Rendez-vous au bord du lac

Tout d'abord, je tiens à remercier les éditions Robert Laffont et Babelio pour m'avoir fait découvrir cette autrice canadienne, originaire de l'Ontario, Carley Fortune. En effet, je n'avais pas lu son premier roman, « Tous nos étés », pourtant best-seller, et j'avais donc hâte de plonger dans la belle région touristique et sauvage de l'Ontario avec ses personnages, Fern et Will. Néanmoins, en ce qui me concerne, ce « Rendez-vous au bord du lac » fut un rendez-vous manqué. En effet, je n'ai pas su m'attacher à ces deux jeunes trentenaires n'osant pas ou plutôt ne parvenant pas à se lancer dans une véritable histoire d'amour. Je n'ai trouvé finalement dans les près de 400 pages du roman qu'un récit bien superficiel, manquant de substance. Les chapitres alternent entre, d'une part, un « Aujourd'hui » dans lequel Fern s'apprête à suivre les traces de sa mère en reprenant l'hôtel familial et où Will est devenu un consultant sérieux en costume cravate et, d'autre part, un « 14 juin, 10 ans plus tôt » où tous deux se croisent pour la première fois, âgés de 22 ans, pleins de rêves et d'ambition. Entre, dix longues années de silence sans aucune nouvelle l'un de l'autre. J'ai eu beaucoup de mal à croire à ce coup de foudre et à cette unique journée partagée décrite comme exceptionnelle, mais pourtant fort banale, à travers Toronto, puis à leurs retrouvailles provoquées par Will, qu'ils semblent désirer tous deux mais fuir à la fois. Les « secrets » qu'ils portent tous les deux censés les entraver dans leur relation me sont apparus finalement fort communs. Les courts extraits du journal intime de Maggie, la mère de Fern récemment décédée, insérés çà et là ne m'ont pas non plus semblé d'un grand intérêt.
Dans un chapitre final, situé après l'épilogue et les remerciements, intitulé « Derrière le livre », Carley Fortune précise quelques uns des thèmes qu'il lui était cher d'aborder avec ce récit comme les droits génésiques, la dépression post-partum, les comportements compulsifs et autres troubles psychologiques, pourtant, tout au long du roman, cela ne m'était pas clairement apparu.
Bref, un roman qui se lit très facilement et qui peut donc constituer une lecture récréative mais qui ne restera pas gravé dans les annales littéraires et dont il ne me semble pas qu'on sorte enrichi de quoi que ce soit…. si ce n'est de la certitude que, vraiment, l'être humain est particulièrement doué pour compliquer tout, a fortiori les relations humaines !

Découverte de l'auteure avec ce roman, je plonge dans une histoire sur deux espaces temps : aujourd'hui et il y a 10 ans avec les mêmes personnages au Canada. le déroulement sur les deux époques permet d'entretenir le suspense. C'est une histoire d'amour mais également de deuil et de résilience. J'ai beaucoup aimé découvrir les personnages et être plongée dans ce décor. J'ai été tenue en haleine ce roman ne m'a amené de la détente à défaut d'apprendre des choses.

J'avais dévoré et adoré Every Summer After. J'avais très envie de lire Meet me at the Lake et de ressentir à nouveau cette immersion dans cette belle région du Canada.

Et ce fut une déception !
Ce que j'ai aimé dans Every Summer After m'a presque déplu dans Meet me at the Lake. L'impression de lire une sorte de copié-collé et une histoire sans grande substance. À me demander si Carley Fortune saurait écrire quelque chose d'autre.

On retrouve l'alternance des chapitres passé/présent, l'attirance immédiate et l'évidence entre deux personnages, de nombreuses années sans nouvelles l'un de l'autre, des retrouvailles pleines d'appréhension et de souvenirs de désir, une histoire qui finit bien.

Mais ça n'a pas fonctionné. Je n'ai pas été touchée par Fern et Will. Je n'ai pas eu de papillons dans le ventre en lisant leur histoire. Je n'ai pas vraiment cru à la magie de cette unique journée passée ensemble il y a dix ans.
Je me suis même ennuyée. J'ai lutté pour poursuivre ma lecture et ce n'est qu'à plus de la moitié du roman qu'enfin l'histoire me donnait envie de continuer.

J'aurais adoré me laisser emporter, j'en avais très envie.
Malheureusement, c'est un rendez-vous manqué.

Bon.

J'avais adoré every summer after de cette auteure, et j'avais trop trop hâte de lire celui ci qui avait l'air d'être dans la même ambiance que ESA... Alors oui, mais cela ne l'a pas fais avec moi... Je l'ai lu en lecture commune avec une amie, donc en anglais. Et cette lecture a été éprouvante si je puis le dire, je crois que j'ai pris plus d'un mois pour le lire tellement que j'étais pas à fond dans l'histoire et que j'en avais pas grande chose à faire des personnages et leurs histoires (même il y a des trucs que j'ai trouvé incohérent).

Après, je l'ai lu en anglais, et je ne suis pas billingue et c'est peut être ça qui a fait que ma lecture n'étais pas fluide et que j'ai pas tout compris l'histoire, les relations des personnages, donc pour le moment sa note n'est pas incroyable, mais je pense lui laisser une deuxième chance un jour :)