Alors que j'ai adoré, voire encensé, les précédents livres de l'auteur, je me montre beaucoup moins enthousiaste sur celui-ci. Entre les passages sur les écrits insipides d'Ellie Pascoe (plongés dans l'Iliade) et « Les papiers de la sibylle » effectivement… sibyllins qui cassent le rythme de l'histoire, je me suis pour la première fois un peu ennuyée avec cet auteur. Par ailleurs, je conseille au lecteur de lire la série Dalziel et Pascoe dans l'ordre car l'auteur a la mauvaise idée ici de révéler le nom de l'assassin d'un précédent livre («
Leçons de meurtre »). Néanmoins, j'ai retrouvé dans le reste du roman ces qualités que je prise chez
Réginald Hill : son érudition, son humour piquant et l'élégance de son écriture contrastant génialement avec les portraits acérés de ses personnages. Il aurait fallu épurer ce roman pour pouvoir mieux l'apprécier.