


Ma belle-soeur est doté d'une nature généreuse. Je n'avais pas à coeur de lui refuser, d'autant que, bonne cuisinière, elle n'en n'est pas moins légèrement soupe au lait lorsqu'on ne fait pas à sa mode. Attention, adorable, le coeur sur la main, la main à la bouteille et la soirée généreusement arrosée. Mais je dis graisse en parlant de ce copieux repas. Pour toutes ces raisons, comme l'histoire se passe en Sicile et que je suis bonne pâte, je l'ai lu.


Sans prise de tète : oui. Comique ? Attendez, j'ai perdu quelque chose, c'est embêtant. Je ne l'ai pas retrouvé et j'en avais besoin justement pour cette lecture. Ou bien, ils me l'auront enlevé pendant l'intervention. Ca doit être cela. Mon sens de l'humour, où a-t-il disparu ? Car je n'ai pas ri, au mieux parfois souri. Trop de disgressions, bien plus de dix, ont fini par me perdre.


Pfff le coup du phénix tatoué sur le sein gauche où j'ai cru deviner un message subliminal de cet auteur qui a étudié la psychologie. Message que j'interprétai : Mamie est roulée comme une Pontiac et elle peut embarquer qui lui plaît dans une transe America. Seins, pas tique, plutôt éléphant dans un magasin de porcelaine, au fond elle ressemble beaucoup à ma belle-soeur, cette Poldi.


Je l'avoue, il en faut beaucoup car j'adore le surréalisme, le loufoque et le burlesque mais la connexion avec The winner takes it all d'Abba m'a laissé sur le bord de la route. J'ai bien tenté de me raccrocher à la plantureuse poitrine de Poldi, l'héroïne sexagénaire ou sexe AH, génère !, les deux orthographes peuvent convenir car la sympathique mamie ne se tient plus quand elle voit un bel Italien. La place était déjà prise d'assauts, donc aucune chance pour moi de revenir dans la partie.


Je dois dire que la tentation est grande de me moquer, mais je me suis promis de ne pas tomber dans cette facilité. Et si l'un de vous pouvait par ailleurs me retrouver ce sens de l'humour temporairement égaré, d'avance merci. J'ai donc continué à enquêter de mon côté pour expliquer au mieux mon ressenti car je me posais la question : qu'est qui a bien pu me gêner à ce point ?


Evidence, la réponse se trouve, comme toujours, dans le livre : "J'arrivais à Torre avec quelques vagues fils d'intrigue, que je démêlai tant bien que mal pour les étaler devant moi et les classer par couleur et longueur… sans avoir la moindre idée de la façon d'en tirer un sémillant tricot narratif. Ils ne se laissaient pas du tout manier, car il s'agissait de fibres purement synthétiques." p.206
Version Poldi, cela donne ceci : "Bazarde-moi ce bric-à-brac, illico. […] Or, en matière de récit, elle en connaissait un rayon." p. 360
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Je n'ai pas accroché. Et je trouve cela dommage car me retrouver avec une soixantenaire qui mène une enquête en plein coeur de la Sicile, cela me donnait plutôt envie. le titre et le résumé promettaient quelque chose de décalé et de drôle. Mais voilà, c'était peut-être un peu trop décalé pour moi.

On s'attache pourtant tout de suite à Poldi, beaucoup moins à son neveu qui nous narre l'histoire par contre. Poldi décide donc de finir sa vie en Sicile face à la mer, tranquille, en sirotant (avec excès…) de l'alcool. Mais la disparition d'une personne de son entourage survient et voilà notre héroïne partie à la recherche de la vérité. Alors oui, il y a bien une enquête, on retrouve la victime qu'on apprend à connaître un peu mieux, les suspects sont nombreux et avec l'aide de Poldi, nous rayons peu à peu la liste, il y a aussi des mobiles, des secrets, des non-dits… Là-dessus, rien à redire, c'est un roman « policier ». Mais voilà, il y a tout le reste. Toutes ces fioritures, les délires, les conversations sans fin, la famille de Poldi… Je ne dis pas qu'on ne doit pas construire un environnement autour de l'enquête et en particulier de l'héroïne mais on finit par être noyé par tout cela, et au final, j'ai trouvé que l'enquête était étouffée. du coup, je me suis ennuyée.

Et pourtant, Dieu sait que Poldi n'est pas ennuyante. Elle est caustique, débrouillarde, pleine de vie, se moque des on-dits, n'a pas froid aux yeux. le titre lé décrit comme une mamie mais franchement, je trouve que c'est un peu péjoratif. Soixante ans c'est encore jeune, tout de même, et notre héroïne nous le rappelle bien des fois. le style de l'auteur est aussi prenant. de ce côté-là, j'ai bien aimé. C'est drôle, fluide, il se moque gentiment des préjugés que l'on peut avoir sur les italiens, les français et même les allemands. Mais je pense encore qu'il aurait fallu faire un choix entre l'enquête et ce côté « histoire familiale » en quelque sorte.
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Envie d'un peu de soleil? Pourquoi pas la Sicile, ça fait rêver non?

Allez je suis de bonne humeur, donc je vous y emmène… Suivez-moi.

Mamie cherche les embrouilles, on s'attend à un roman comique, truffé de scénettes rigolotes. C'est ce à quoi je m'attendais aussi. Et bien j'avoue avoir été surprise, car hormis les premières pages où j'ai quelque peu nagé et me suis dit que je n'allais pas aimer ce livre, une fois que l'intrigue s'installe, on s'attache de suite à Poldi et on la suit bien volontiers dans son enquête.

Un jeune homme est mort, donc le sourire n'est pas là, mais il faut tout de même dire que Poldi est un sacré personnage, on ne s'ennuie pas avec elle. Elle est butée et ne se laisse pas impressionner. Mais elle est aussi un peu séductrice, lorsque la situation s'y prête…

En réalité, elle est fatiguée, un peu dépressive même lorsque l'inaction s'empare d'elle, alors il lui faut de quoi s'occuper.

Lorsqu'elle s'intéresse à une affaire, elle a tendance à se prendre pour Miss Marple, et il faut dire qu'elle le fait plutôt bien.

Mais bon, vous devez la découvrir par vous-même cette Poldi, la raconter ne suffit pas.

Une sympathique enquête qui mélange la satyre de la société Italienne, dont l'auteur se moque avec bienveillance, car il semble que tout n'y soit pas simple…

Donc si vous avez envie de doppio caffé ristretto, de prosecchino, d'amore, d'arancini et de pizette auxquels vont se mêler une petite enquête plutôt bien ficelée, et bien cette lecture est faîte pour vous.

Un agréable moment de lecture, donc.

Mes seuls regrets sont ce titre » Mamie cherche les embrouilles », que je trouve assez réducteur ainsi que cette couverture qui renforce l'impression de comique et potache…
Lien : https://livresque78.wordpres..
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Un livre à lire pendant les vacances, de préférence en Italie.

C'est léger. Sans prise de tête.

Un jeune écrivain en manque d'imagination nous raconte les aventures de sa tante . Bavaroise, elle decide de s'installer en Sicile.

Je n'ai pas compris le titre puisqu'il s'agit d'une tante (mais quelle tante!)

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Voilà un avis qui va être difficile à énoncer. En bref, je ressors très mitigée de ce livre. Je crois que j'en attendais beaucoup trop, d'où cette petite frustration qui m'a envahi dès le début de ma lecture.
Ce roman pourtant avait vraiment tout pour me plaire : une enquête policière menée par une « mamie », un assassin à retrouver et de l'humour. Mais le mélange n'a pas pris avec moi malheureusement et je vais vous en expliquer les raisons.

Le premier point sur lequel je voudrais m'attarder est le style et la plume de l'auteur. Je crois que c'est en grande partie à cause de cela que j'ai eu tant de mal à me plonger dans cette histoire.
L'intrigue est contée d'un point de vue externe : par un membre de la famille de Poldi. Déjà, ce détail ne m'a pas emballé. le lecteur est déjà repoussé loin derrière, une distance étant instaurée involontairement. Ensuite, le style est lourd. Pas dans le sens grande littérature pompeuse, non, dans le sens où le lexique italien (très présent) est mélangé à de longues descriptions, parfois inutiles. Cela a vraiment gêné ma lecture, qui se trouvait donc entrecoupée pour cause de réflexion et/ou traduction.

L'enquête, quant à elle, aurait pu me plaire même si elle n'a rien de mirobolante. Je pense que j'aurais pu prendre plaisir à avancer au fil de l'histoire, mais tous ces insignifiants détails mis bout à bout, ont vraiment entaché mon intérêt pour l'intrigue.

Même le caractère loufoque de Mamie Poldi et l'humour qui parsème ce policier n'auront pas suffit à me faire aimer davantage cette histoire. Mais ne vous y trompez pas, le titre est assez trompeur : le lecteur s'attend à plus de rires alors qu'il s'agit au fond d'une satire sur la société italienne et plus particulièrement Sicilienne.

En bref, c'est un roman qui promet un bon moment de lecture quand on n'attend pas plus de lui !

Je le recommande surtout aux personnages réfractaires aux policiers et thrillers car finalement c'est de la protagoniste dont on s'occupe le plus.
Lien : http://lalecturedeslivres.bl..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Quelle journée ! songea-t-elle en voyant approcher, soulagée, son sauveur en la personne d'un jeune Marocain en livrée rouge, les bras chargés d'un plateau couvert d'apéritifs multicolores. Poldi fondit sur lui, vida les deux premiers verres l'un après l'autre, puis s'empara d'un troisième pour la route et se sentit aussitôt en mesure de poursuivre la soirée.
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Pour ses soixante ans, ma tante Poldi avait décidé de déménager en Sicile, dans l’idée de s’y soûler consciencieusement jusqu’à la mort en regardant la mer. C’est en tout cas ce que nous craignions, mais évidemment ce ne fut pas si simple. En Sicile, tout est compliqué, même mourir ; il faut toujours que quelque chose vienne contre carrer vos plans. Ensuite, tout est allé très vite, quelqu’un s’est fait assassiner, mais évidemment, personne ne savait rien, personne n’avait rien vu. En bonne Bavaroise entêtée, ma tante ne pouvait pas ne pas s’en mêler. C’est là que les problèmes ont commencé.
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Mes tantes sont des créatures de printemps. Eternellement belles, éternellement en fleurs, un peu sensibles et fermées tant que souffle un vent froid, mais éclatantes de joie et de confiance au moindre signe de dégel.
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‒ La maison était à vendre ?
‒ Tu plaisantes ? Tu ne m’as pas écouté ?
Mon oncle joint les mains en prière et les secoue vivement
devant sa poitrine.
‒ Une ru-i-ne !
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