Cet album est le premier de l'auteur libanais : Jorj A. Mhaya. Edité en arabe en 2011, il a connu un succès international à sa sortie. Merci à Denoël Graphic de nous permettre (enfin !) de le découvrir en français. C'est tout simplement magnifique, singulier, avec cette petite musique qui vous fait comprendre que l'on est face à une oeuvre d'importance !
Jorj A. Mhaya est né à Beyrouth pendant la guerre civile, il a été peintre avant d'être illustrateur et cela se voit ! L'attention qu'il porte à l'esthétique est très importante dans ce travail. Un soin tout particulier a été donné au moment de l'impression pour rendre toute la beauté des niveaux de gris. Une maîtrise incroyable pour l'oeuvre d'un débutant. Nous vous invitons à lire l'interview de lui sur le site de la Cité internationale de la bande dessinée, il nous raconte des histoires incroyables de sa première bande dessinée perdue en Syrie... A découvrir absolument.
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Il y a d'abord un titre intrigant.
Puis une couverture attirante et un feuilletage rapide qui révèle un vrai style visuel, original et personnel.
Enfin, il y a la curiosité d'une bande dessinée libainaise.
AUtant d'arguments qui m'ont poussé à découvrir ce titre.
Dès le premières pages, nous sommes plongés dans une ambiance à la "After Hours" de Scorcese. L'argument est assez similaire... un homme qui voudrait juste rentrer chez lui, mais qui se retrouve perdu dans les méandres d'une ville devenue folle.
L'univers est intéressant, visuellement original mais le récit se perd dans des dialogues ampoulés et des situations pas toujours très intéressantes. La mayonnaise ne prend jamais vraiment et je me retrouve face à un livre inabouti.
Dommage
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Des graphismes mi-réalistes mi-caricaturaux, avec du relief, des jeux sur l'éclairage et sur la perspective, un vrai style personnel.
L'intrigue, entre rêve, réalité, délire kafkaesque et onirisme glauque, nous plonge dans un univers particulier où le personnage principal tend vers l'oubli et la folie.
On n'est jamais sur de ce qui se passe : réalité ou imagination du personnage ? Mais un récit d'une grande beauté dans la forme comme dans le fond.
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Ce livre a une belle illustration et convient à l'histoire. Ce livre en vaut la peine
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OVNI graphique et narratif, Ville avoisinant la Terre, hypnotise, déroute et questionne autant qu'il dérange.
Lire la critique sur le site : BDGest
A trop vouloir rester dans le registre du rêve poisseux et troublant duquel on ne peut échapper, à trop multiplier les dialogues allusifs, les personnages déments et les rebondissements forcément improbables, il finit par lasser.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Que voilà un ouvrage étonnant : tant sur le plan du scénario, aussi kafkaïen que maîtrisé, que du dessin au lavis (dégradés de gris obtenus en diluant de l’encre), presque surréel.
Lire la critique sur le site : BDZoom
La folie est comme l'oubli : un don des dieux.