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The Earl and the Fairy tome 1 sur 4
EAN : 9782723486057
192 pages
Glénat (19/09/2012)
3.48/5   45 notes
Résumé :
Lydia Carlton est une doctoresse des fées vivant dans l’Angleterre victorienne. Elle tient son métier de sa capacité unique à voir et communiquer avec les êtres féeriques. En faisant un voyage en direction de Londres, elle fait la rencontre du séduisant Edgar J. C. Ashenberg. Apprenant que ce dernier est à la recherche d’un trésor qui s’avère être une épée légendaire, Lydia se décide, un peu sous la contrainte, à le suivre dans son long voyage. Leur périple va vite ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Gardant un bon souvenir de l'animé que je pense d'ailleurs revoir, j'avais très envie de découvrir le manga, lui-même adapté d'une série de romans de Mizue Tani non traduits à ce jour en français. Pour une fois, je vous propose donc une chronique générale, sans spoiler, sur les quatre tomes que j'ai enchaînés. Il faut dire qu'on est ici dans une série divertissante qui aborde parfois des thèmes durs, mais qui conserve une belle part de légèreté grâce à des personnages hauts en couleur.

Certains lecteurs pourront trouver le manga parfois un peu niais, notre héroïne étant du genre naïf, mais pour ma part, je l'ai trouvé bien plus adorable et mignon que niais. Car si c'est vrai que Lydia peut avoir tendance à se laisser manipuler par Edgar, elle se révèle également touchante, gentille, altruiste et très intelligente. Ainsi, si elle est prompte à aider les autres, bien souvent à ses risques et périls, elle n'en demeure pas moins une jeune femme de caractère qui sait mettre des barrières, se faire entendre et comprendre, notamment auprès d'un Comte ayant tendance à lui mentir et à la manipuler.

Un comportement dont on comprend les raisons à mesure que l'on découvre son passé ; un passé difficile, Edgar ayant été vendu plus jeune, avant d'avoir vu ses camarades d'infortune se faire tuer par un homme sur lequel on n'obtiendra jamais vraiment d'information. Mais le manga étant l'adaptation d'une série de romans, j'imagine qu'il a été impossible en seulement quatre mangas de retranscrire toute l'histoire. C'est d'ailleurs assez frustrant, car une fois la dernière pas tournée, on peut avoir le sentiment que certains événements, personnages et axes auraient mérité d'être approfondis… Notamment la personnalité de l'homme qui a tourmenté Edgar, qui a l'air d'être un être cruel et abject, mais dont on ne connaît pas l'étendue de la perfidie.

Quoi qu'il en soit, nul doute que sa rencontre avec ce monstre à visage d'homme ait profondément changé Edgar qui, derrière un physique avenant et une tendance au badinage, cache un être complexe. Un homme capable de douceur et de gentillesse, mais aussi un homme en quête de vengeance, capable de tuer, de traquer et de mettre en péril Lydia, malgré l'affection qu'il semble lui porter. Il est intéressant de voir les liens entre les deux personnages se développer, entre mensonges, méfiances, rapprochements et secrets. Pour ma part, j'ai aimé la relation qui se noue entre eux, la manière dont Edgar taquine Lydia, mais aussi tous ces petits gestes qui nous prouvent, avec subtilité, que tout n'est pas que comédie. Ainsi, la sincérité, la chaleur et la bonté de la jeune femme ont réussi à le toucher bien plus qu'il ne l'avait escompté.

Tout au long des quatre tomes, il y a des regards et des gestes tendres, mais ne vous attendez pas à des scènes centrées sur la romance en tant que telle. On sent qu'il y a un potentiel, qu'il se passe quelque chose entre les deux personnages, assez d'ailleurs pour éveiller notre intérêt et nous faire ressentir leur attraction, mais rien de compromettant ou de trop tonitruant. Et pourtant, on peut dire qu'Edgar n'est pas avare en tentatives de rapprochement… C'est d'ailleurs, ce que j'ai apprécié dans cette série : certes Lydia est dépeinte comme naïve, mais elle possède assez d'esprit de conservation et de bon sens pour ne pas tomber dans les bras du premier venu, ou d'un homme qui ne cesse de lui mentir. Une main de fer dans un gant de velours… cette expression la décrit assez bien.

Ceci explique peut-être l'attachement que Nico lui porte. Fée ayant l'apparence d'un chat, ce personnage est savoureux à souhait. Quand il ne donne pas des ordres pour que son thé lui soit servi comme il l'aime, ou qu'il ne vérifie pas sa toilette, il sert de garde-fou à Lydia, dont il regrette le côté « bonne poire ». Là où son amie peut se révéler trop confiante et naïve, il se montre bien plus méfiant, voire parano. Vous aurez deviné qu'il n'est donc pas le plus grand fan d'Edgar, qu'il serait ravi de voir loin de Lydia. Parfois un peu râleur, capricieux et abrupt, Nico n'en demeure pas moins adorable, d'autant qu'il semble sincèrement s'inquiéter pour Lydia.

Au-delà des personnages que j'ai appréciés, du moins les deux protagonistes, les personnages secondaires manquant peut-être de substance, l'intérêt de cette série réside également dans le côté fantastique et folklorique. N'oublions pas que si Lydia et Edgar se sont rencontrés, c'est avant tout à cause (ou grâce) aux talents particuliers de la jeune fille. Docteur en féérie, comme sa mère avant elle, cette dernière est capable de parler aux fées, mais aussi d'interagir avec toutes sortes de créatures. Un talent qui lui vaut d'être ostracisée et pointée du doigt depuis qu'elle est enfant, mais sur lequel Edgar compte bien pour, entre autres, se faire reconnaître en tant que légitime descendant du Chevalier Bleu...

Je ne développerai pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte, mais je peux néanmoins vous dire qu'en acceptant d'aider Edgar à retrouver un artefact magique, Lydia s'est lancée dans une aventure dont elle n'avait pas mesuré tous les dangers. Une aventure qui la fera parfois douter et la poussera dans ses retranchements, mais qui va surtout lui permettre de gagner confiance en elle, de développer ses compétences, et d'acquérir une certaine maturité. Au fil des pages et des tomes, les lecteurs prennent ainsi grand plaisir à la voir évoluer, mais aussi à utiliser ses connaissances au sujet du monde féérique. Des connaissances qui lui seront fort utiles pour faire face aux différentes créatures croisant sa route et celle de ses amis et alliés.

Quant aux illustrations d'Ayuko, j'en ai apprécié la rondeur et la douceur ! Mais c'est probablement l'art du cadrage de la mangaka, et sa faculté à exprimer tout un panel d'émotions sans surcharger les cases et les décors, qui m'a le plus convaincue. le tout est dynamique et extrêmement agréable à admirer.

En conclusion, si vous aimez l'Angleterre victorienne, le petit peuple, les histoires de vengeance et de haine, et les personnages auxquels on ne peut s'empêcher de s'attacher, The Earl and the Fairy de Mizue Tani devrait vous plaire. Entre le mystère, l'aventure, les différentes créatures, les dangers, les secrets, la manipulation et des sentiments qui se développent au fil des péripéties, vous ne devriez pas voir le temps passer !
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Manga découvert grâce à sa belle couverture lors d'un furetage sur Priceminister !

La lecture de ce tome a été sympathique mais je ne pense pas continuer avec la suite de la série. Même si j'aime les histoires compliquées, celle-ci l'est trop à cause des différents personnages qui ne jouent pas franc-jeu et je n'aime pas ce type d'ambiance. J'ai également trouvé que le métier de miss Lydia n'est pas assez mis en avant alors qu'il semble très intéressant. On ne voit ainsi que quelques bribes de la magie ambiante au début du tome et grâce à la compagnie très spéciale du chat de miss Lydia. Tout le reste n'est que combats peu clairs, passés sombres et intrigues bizarres ; que cache donc cette épée en réalité ? Histoire un peu trop longuette pour moi donc surtout que la série ne compte que 4 tomes...

Les graphismes sont agréables avec beaucoup de visages tronqués pour nous montrer les différentes expressions des personnages. Les paysages sont rarement mis car la mangaka a accès son graphisme sur les personnages et leurs visages. Les graphismes sont très clairs (dans le sens « peu de couleurs ») mais les combats paraissent avoir été fait à la va-vite car ils manquent de clarté. Ce manga semble être tiré d'un roman mais je ne sais même pas si cela me donne envie de découvrir celui-ci, surtout s'il n'est pas traduit en français. Chose originale néanmoins, l'histoire se déroule en Angleterre puis en Irlande comme semble le laisser supposer la fin de ce tome.

Comme vous l'aurez compris, la lecture de ce tome a été agréable mais sans plus. Cela ne me donne pas envie de découvrir cette série en son entier. Je vous conseille néanmoins de la découvrir si vous êtes plus amateurs de shojo que moi !

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Bilan mitigé pour ce premier tome de la saga The earl and the fairy. Pourtant le résumé et l'intrigue s'annonçaient prometteurs. Je m'explique.

J'étais pressée de débuter ma lecture et j'ai de suite été charmé par Lydia, cette doctoresse des fées : "Autrefois ma mère était docteur en féérie... mais elle est morte quand j'étais petite. Il y a plus de vingt ans de cela, avant de se marier avec mon père, elle vivait sur une île au nord... elle donnait des conseils aux villageois pour qu'ils vivent en harmonie auprès des fées.
Avec elle j'ai appris leurs moeurs et à les différencier. Comment les fréquenter... les règles à respecter...
Elle m'a vraiment appris toutes sortes de choses.
Ce savoir précieux.... est l'héritage qu'elle m'a laissé." Lydia, nous présente son petit monde, nous raconte comment il est difficile de ne pas être prise pour une folle, car personne ne voit les fées comme elle le peut. Et puis, elle fait la connaissance d'Edgar et j'ai trouvé que tout devenait extrêmement confus. Avec le recul, j'ai encore plus ce sentiment car il se passe très peu de chose. Peut-être que toutes les pièces du puzzle s'emboitent lorsque l'on avance dans la saga mais ce premier tome est plutôt difficile. le scenario de la rencontre entre les deux personnages est aussi un peu tiré par les cheveux mais bon passons.....

Malgré tout ça, les dessins sont agréables et bien travaillés ce qui rend la lecture un peu plus fluide. Je continuerai la lecture du deuxième tome avec sans doute un petit a priori ou peut-etre que l'anime me conviendrait plus..... Affaire a suivre en tout cas.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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J'ai découvert Ayuko avec deux recueils de nouvelles, Proche Horizon et Souvenirs de Demain, et c'est un vrai plaisir de retrouver ses dessins pour ce premier volume de The Earl and the Fairy.

Comme c'est un premier tome, beaucoup de choses sont mises en place. On découvre ainsi un univers où les fées existent (même si la plupart des gens le nie) et des personnages énigmatiques : Lydia, docteur en féérie qui débute dans cette carrière peu reconnue, et Edgar, comte de retour en Angleterre et à la recherche de l'épée lui permettant de prouver son ascendance.Edgar, est plein d'ambiguïtés au point qu'on a du mal, à l'instar de Lydia, à déterminer si on a affaire à un gentil ou à un méchant. Cette confusion se retrouve dans toute l'intrigue qui m'a paru parfois un peu brouillonne.

Je vais lire le deuxième tome sans attendre pour tenter d'avoir les réponses aux mystères entourant la quête de l'épée de Mellow.
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[Chronique pour l'ensemble de la série]

Juste après avoir déménagé, je m'interrogeais sur l'intérêt de m'inscrire à la médiathèque. Vu les découvertes très sympathiques que j'y ai faite et le plaisir que j'ai à y déambuler (sans tentation d'acheter !), je suis bien contente de l'avoir fait ! Surtout que sans ça, je serai peut-être passée à côté, POUR TOUJOURS, de ce manga qui m'a beaucoup plu, mis en dessin par Ayuko d'après des romans de Mizue Tani : The Earl and the Fairy.

Nous y suivons Lydia Carlton, qui est docteur en féerie. Depuis toujours, elle voit les fées et peut communiquer avec elles, mais dans l'Angleterre victorienne où elle vit, elle a souvent été ostracisée, et ses pouvoirs sont rarement requis… Son rôle est pourtant essentiel pour permettre aux humains et aux fées de cohabiter. En faisant un voyage en direction de Londres, elle fait la rencontre d'Edgar, qui est à la recherche d'un trésor qui s'avère être une épée légendaire. Lydia se décide, un peu sous la contrainte, à l'aider dans ses recherches.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce manga. Je regrette d'ailleurs que les romans dont il s'inspire n'existent pas en français, j'aimerais beaucoup les lire et poursuivre ainsi les aventures de Lydia, Edgar et Nico ! Nico, c'est une fée qui a une apparence de chat aristo, souvent bougon, mais un allié précieux pour Lydia. Quoique très peu fidèle du point de vue historique, ce manga est tout de même un beau mélange de genres entre aventure, fantastique et histoire. Les dessins et costumes sont très jolis, et le coup de crayon d'Ayuko nous plonge rapidement dans l'univers et dans l'intrigue, nous permettant aussi de vite nous attacher aux personnages. Bonus pour les couvertures, vraiment très belles et dans l'ambiance du manga.

Lydia attire facilement la sympathie. Ses cheveux couleur rouille ne plaisent pas, pas plus que son ascendance : sa mère était aussi docteur en féerie et ne s'en cachait pas. Si certains profitaient de ses services, beaucoup la conspuaient, et son décès a laissé sa fille très seule. Malgré tout elle est forte, va de l'avant, et même si elle commet des bévues, elle fait des efforts, rattrape ses erreurs. Nico m'a plu dès le début (c'est un chat en même temps, il faut y aller fort pour qu'un chat ne me plaise pas !). Il apporte une bonne touche d'humour et sert de conseiller à Lydia – mais je n'irai pas jusqu'à dire qu'il est la voix de la raison. Quant à Edgar, c'est un personnage d'apparence enjoué mais en réalité torturé, assez classique, qui m'a plu bien que ces 4 tomes ne lui laissent pas complètement le temps de s'ouvrir.

C'est là mon principal reproche : cette série est trop courte ! On y prend vite goût, et c'est trop vite fini. La fin est très ouverte. le lecteur a son idée sur la suite des événements, mais on en veut plus. Je suis sûre que Lydia et Edgar vont vivre plein d'autres aventures. En bref, un très bon petit manga, qui nous a plu autant à moi qu'à mon chéri, et que je vous conseille !
Lien : https://withoutmuchinterest...
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critiques presse (2)
BoDoi
03 avril 2013
Malgré un découpage gracieux et élégant, et de beaux dessins qui renforcent l’ambiance magique, la narration est déplaisante. L’histoire semble tenir la route, mais tout est beaucoup trop brouillon et fouillis pour qu’on s’y retrouve et qu’on l’apprécie réellement.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Sceneario
23 octobre 2012
L’ensemble est mis en image de façon raffinée et très classique. L’auteur n’a pas toujours le souci du détail, mais réalise des personnages élégants, parfaitement en phase avec le style du récit. Il en résulte un manga de bonne facture, prometteur, qui donne envie de connaître la suite.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
– Dis Nico, tu saurais comment faire, toi, pour expliquer aux gens en quoi consiste le travail d’un docteur en féérie ?
– Y a pas grand-chose à faire. Autrefois on trouvait les docteurs en féérie partout. Tout le monde faisait appel à eux pour régler les problèmes tournant autour des fées. Mais aujourd’hui… on peut dire que cette période est révolue.
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- Dis donc... tu ne me prendrais pas pour une sorcière ou un truc du genre par hasard ?! Ma seule arme, c'est mon savoir sur les fées et mon talent de négociatrice.
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Autrefois ma mère était docteur en féérie... mais elle est morte quand j'étais petite. Il y a plus de vingt ans de cela, avant de se marier avec mon père, elle vivait sur une île au nord... elle donnait des conseils aux villageois pour qu'ils vivent en harmonie auprès des fées.
Avec elle j'ai appris leurs moeurs et à les différencier. Comment les fréquenter... les règles à respecter...
Elle m'a vraiment appris toutes sortes de choses.
Ce savoir précieux.... est l'héritage qu'elle m'a laissé.
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Ne m'abandonne pas... Lydia !
Si mon dernier espoir disparaissait... rester en vie ne ferait que prolonger ma douleur.
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Il croit qu'un chat , ça ne parle pas. Avec un tel cerveau, il n'est pas près de voir les fées. Quand je pense qu'un type pareil se prétend de la lignée du Chevalier bleu! Non mais quelle blague...
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