A.E. VanVogt. A la conquête de Kilber. 1985. J'ai Lu. 1985. 189 p. 1 étoile.
J'adore VanVogt. Je dois avoir lu une dizaine de ses romans, mes tous premiers comme jeune adulte il y a …bien longtemps 😊.
Donc j'étais bien disposé. Je m'apprêtais à jouir d'une bonne lecture…
La 4ème de couverture était alléchante.
Arrivé page 40, rien ne s'est encore passé qui ne pouvait être résumé en quelques pages. Désagréable impression de gaspillage.
Un récit qui se veut teinté d'humour…mais qui ne m'a jamais arraché l'ombre d'un sourire…
p. 90 : rien de compréhensible, rien n'avance. On en est toujours au même point : des tergiversations, des pensées, peu d'actions, pas d'émotions…
p. 103, je dépose le livre, é-coeu-rè, pour reprendre l'expression de F. Damiens dans Dikkenek le film incroyablement jouissif et déjanté (et pour moi encore meilleur que « c'est arrivé près de chez vous » avec B. Poelvoorde).
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Avoir des branchies, c'est un rêve et van Vogt l'a comblé.
De le bonne SF avec de la technologie, des extra- terrestres, des androïdes et un anti-héros alcoolodépendant, dont on ne sait si les aventures intergalactiques sont vécues ou imaginaires. Un récit bien mené, avec une forte dose d'humour et qui en dit long sur les capacités humaines à fantasmer le réel.
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Je ne sais pas si ça se voit, mais j'aime bien cet auteur.
Pourtant je ne me prive pas de dire qu'il n'est pas terrible sur le plan littéraire.
Eh bien je crois que c'est dans ce roman d'aventure, simple et réjouissant, que je trouve le plus réussi de ce côté là.
Pour une fois, pas d'énorme hypothèse sur la nature humaine, rien que des péripéties inimaginables et un personnage central profondément humain et plutôt attachant.
Voilà, c'est ce qui doit manquer aux personnages du grand VV, une bonne dose d'humanité.
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Ils avaient enfin découvert Craig dans un bar et étaient parvenus à l'entraîner au Golden Aquarium pour signer les chèques.
Le grand homme mince qui apparemment lui tenait compagnie - un nommé Eltrin - les accompagna sans trop discuter, sur la demande de Craig. Tandis que Gregson présentait les chèques à la signature, l'inconnu recula dans le fond de la pièce, jeta un coup d'oeil à la grande verrière qui donnait sur un des aquariums, et se mit à observer les trois hommes en train de travailler.
Frédéric Beigbeder vous dit pourquoi il aime Le monde des non-A de A.E. Van Vogt et San-Antonio de Frédéric Dard