Je commence par remercier vivement Babelio et les éditions "Ca et là" pour m'avoir permis de lire cette BD. Mike, auteur de BD, travaille de chez lui et s'occupe beaucoup de ses deux jeunes enfants. Il nous relate son quotidien de papa (presque) au foyer, notamment quand la nounou est absente, évoque le poids des traditions dans une famille ayant une autre religion, se fait du souci pour l'avenir amoureux se sa fille et évoque d'autres sujets qui lui tiennent à coeur comme la légalisation des armes à feu, les élevages intensifs d'animaux, les changements climatiques...
J'ai été un peu déstabilisée par le genre de ce livre car j'imaginais une BD plus classique. Là, elle est en noir et blanc quasi exclusivement et les thèmes abordés reprennent les prises de position de son auteur, on s'éloigne du thème exclusif de la parentalité pour aborder bien d'autres sujets, ce qui m'a surprise. Les parties que j'ai le plus appréciées sont celles du quotidien de ce jeune papa avec sa vie de famille, elles sont concrètes et m'ont parlé directement. J'ai trouvé certains dessins remarquables, bien que parfois un peu enfantins. le côté noir et blanc des illustrations paraît un peu triste, j'aurais apprécié des couleurs et plus de fantaisie. Bref une appréciation générale un peu moyenne pour moi.
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A travers un patchwork d'anecdotes du quotidien, on suit les réflexions et les conflits intérieurs d'un père de deux enfants. Entre l'envie de permettre à ces enfants d'être heureux, l'environnement, les armes, le sexisme, le racisme, les activités genrées et leur respect ou non… on suit toutes les envies de faire au mieux d'un père qui voudrait la paix dans le monde pour ses enfants. On passe de l'humour à l'émotion, des hésitations aux changements de points de vue, de ses convictions à la réalité. C'est un questionnement poignant qui arrive à allier un sentiment de sincérité et une réflexion ouverte vers la tolérance.
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Merci à Masse critique et aux éditions Ça et Là pour cette bande dessinée que je n'aurais certainement pas lue de moi-même. En effet, je ne suis pas une habituée de ce genre de production; c'est pourquoi je suis entrée dans ce recueil de tranches de vie américaine à pas comptés. Eh bien, je l'ai traversé de part en part, avec curiosité et un certain plaisir. L'auteur nous livre ses peurs concernant l'avenir de la planète, le devenir de la race humaine en général et de ses enfants en particulier. Il nous fait part de ses observations politiques et culturelles, de ses interrogations morales, de ses difficultés bénignes dans l'organisation de sa vie quotidienne. Une multitude de scénettes sincères et quelquefois touchantes, dont les variations de ton s'accordent avec les partis-pris de style et de couleur de la BD. Tout cela est harmonieux et rend la lecture fluide et agréable. Un bon moment.
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Une tranche de journal d’un père de famille américain, avec ses questionnements sur l’éducation, le travail, la société, la violence, l’écologie...
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Ce monologue intérieur pourrait être barbant, mais la sincérité de son ton, l’humour et le talent de ses enchaînements font des Nouvelles du front d’un père moderne un album plein de fraîcheur.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Sincère et souvent émouvant, Nouvelles du front d'un père moderne devrait parler à tous les papas (et aux mamans aussi) qui observent leurs enfants grandir.
Lire la critique sur le site : BDGest
C'est quand les eaux monteront pour noyer les endroits où je vis...
Quand les pluies cesseront pour toujours dans l'est...
Quand les abeilles cesseront de polliniser ma nourriture...
Quand les ressources ne me seront plus accessibles...
C'est quand ma famille souffrira...
C'est là que j'estimerai que l'effondrement est finalement venu.
Or, pour les éléphants et les ours polaires...
Les grenouilles et les daims sauvages, qui n'ont plus de territoire où vivre...
Et les cochons et les vaches, amenés de force à la vie pour être simplement changés en une assiette de nourriture...
Pour eux...
L'effondrement s'est produit il y a longtemps.
Quand je réfléchis à mon équilibre vie privée/travail, je me rends compte que je consacre le gros de mon énergie à essayer de faire rentrer plus de travail dans une vie déjà bien remplie. Peut-être que, pendant quelque temps, je devrais essayer de faire le contraire. Peut-être que c'est tout la partie "vie" qui peut rendre mon travail meilleur. Je ne sais pas ... on verra.
Un peu plus de folie dans ce monde de fou.