Je sais pas

Un livre que j'ai trouvé assez conventionnel au début dans le style d'écriture. notamment. Puis les affaires se corsent ! Qui est diabolique dans cette histoire ? Même la petite Emma de 5 ans semble animée par de mauvaises intentions. Les thèmes de la manipulation, de la trahison, de la lâcheté sont les piliers de cette histoire sordide. L'enfance et l'adolescence en souffrance aussi, avec L'institutrice qui a été abandonnée par sa mère, schéma que l'on retrouvera avec Emma...

Lors d'uns sortie scolaire, Mylène l'instit se dispute avec la petite Emma. La petite fille s'enfuit dans les bois et Mylène part à sa recherche. Elle la retrouve coincée dans une galerie souterraine. Mylène s'y enfonce mais se retrouve coincée à son tour. Elle parviendra à hisser Emma hors du boyau. Aussitôt la petite fille disparaît et est retrouvée par les secours. Elle se tait au sujet de Mylène. Mais est-ce volontaire ou est-elle manipulée ?

Une histoire bien ficelée malgré un style d'écriture convenu.

Au cours d'une excursion scolaire dans la forêt, la petite Emma de 5 ans, disparaît après avoir fait des caprices et mis en ébullition ses amies de classe et ses professeurs. Mylène son institutrice part la rechercher avec ses collègues, non sans ronchonner. Désorientée, poursuivie par son éternel sentiment d'exclusion, elle finit par se perdre dans cet environnement où tout fait écho. Comme elle est diabétique, il y a souci car le temps est compté.

Ce thriller diabolique et cruel ne m'a pas lâchée une seule seconde. Il livre le portrait croisé d'une petite fille de 5 ans et de son institutrice, Emma et Mylène. Elles ne sont pas franchement sympathiques, loin s'en faut : revêches, peu empathiques… Elles entretiennent toutes deux un lien très fort avec leur papa.

C'est la fillette qui a attiré mon attention pendant la première partie, tant elle a mis mes nerfs en miettes. Puis, il y a eu un virage exceptionnel, et le roman a pris un angle un peu différent.

Maintenant que je vous ai dit le principal, voyez vous-même si le coeur vous dit de découvrir le reste. Il y a des moments du récit où je me suis dit que les faits manquaient de mesure, mais globalement, le livre m'a vraiment fait passer un bon moment, et j'ai aimé la cohérence générale. Cette auteure belge m'a étonnée par son intrépidité et je reviendrai vers elle.

J'ai dévoré ce suspense en peu de temps. Je reste perturbée par cette lecture.


J'ai été captivée par les personnages. Aucun n'est machiavélique, aucun n'est angélique, au premier abord. Ce sont souvent les évènements qui dirigent leurs comportements. L'auteure nous montre qu'un enchaînement de faits, peut nous conduire à des actions qui ne correspondent pas à notre nature. Elle montre également qu'il est difficile de savoir qui peut faire du mal, car il arrive que ce soient les circonstances qui conditionnent les actes. Avec des portraits psychologiques très précis, Barbara Abel nous triture le cerveau et nous perturbe.


Souvent, je me suis demandé ce que j'aurais fait à la place des protagonistes. Plusieurs fois, l'auteure m'a mis face à un dilemme. Une décision pouvait protéger un des personnages, mais être dramatique pour un autre. J'ai eu l'impression de vouloir choisir entre les uns et les autres. Je vivais un questionnement moral dérangeant.


Le dénouement m'a glacée. Les drames que peut engendrer l'ignorance de certains faits créent un malaise.


Cependant, à la fin de cette lecture, je ressens une frustration... La suite sur mon blog.


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Une famille "presque" sans histoire avec une charmante petite fille Emma âgée de 5 ans;
Une sortie scolaire en forêt et le drame, l'équipe enseignante a perdu Emma, les instituteurs partent a sa recherche et la retrouve mais Myléne , l'une des professeurs des écoles a à son tour disparu .
C'est terrible ce que peut faire la vengeance, jusqu'où l'humain peut aller , il y a aussi de la folie ;
c'est un bon thriller psychologique.

Une histoire sombre à tiroirs, dans laquelle se mêlent adultère, vengeances et secrets de famille. d'une écriture fluide et efficace, Barbara Abel nous plonge rapidement dans l ambiance noire et angoissante. On se doute bientôt que des rebondissements vont venir ternir le soulagement un temps ressenti.

Avec brio, les personnages nous mènent par le bout du nez, et laissent place à leurs plus terribles visages.

Un très bon thriller !

Au cours d'une sortie scolaire, Emma, petite fille de 5 ans, disparaît. Les enseignants, dont Mylène son institutrice, qui encadraient le groupe partent à sa recherche et très vite les forces de l'ordre prennent le relais. Mais alors qu'elle est, au grand soulagement de tous, finalement retrouvée, son institutrice, elle, manque à l'appel.
Ce roman est un concentré de sentiments divers : culpabilité, remord, amour, colère, vengeance. Il n'y a pas de violence mais une tension grandissante distillée par l'auteur. Une sorte de huis clos entre les personnages principaux et leurs batailles intérieures.
Pages après pages, Barbara Abel, joue avec notre impatience, ce besoin de savoir, jusqu'au dénouement perfide.
Pour ma part, premier roman de cette auteur, et agréable découverte, pour vous, je sais pas !

Voilà un bon petit roman belge que l'on dévore de la première à la dernière page.

le livre commence, d'une part, par l'histoire de Camille qui vit une histoire extra-conjugale avec Etienne et, d'autre part, par l'histoire d'enfants de classes de maternelles - dont Emma, la fille de Camille - qui partent en excursion dans les bois. le tout virant rapidement au drame.

Les différents éléments de l'intrigue se mettent habilement en place, le suspens est intense et l'écriture plus mature que dans ses précédents romans. Ce n'est pas encore, non plus, un roman psychologique profond mais on s'éloigne, positivement, du livre écrit tel un scénario de film.

Un bon petit moment de lecture…

Une famille sans histoires ou presque. le professeur Patrick Verdier, son épouse Camille et leur fille Emma, cinq ans. Jusqu'ici, elle a suivi « le chemin bucolique d'une vie sans histoires. » Seulement voilà, Camille aimerait ne pas mourir d'ennui. Aussi, pour pimenter ce quotidien trop lisse, cette femme discrète et raisonnable «dont la beauté, plastique comme intérieure, n'a pas encore révélé toute la mesure de sa puissance» va tromper son mari avec Étienne. Employé dans un restaurant, homme de caractère à la beauté virile, ce dernier jouit de davantage de liberté. Il n'a plus de femme et sa fille Mylène a déjà trouvé un débouché professionnel. Elle est institutrice et, comme souvent dans des petites villes, le hasard veut qu'elle s'occupe d'Emma.
Le destin de l'une et de l'autre va basculer lors d'une sortie scolaire. Après une altercation – Emma ne veut pas construire de cabane avec les autres élèves en présence de Mylène – la petite fille disparaît. Au moment de reprendre le bus pour rentrer, c'est le branle-bas de combat. Il faut essayer de retrouver Emma au plus vite, car la nuit va tomber. Les premières recherches restant vaines, il faut prévenir la police et les parents. Ce sera finalement Mylène qui découvrira la petite fille dans un trou, où elle finira par glisser également en voulant porter secours.
Désormais prisonnière dans ce piège, l'institutrice va parvenir à éjecter son élève hors de l'anfractuosité afin qu'elle puisse appeler de l'aide. Quand Emma rejoint ceux qui sont partis à sa recherche, c'est le soulagement général, même si Patrick menace de ne pas en rester là et de porter plainte contre la négligence coupable de l'établissement scolaire. Pour le capitaine Dupuis, l'affaire est classée. Il peut lever le camp avec ses hommes. Personne ne s'est encore rendu compte que Mylène manque à l'appel.
Étienne va s'inquiéter de l'absence inhabituelle de sa fille et demander à Dupuis de l'aide, même s'il ne porte pas vraiment les forces de l'ordre dans son coeur. Comme Emma, qui s'est blessée en tombant dans son trou, porte le foulard de Mylène comme pansement autour de son bras, on la presse de questions. Encore traumatisée, elle répond systématiquement «Je sais pas».
Et même si le policier, Étienne et Camille se doutent que la fille cache quelque chose, personne ne réussira à lui faire dire davantage que ces trois mots qui sonnent comme le coup de grâce pour Mylène. Car l'institutrice est diabétique et doit être secourue rapidement.
Mais le temps passe, les tensions s'exacerbent. Étienne fait désormais pression sur Camille pour que sa fille parle, sur la police qui devant tant de véhémence finit par fouiller dans le passé du cuisinier pour découvrir qu'il a déjà eu affaire à la justice. le malaise croît de page en page, car Barbara Abel a construit son thriller avec beaucoup de finesse, notamment en donnant à chaque fois au lecteur un coup d'avance.
On suit Mylène dans son trou, essayant de se sortir de son mauvais pas puis, en parallèle, l'enquête de la police, les efforts quasi désespérés d'Étienne pour tenter de retrouver son enfant (« Qu'importe l'âge de nos enfants, le monde s'écroule autour de nous lorsqu'ils sont dans la tourmente.») et ceux de Camille qui craint aussi que cette histoire ne fasse exploser son couple, que sa liaison ne finisse par éclater au grand jour. Dans ce maelstrom de sentiments et d'émotions, on en viendrait presque à oublier l'«innocente» fillette et la lourde chape de mystère qui l'entoure.
Comme on peut s'y attendre de la part d'un auteur aussi talentueux que Barbara Abel, l'épilogue va être riche de rebondissements.
Je sais que cela fait un peu cliché d'écrire qu'il est difficile de ne pas lâcher le livre avant la fin, mais c'est pourtant le cas. Je vous suggère d'essayer à votre tour…
Lien : https://collectiondelivres.w..

pendant une sortie scolaire Emma se perd en forêt. du haut de ses 5ans cette petite possède déjà un caractère bien affirmé et un tempérament colérique. D'importants moyens sont mis en place par les forces de l'ordre pour la retrouver. Lorsqu'elle réapparaît à la tombée de la nuit le soulagement est général mais de courte durée !
Les enquêteurs sont mal à l'aise face à cette petite au comportement énigmatique et par ses parents mal à l'aise... que cachent-ils ?

Après la duologie "après la fin" que j'avais bcp aimé j'ai retrouvé avec plaisir la plume de Barbara Abel ! Une fois de plus les personnages principaux ont un côté malsain et malaisant sans que l'on sache réellement pourquoi... jusqu'aux révélations finales 😬
Un thriller psychologique qui va vous faire réfléchir et voir les enfants différemment ! L'innocence ? Oui, ou pas ...

Et vous, vous connaissez cette autrice ? Ca vous tente ??

J'ignore où Barbara Abel puise l'inspiration et où se situe la source de son imagination.

Comme tout bon auteur, elle observe sans doute son environnement et ce qu'elle voit nourrit ses romans mais ce qui fait de Barbara Abel une auteure à part, c'est sa capacité à décrire les émotions.

Sous sa plume, chaque sentiment devient plus que réel. Amour, peur, colère…elle connaît les mots et sait comment les ordonner pour que l'amour fasse battre un coeur, que la peur torde un estomac ou que la colère étreigne un front. A chaque description, c'est comme un souvenir qui remonte à la surface et qui murmure : « Souviens-toi de ce que tu as ressenti à ce moment précis… c'était ça. C'était cet étau qui te serrait le coeur lorsque tu étais triste ou amoureuse, c'était les contractions de ton estomac qui se tordait lorsque tu avais peur. Tu n'avais pas les mots pour les décrire mais Barbara les a pour toi. »

Ce talent ou ce don, appelons-le comme nous voulons, fait des romans de Barbara Abel des morceaux de vies à part entière et ces fragments d'existences dont les protagonistes nous ressemblent tant sont riches de réalité.

Parce que Barbara Abel n'a pas peur de raconter l'humain. Elle est sans concession pour ses personnages. Nul n'est blanc ou noir, chacun est fait de nuances, même les fillettes de cinq ans. Elle a saisi l'essence même de ce qui nous construit et fait de nous des êtres si complexes.

Et puis Barbara ose. Elle ose emmener ses lecteurs sur des voies inconnues alors même qu'ils pensaient marcher sur des sentiers balisés. Elle ose leur montrer de parfaites petites familles mais n'a de cesse de les détruire. Barbara ose, jusqu'à la fin. Elle réussit à laisser pantois, à faire écarquiller les yeux et à inexorablement faire tomber les certitudes acquises.

« Je sais pas » est un roman jusqu'au-boutiste, comme son auteure. Il va au bout de son ambition et même au-delà parfois. Il présente le profil d'un « thriller domestique », style dans lequel Barbara Abel excelle mais il est plus complexe que cela au final. Il donne à réfléchir aux conséquences d'actes anodins ou de désirs assouvis. Il rapproche le drame de façon inquiétante, il le rend presque voisin.
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