Il me semble que cet ouvrage soit plus principalement destiné à des lecteurs belges, car il faut avoir une certaine connaissance de l'histoire de la Belgique pour bien l'appréhender.
Moi qui aime les nouvelles, je n'ai pas retrouvé le piquant des petites histoires où la chute est très importante. Ces sombres récits parlent de colonialisme, de racisme, de médecine tropicale, de casques bleus, de tout et de n'importe quoi. Est-ce une autobiographie ou une fiction ? Sont-ce des histoires individuelles ou un récit chronologique ? Je n'ai pas su le déterminer. Je suis allée au bout de cette lecture car les dernières nouvelles étaient plus fraîches que les premières.
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En général, j'aime beaucoup le style des nouvelles, car on est vite rendu à l'essentiel de l'histoire, et le dénouement ne se fait pas attendre très longtemps. Souvent les histoires relatées dans un recueil de nouvelles sont surprenantes, et c'est là tout l'intérêt que j'y trouve. C'est pour tout cela que j'avais sélectionné ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique.
Or, je n'ai rien retrouvé de ce que j'aime dans les nouvelles dans ce recueil. Il y est trop fait référence à l'histoire de la Belgique, pour que cela soit compréhensible par un non Belge comme moi. D'autre part, le style est pompeux, avec des phrases interminables et du vocabulaire trop recherché, ce qui au final rend le texte incompréhensible de mon point de vue.
J'avoue ne pas avoir réussi à aller au bout de ce livre.
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Tout de même, il fut aussi des enseignants, des agents sanitaires, des administrateurs, paternalistes, soit, mais dévoués, sincères, convaincus d'instruire, soigner, organiser des hommes qu'ils avaient appris à aimer.
C’est que je me veux agnostique, c’est à dire athée pas trop sûr de son coup, la cervelle embourbée de sédiments catholiques charriés par mon éducation, qui me poussent à m’interroger, par exemple, sur la responsabilité de ce jeune Africain dans la veulerie où il s’enfonce. Des drogués, j’en examine chaque jour. Je n’ai pas à les traiter, ni même à les aider. Bêtement, à apprécier dans quelle mesure le délabrement de leur santé leur ouvre les maigres vannes de la sécurité sociale. Ce qui ne m’empêche pas d’entendre de leur bouche l’enchevêtrement de hasards, un mal-être, une absence, un désamour, une rencontre, un milieu, un caractère plus faible, ou plus indolent, qui pousse dans le tunnel et verrouille la porte.
Et de me demander où est la destinée, où la liberté.
Les bourses Les mieux remplies ne sont pas celles qui se dénouent le plus facilement.