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150 pages
Auto édition (10/11/2019)
4.25/5   10 notes
Résumé :
Vous allez tous mourir ! Il va falloir vous y faire, un jour tout va disparaitre : vous, moi, le monde sur lequel nous vivons, et même l’univers ! D’aucun parmi vous se diront que ce n’est pas la fin, car après tout, la mort n’est peut-être qu’une option parmi d’autres ; à moins qu’il ne s’agisse d’une étape nécessaire à notre évolution…
A la fin des temps, Dieu a rouvert les portes du paradis, mais les bienheureux y errent sans but et leur existence semble b... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Sept morts, sept nouvelles et une funéraille...

Lorsque l'on veut citer des auteurs de SF, certains ne le seront jamais, soit parce qu'ils ont été injustement oubliés, soit parce qu'ils n'écrivent que de simples textes. Simples, mais non dénués de talents. Ils ne vont pas inventer de nouveaux concepts, les transcender en quelque chose de plus neuf, de plus cosmique. Non, ils vont écrire des histoires, des tranches de vie proche de ce que nous pourrions vivre, ils n'inventent pas le feu mais savent nous emmener avec eux dans leur monde.
Southeast Jones est de ceux là. C'est peu, mais c'est beaucoup.
Alors si comme moi tu aimes les récits banals mais qui nous parlent de notre humanité, peut être que ces Sept morts pourraient te faire vivre quelques bons moments.

Recueil auto-édité de sept nouvelles, dont 3 rééditions parues dans diverses anthologies, la couverture pique les yeux de prime abord, mais à y regarder de plus près, offre une jolie vue d'un bout de notre univers. Cependant, trop d'étoiles, tue l'étoile !
Petite revue de détail

Monde lent
Publié initialement dans le recueil Souvenirs du Futur, je vous colle ce que j'en disais à l'époque :
Il y a un peu du roman Terminus là dedans, mais en plus humaniste. Un vieux sénile parle à son médecin de la compréhension du temps par les personnes âgées, les fous ou les handicapés, dans ce monde devenu lent où la sénescence serait une évolution de l'espèce, un cinquième âge de la vie, profondément autre. Alors comment communiquer, comment comprendre l'Autre ?
Microcosme et macrocosme se rejoignent. Un très beau texte, ode à la vieillesse, à l'autre, si proche et si lointain à la fois.

L'antre de la bête
Un homme qui se meurt veut apaiser le fardeau qui pèse sur ses épaules à quelques amis. Il leur conte sa terrible histoire.
Une SF horrifique au goût de Providence. L'ambiance retranscrit bien l'odeur des textes anciens, où un narrateur raconte au coin du feu sa terrible mésaventure, sans oublier le twist final qui permet de revoir l'histoire sous un nouvel angle. Une longueur supplémentaire aurait pu cependant rendre l'ambiance un peu plus oppressante.

Anamnèse
Un homme est victime de malaises et de pertes de mémoires. Son quotidien devient de plus en plus halluciné et fragmenté.
Je me demandais où voulait m'emmener l'auteur. Et bien précisément la ou je ne m'attendais pas. A relire de suite pour comprendre mieux le fonctionnement du texte qui parvient à retranscrire fidèlement les pensées du protagoniste.

Mon dragon et moi
Malgré le titre, pas de fantasy ici, mais un space-opera : un pirate de l'espace doit se charger de livrer un bien étrange colis. Nous rencontrons ici une espèce d'aliens bienveillants qui vont croiser la route d'une espèce belliqueuse, l'homme.
Un sujet sombre pour un texte empreint d'une profonde nostalgie et empathie.

Le temps des moissons
Les espèces vivantes reviennent à la vie après leur mort. Un scientifique étudie cette maladie dans un labo militaire. Il nous livre ses mémoires.
Pas des zombies méchants, ils aiment ici prendre le soleil et se prélasser à longueur de journée.
Assez classique dans sa thématique, son final rompt avec ce que l'on est en droit d'attendre de ce genre de récit pour mon plus grand bonheur.
En outre, un passage m'a fait penser à un texte de Léo Ferré : 'Tu nais tout seul tu meurs tout seul entre les deux, il y a des faits divers, des faits divers que je te souhaite de choisir, parce que la plupart du temps, ces faits divers, ils te sont imposés, alors fais tout ce que tu peux pour garder tes faits divers à toi"
Je ne sais pas si l'auteur connait, mais dans la nouvelle, ce passage en est clairement une paraphrase :
"L'existence peut se résumer en trois étapes : la naissance, la vie et la mort ; bien que seules la première et la dernière aient une réelle importance. À l'échelle d'un univers que l'on suppose infini et dont la durée de vie est, de notre point de vue humain, ce qui se rapproche le plus de l'éternité, tout ce qui se passe entre les deux n'est qu'une succession de points de détail insignifiants."

Dernière maison avant le paradis.
Un reclus vit dans un coin perdu avec sa chienne, une petite vie tranquille à tenter de digérer le décès de sa femme. Un jour cependant, alors que la fournaise bat son plein, un étranger frappe à la porte.
Bien aimé ce texte irrévérencieux envers le Tout puissant. Nous n'avons qu'une vie, alors autant en profiter tant qu'elle est présente, l'après n'est jamais certain.

Épilogue
Une vieille bande d'amis fête la quatorzième fin du monde dans l'insouciance. Mais la vraie fin du monde est parfois en retard.
Beaucoup aimé ce texte simple dont le twist final, tout bête, fonctionne admirablement.

In memoriam
Texte en hommage à...
Un jour d'enterrement, le deuil, la vie, après.

On peut être auto-édité et savoir se vendre, voici le teaser du recueil
https://youtu.be/12GAJ4Dv7ww
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Sept morts à vivre est mon premier service presse offert en toute confiance sans plateforme intermédiaire. Je remercie chaleureusement mon compatriote Southeast Jones de m'avoir donné la possibilité de découvrir son univers en échange d'un avis honnête.

Ce recueil est un voyage au coeur du système solaire de la mort. Celui-ci compte sept planètes aux couleurs et aux paysages différents. Seule une atmosphère de réincarnation, de renaissance, d'éternité ou je devrais dire de transcendance de la mort est commune à la plupart des nouvelles. C'est ce tableau qui me vient à l'esprit en essayant de décrire ce livre.

Je me suis sentie comme une aventurière posant son vaisseau sur chaque écosystème pour découvrir et étudier l'histoire des autochtones et leurs conceptions de la mort. L'auteur propose une réelle variété d'histoires allant de l'entretien philosophique au rapport scientifique en passant par la confrontation avec l'horreur ou le contact inter-espèce. le tout arrosé d'une rasade moralisatrice sur la folie humaine.

L'un des aspects qui m'a le plus scotchée, est la facilité avec laquelle Southeast Jones réussi à passer d'une plume à l'autre. Tour à tour, son écriture est philosophique, simple et contemporaine, ou soutenue voire scientifique, parfois poétique ou comique. Par exemple, dans L'Antre de la bête, il place l'intrigue au XIXe siècle. le vocabulaire des protagonistes sied à merveille à cette époque. Une pléthore de mots et d'expressions anciens refont surface si bien que j'avoue avoir dû en vérifier quelques uns au dictionnaire. Dans Mon dragon et moi il déploie l'univers à coup d'explications physiques pour le fonctionnement des voyages. Les fans de science-fiction spatiale s'y retrouveront facilement et les néophytes devront restés attentifs pour comprendre le jargon. Toutefois, aucune description ne m'a semblé incompréhensible. Au contraire, l'écrivain explicite avec clarté et précision les théories scientifiques, médicales et philosophiques. Quelques coquilles se cachent dans le texte.

Les nouvelles sont fouillées et travaillées. Elles dévoilent majoritairement des idées originales et des tournures inattendues. Anamnèse reçoit la palme d'or des approches inédites. Si l'histoire pose un cadre de départ banal, l'enchainement des actes m'a surprise tant par le style que la nature de la révélation finale. Un passage parait déstructuré mais on comprend vite qu'il imite à la perfection le fil des pensées et des rêves dont les épisodes ne se suivent pas toujours de façon cohérente.

Au-delà du thème de la mort et de ses compagnons de route les biens nommés réincarnation et éternité, les notions de maladie et de vieillissement sont récurrentes. Un peu comme si elles étaient le moteur de la mort et de l'idée de vaincre ses états qui génèrent souvent de la souffrance. D'ailleurs, il est amusant de noter que le recueil s'ouvre sur l'invitation à résoudre ce problème.

L'aventure se clôture avec une huitième nouvelle qui se situe à part, telle une exoplanète. En effet, il s'agit plus d'un hommage d'un fils à son père. J'ai trouvé qu'elle différait des autres par sa nature et la sensibilité qui éclot au fil des mots.

En bref, Septs mort à vivre est une plongée intéressante et exaltante dans la recherche de l'éternité à travers la mort. Ce recueil propose un véritable panel d'histoires plus riches les unes que l'autre sur la question.
Lien : https://uneloupiotedanslanui..
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Avouez que la couverture et le résumé ont tout pour faire craquer ! Eh bien, je peux vous dire que le contenu aussi, car je ressors de ma lecture avec un coup de coeur. J'ai lu ce recueil dans le cadre du challenge Avril Autour de la SF et il me conforte dans mon idée que je devrais en lire plus souvent.

Ici, on est donc avec sept morts à vivre et sept nouvelles tout à fait différentes, mais qui auront toujours un aspect SF. J'ai été bluffée par la façon qu'a l'auteur de nous faire passer d'une nouvelle à l'autre, d'un style totalement différent à l'autre. C'est vraiment impossible de dire qu'on a plus ou moins aimé une histoire, je les ai toutes appréciées et déjà, ça, dans un recueil, c'est très rare que ça m'arrive. Southeast Jones fait partie de ces noms à retenir, de ces noms dont on devrait parler beaucoup plus en SF tout comme JC Gapdy ou encore Jean-Marc Devos dont je vous ai déjà parlé ici.

Le mieux que je puisse faire pour vous faire comprendre à quel point l'auteur a une plume qui sait s'adapter à toute situation et qu'il sait changer de genre d'une histoire à l'autre, c'est de vous parler de chaque nouvelle.

Mode lent est une très courte nouvelle, mais l'auteur y aborde la vieillesse et la sénilité de façon plus contemporaine et philosophique tout en nous faisant basculer subtilement dans la SF. J'ai vraiment adoré cette histoire et la manière qu'a l'auteur de nous bousculer.

L'antre de la bête se déroule dans les années 1800 et le vocabulaire y est tout à fait différent, on se laisse porter par l'époque et par les échanges. On glisse vers de la SF horrifique et on sent que l'auteur maîtrise vraiment bien ce mélange, tant on ressent l'ambiance qu'il a créée.

Anamnèse est une nouvelle qui m'a énormément déroutée par sa chute. On suit un homme qui a des pertes de mémoires, ce qui semble assez banal, mais je vous rassure, avec l'auteur, rien n'est banal du tout. Il arrive toujours à nous surprendre et c'est, encore une fois, le cas ici.

Mon dragon et moi. Mais où l'auteur veut-il nous emmener avec un tel titre ? Rien qu'au titre, je sais ce que vous allez penser. Tu nous parles de SF et de dragon, mais ça ne colle pas. Et pourtant si. Southeast Jones nous plonge ici dans du space opéra et les dragons n'ont rien de ceux qu'on peut s'imaginer, ils sortent tout droit de l'imagination de l'auteur et ce n'est pas pour nous déplaire, bien au contraire. Encore une fois, on va avoir un bel effet de surprise.

Le temps des moissons va nous emmener auprès des zombies entre guillemets, car ils seront loin d'être ceux que vous rencontrez dans toutes les histoires du genre. Encore une fois, ici nous allons être dans l'originalité et nous allons être surpris par le chemin que l'auteur va nous faire prendre.

Dernière maison avant le paradis va nous emmener dans un petit coin perdu où tout va sembler très calme jusqu'au jour où un inconnu très mystérieux va frapper à une porte. Nous ne serons encore une fois pas au bout de nos surprises et nous allons nous laisser entraîner.

Épilogue est la dernière nouvelle, elle va très vite, mais nous emporte dans une autre dimension très originale.

Nous terminons sur un petit In Memoriam qui est un très bel hommage.

Bref, si vous cherchez de la diversité, si vous cherchez des histoires qui vous feront réfléchir à la mort, si vous aimez les plumes subtiles ou encore, si vous cherchez à découvrir des histoires complètement différentes l'une de l'autre, n'hésitez pas foncer sur ce recueil qui fait partie des romans à découvrir.
Lien : https://geek-o-polis.com/202..
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Avec ce recueil de nouvelles, tout est expliqué dans le titre : sept nouvelles donc comme autant de manière de nous parler de la mort. Un thème riche que l'auteur a réussi à aborder de manières très différentes avec des textes étonnants, sensibles, gênants ou surprenant, prenant souvent le contre-pied du lecteur, ce fut une belle découverte même si certains textes m'ont plus marqués que d'autres.

Monde lent

Peut-être ma préférée du recueil, un récit qui m'a beaucoup fait pensé au Nexus du Dr Erdmann de Nancy Kress et qui nous parle de vieillesse comme un nouveau stade de l'évolution. Une nouvelle étonnante car la vieillesse reste un thème peu abordé de cette manière dans les littératures de l'Imaginaire et émouvant par le témoignage de cet homme à l'aube d'un changement décisif. La mort n'est-elle finalement qu'une évolution ?
L'antre de la bête

Changement radical de style avec un récit horrifique ayant des accents lovecraftiens qui ne laisse pas indifférents. On retrouve un homme qui vivant ses derniers mois veut libérer sa conscience d'un fardeau devenu trop lourd à porter. Mélange d'horreurs anciennes et d'hommes aux prises avec des forces plus grandes qu'eux, cette nouvelle à l'atmosphère oppressante démontre que la mort est parfois une libération.

Anamnèse

Un texte déroutant d'un homme qui perd pied... Anamnèse est le genre de texte qui se dévoile une fois que l'on a lu la fin puis que l'on a repris le texte depuis le début. La nouvelle qui m'a le plus surprise, une belle réussite.

Mon dragon et moi

Avec cette nouvelle on plonge en plein space-opera. Les dragons existent et sont une espèce extraterrestre amicale que l'Homme dans sa profonde bienveillance va s'empresser d'apprendre à braconner et à tuer. Une nouvelle où transperce la cupidité de l'Humanité mais aussi l'espoir que celle-ci soit capable de grandir. C'est aussi une nouvelle sur les rêves qui se réalisent, touchant.

Le temps des moissons

Nous voilà plonger en pleine apocalypse zombiesque... même si ces zombies là sont bien différents de ceux de Romero. L'apocalypse nous est retracée par l'intermédiaire d'un savant ayant travaillé et expérimenté durant des années sur le Syndrome de Résurrection Latente pour le gouvernement des USA. Un récit qui aurait pu être classique mais dont la fin en forme de twist change complètement l'impression du lecteur sur le texte. Bien trouvé.
Dernière maison avant le paradis

Un homme vit reclus dans sa ferme loin de la ville qu'il déteste et seul depuis la mort de sa femme. C'est lors d'une journée de canicule qu'un inconnu frappe à sa porte et lui fait une proposition inattendu. Moral : il faut profiter du jour présent, on ne sait pas de quoi demain sera fait ! Sans être ma nouvelle préférée, je l'ai trouvé très rafraichissante.

Epilogue

Une bande d'amis fêtent leur quatorzième fin du monde. Trente ans qu'ils font se genre de fête et chaque fois la prétendu fin du monde n'est pas au rendez-vous. Une nouvelle aux accents de 4e dimension assez bien trouvée.

Au final, je suis ravie d'avoir cédé à la tentation. Ce recueil de nouvelles qui regroupe sept textes autour du thème de la mort a été une bonne lecture. Je n'ai peut être pas accroché à chaque nouvelle mais Monde lent et Anamnèse valent clairement le détour et plusieurs textes qui proposent une adaptation de classiques avec un twist final sont des récits assez bluffants. Une belle lecture pour le #projetMaki.
Lien : https://chutmamanlit.blogspo..
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📜Mon ressenti 📜
Je voudrais, tout d'abord, remercier @damecouette qui m'a dirigée vers ce Service Presse. Et bien entendu l'auteur Paul Southeast Jones pour sa confiance😊.

Bon comment dire.... Déjà je suis encore sortie de ma zone de confort, car les histoires sur la mort, la maladie, la vieillesse sont pour moi difficiles à lire. Mais j'étais très attirée par la couverture, bien que macabre et une once de curiosité qui me titillait. 😊

Bref je me suis lancée et pas de regrets !!! Des nouvelles différentes, percutantes ou pas, de la SF, des bestioles bizarres, des maladies connues, des styles d'écritures différents....
Ces 7 morts ne vous laisseront pas indifférents, certes il y a des nouvelles qu'il faudra que je relise car je pense être passée "à côté" mais justement çà va me permettre de mieux m'imprégner de l'atmosphère de ce recueil si particulier.

💀A découvrir💀
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Nous étions si souvent réunis qu’on eut pu nous croire de la même famille. 2012 avait été une première, le monde avait continué de tourner, pas toujours très rond, mais nous étions encore là, ensemble, pour le pire et le meilleur. J’ai toujours pensé que ce ne serait pas Dieu, ou la nature, ou même un géocroiseur qui causerait notre disparition, mais bien l’homme et sa folie. Qu’importe le moyen : le feu nucléaire, la guerre bactériologique, ou plus vraisemblablement la destruction de notre environnement, la machine était en route, et rien ne pourrait l’arrêter. Nous n’avions tous qu’un vœu : celui de ne plus être là lorsque cela arriverait.
Épilogue
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Vivante ou inanimée, l’existence de toute chose n’est qu’une perpétuelle altération. Tout se déchire, s’enchevêtre, se décompose et se réagence jusqu’à créer ad infinitum de nouvelles ramifications en fonction d’événements, directs ou indirects, où la causalité elle-même est remise en question. Explorer toutes les probabilités d’un tel univers semble impossible sans sombrer dans la démence. Se défaire de la raison reste peut-être la seule alternative pour espérer comprendre une infime partie du « Grand Tout », avant d’avoir l’esprit liquéfié par la connaissance ultime.
Monde lent
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L’existence peut se résumer en trois étapes : la naissance, la vie et la mort ; bien que seules la première et la dernière aient une réelle importance. À l’échelle d’un univers que l’on suppose infini et dont la durée de vie est, de notre point de vue humain, ce qui se rapproche le plus de l’éternité, tout ce qui se passe entre les deux n’est qu’une succession de points de détail insignifiants.
Le temps des moissons
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eci est une enregistrement vocal automatique déclenché par l'ouverture du coffre que vous tenez entre les mains. Celui-ci contient quatre cristaux mnémoniques sur lesquels sont psychogravés l'intégralité de mes recherches, ainsi que le compte rendu détaillé des travaux entrepris pour mettre fin au fléau S.R.L. Ce message sera répété en boucle dans les langues suivantes : anglais, français et espagnol. Nous sommes le 24 Septembre 2045, ceci est mon histoire.
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Et si parfois leurs yeux semblent se perdre dans le vide, c’est parce qu’ils regardent un ailleurs qui vous est inconcevable.
Monde lent
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