Nic Sirkis a toujours aimé VVG, d'ailleurs, à 8 ans elle le copiait déjà, comme en témoignerait la couverture de ce livre, il y aurait même eu, du reste un portrait du Père Tanguy (on n'en saura pas plus) dans la salle à manger familiale qui aurait alimenté sa passion…
Si bien que lorsque l'occasion s'est présentée lors de ses études universitaire de plancher sur son cher peintre, elle s'est lancée à corps perdu dans l'étude de sa correspondance pour y chercher les raisons de cette passion, ce qui a donné ce petit bouquin.
Devant tant d'enthousiasme, je m'attendais à tout autre chose. Car, après une introduction où elle se propose par l'étude de la correspondance de l'artiste, de dégager sa démarche artistique, on n'aboutit qu'à une reproduction pure et simple de lettres sur trois périodes : hollandaises, provençale et auversoise, brut de décoffrage, sans aucun commentaire ou analyse…
Ma foi, ce n'était pas inintéressant à lire, parce que VVG ne saurait l'être, et j'ai eu plaisir à cette lecture, mais j'attendais en vain quelques commentaires personnels de l'auteure…
Enfin, pour finir cette somme épistolaire, elle nous livre en une dizaine de pages, sur une petite centaine que comporte l'ouvrage, une analyse des vocables utilisés par l'artiste dans ses lettres, « analyse du vocabulaire du peintre », une sorte de nuages de mots comme issu tout droit d'un générateur du même nom, dont les brefs commentaires m'ont laissée sur ma faim.
Sans plus.