Chers amateurs de légendes nordiques, cette histoire revisitée des aventures du dieu Thor est faite pour vous ! Mjöllnir, du nom du célèbre marteau brandi non pas pour cogner le jour, mais pour faire tomber la foudre, regroupe les 3 tomes constitutifs de cette saga 🔨
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Bon pour être totalement honnête, si l'aventure s'était arrêtée en diptyque comme prévue initialement cela aurait été préférable (business quand tu régis le monde...) 💶 Je m'excuse, je commence par le petit point qui m'horripile dans l'édition ! 🖲
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Bref, le scénario est très plaisant, bien loin des licences Marvel car nous retrouvons Thor sous l'apparence d'un nain et son frère Loki sous celle d'un humain 🔄 il y a des batailles, des réconciliations et un front commun contre Asgard...pas de spoiler promis...
Si l'on regrette une fin du 2e tome un peu rapide (contraintes des 48 pages ?), l'histoire est fournie en dialogues et rencontres avec les peuples merveilleux que l'on adore (il y a des dragons 🔥).
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Forcément c'est un domaine dans lequel Goux peut laisser libre cours à son talent. Les planches sont très travaillées et centrées principalement sur les personnages 🎭 d'où le manque de lisibilité dans les nombreuses scènes de bataille ?
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Tout et autant : Quel plaisir d'admirer cette épopée sombre, violente, sentimentale (un peu) et cerise sur le gâteau : un making of et des planches hommages se trouvent à la fin de l'album ♥️
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Surprenant. Je ne connais que très peu la mythologie nordique, je me suis donc laissée porter. le troisième tome, censé expliquer les origines du combat avec les géants, est assez elliptique, et je n'ai pas tout capté. J'ai tout de même été surprise et touchée par le dénouement. Ma préférence va cependant au tout premier, pour la finesse psychologique du personnage, pour le poids du destin qui pèse sur ses épaules. Les choses se délitent un peu trop à mon goût quand il retrouve le souvenir de sa nature divine. Comme si la conscience de sa déité lui faisait perdre quasi toute la sagesse acquise au long de ses nombreuses incarnations. Paradoxalement le personnage y perd de sa cohérence. Les dessins sont fouillés, les différents belligérants se détachent de l'ensemble, leurs traits révélateurs de leurs histoires respectives. J'aime aussi beaucoup les tons de l'ensemble, fondus, qui mettent en valeur le trait de crayon plutôt que le couvrir.
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La rumeur salit même les oreilles les plus propres.
- (Nain se battant en duel avec un humain et le frappant à l'entrejambe) : Vous, les hommes, avez un point faible... qui rime avec... andouille !