Miku poursuit son éducation avec l'intendant dans ce deuxième tome de Teach me more, mais à force de contacts sensuels et de marques d'attention, elle commence peu à peu à développer des sentiments amoureux à son égard.
Enfin, quand je dis « à force », comprenez par là qu'ils se revoient pour la première fois au bout d'une semaine, et qu'elle est déjà sous son charme. Dans la catégorie « développement de personnages à coucher dehors », ce manga se place en assez bonne position.
Ce tome est malgré tout un tantinet moins mauvais que le précédent, déjà parce qu'il voit un peu plus loin que les attouchements auxquels se livrent les protagonistes (je reviendrai sur le « les », et sur les attouchements aussi, d'ailleurs).
On en apprend plus sur le quotidien de Miku, ses différents emplois et ses efforts désespérés pour rembourser les dettes de son père. Ça ne suffit pas à la rendre attachante, mais grâce à ça, elle gagne une part d'humanité, là où, jusqu'ici, une poupée gonflable aurait tout aussi bien pu tenir son rôle.
Et donc, pour ce qui est de son apprentissage de future maîtresse… J'ai mal à mon exemplaire d'Histoire d'O. Et pour la poitrine de l'héroïne, aussi. Car oui, à deux-trois détails près (qui consistent essentiellement à savoir comment savourer une coupe de champagne), ses leçons se terminent souvent coincée contre un mur, avec l'intendant qui lui pétrit les seins. Que d'érotisme !
Et elle, qu'est-ce qu'elle fait ? Rien. Absolument rien. Alors, peut-être que c'est la culture japonaise qui veut ça, que les filles se laissent toucher sans jamais qu'il soit attendu qu'elles rendent la pareille, mais Miku n'en paraît que plus passive et inintéressante à mes yeux.
J'ai encore un tome dans ma PAL, qui sera le dernier que je lirai. Et si j'en crois l'extrait de Teach me love présent à la fin du volume, il vaut mieux que j'évite également cette série, qui m'avait pourtant attirée à première vue. Les oeuvres de cette mangaka ne sont vraisemblablement pas faites pour moi.
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