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EAN : 9782213606279
367 pages
Fayard - Bibliothèque Nationale de France (01/12/1999)
5/5   1 notes
Résumé :
En convoquant toutes les utopies dans les domaines de la pensée, de l'art ou de l'invention, voici un magnifique éloge à l'imaginaire, tempéré par les monstres et les terreurs du totalitarisme qu'engendre au XXe siècle le passage de l'imaginaire à la réalité. Une contribution majeure au débat sur la construction du monde à venir.
Cet ouvrage a été publié à l’occasion de l’exposition « Utopie : la quête de la société idéale en Occident » présentée à la Bibliot... >Voir plus
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Le socialisme, et le communisme en particulier, est la forme caractéristique qu'ont revêtue les aspirations utopiques dans le monde moderne. Autrement dit, si nous convenons que l'"utopisme", par opposition à la tradition utopique littéraire, représente le désir d'une société bien meilleure, où la réglementation des rapports de production et de propriété est une base déterminante de l'ordre social, le socialisme est la principale forme que ce désir à pris au XIXe et au XXe siècles.
Socialisme et utopie, p. 205. 
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Antonio Averlino, dit Filarete
Codex Magliabecchianus
41x29 cm
Florence, Biblioteca Nazionale
Dans ce long traité, Filarete décrit Sforzinda, ainsi nommée en l'honneur de son mécène, Francesco Sforza, et souvent considérée comme la première cité idéale complète de la Renaissance. Créé par la superposition de deux carrés dans un cercle et de seize rues rayonnant autour d'un point central, le plan contient trois piazze focales destinées au palais du prince, à la cathédrale et enfin au marché et aux marchands. Ainsi illustre-t-il clairement la structure du pouvoir à son époque. Le projet de cité imaginaire de Filarete est très détaillé et prévoit un hôtel des monnaies, une banque, des bains, des écoles, des prisons, un hôpital, des ateliers pour les artisans ainsi qu'une tour du "Vice et de la Vertu" de dix étages avec des salles de lecture et une maison de prostitution.
La cité comme exercice de style, p.127.
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Autant la définition du genre "utopie" ne va toujours pas de soi aujourd'hui, chez les historiens des idées comme de la littérature, autant la plupart des études comparées ou des anthologies qui ont été consacrées à ce genre et à sa possible histoire s'accordent à reconnaître au Critias de Platon le statut inaugural et quelque fois archétypique de premier récit utopique. Que l'auteur de ce petit récit inachevé qu'est le Critias soit un philosophe complique sans doute d'emblée la tâche des anthologistes ou des historiens. Il est en effet étonnant que l'origine d'une tradition fictive doive être imputée à un auteur qui faisait de la connaissance vraie de la réalité dans son ensemble la caractéristique même de ce qu'il avait entrepris d'instituer sous la dénomination de "philosophie".
L'Atlantide de Platon, l'utopie vraie, p. 94.
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Ainsi, les Amériques nouvellement découvertes furent tout d'abord perçues à travers le prisme des concepts anciens : images oniriques de sociétés idéales ou cauchemars d'une nature désertique et sauvage, infestée de toutes sortes de fléaux. "Car ce n'est pas vainement, mais pour bien des causes et raisons que l'on appelle ceci le Nouveau Monde ; non parce qu'on vient de le trouver, mais parce que, par ses habitants et par presque tout, il est comme les premiers temps de l'âge d'or", écrivait en 1535 celui qui aurait voulu réaliser l'utopie de More en Nouvelle Espagne, Vasco de Quiroga. Le rêve du Nouveau Monde, comme l'a observé John Elliot, demeurait un rêve européen.
L'utopie et le Nouveau Monde 1500-1700, p.104.
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La cité du Soleil de Tommaso Campanella, écrite en italien en 1602, ne fut publiée que vingt ans plus tard : comme on lui faisait valoir que son ouvrage imprimé en latin toucherait davantage de gens, Campanella prépara cette traduction, imprimée à Francfort en 1623. Alors que quinze copies manuscrites de la version italienne nous sont parvenues, et qu'il en existait au moins autant à l'aube du XVIIe siècle, les premières traductions de l'ouvrage de Campanella ont été pour la plupart réalisées d'après la traduction latine imprimée.
L'utopie et le Nouveau Monde, p. 117.

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