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EAN : 9782200278618
144 pages
Armand Colin (13/06/2012)
4/5   1 notes
Résumé :
Panorama synthétique de la France du XVIIe siècle, cet outil de travail méthodologique est inédit et répond parfaitement aux besoins spécifiques des étudiants. L’auteur, professeur en classes préparatoires, a souhaité offrir un véritable complément aux cours et aux manuels de référence.
L’essentiel des connaissances, événements politiques, faits culturels et religieux, contexte social et économique, grandes figures de la période... s’appuie sur un choix de do... >Voir plus
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Les sources officielles se substituent à la réputation : l’écrit remplace alors la preuve orale. On peut également devenir noble, aussitôt ou au terme de quelques générations, par l’acquisition d’une charge, de justice notamment.
Le roi devient progressivement l’unique source de noblesse en garantissant, lui seul, l’équilibre du système de la distribution des « dignités ». Au titre de « fondateur » de noblesse, il veille donc à débusquer les faussaires, perturbateurs de cet ordre social voulu et imposé par lui.
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La ville est également un lieu de tensions où les révoltes sont fréquentes. Les soulèvements scandent les guerres protestantes du Languedoc, la Fronde y déploie ses principaux faits d’armes. Mais à trop insister sur les conflits urbains, on finit par oublier que la ville, le quartier, la rue, le voisinage produisent des dynamiques collectives, des manières d’être qui prennent corps dans les manifestations religieuses (processions, adoration, transport de reliques) et civiles (fêtes, défilé, banquets publics). Les sociabilités expriment aussi à travers les mouvements confraternels ou les communautés de métiers (jurandes) dont le monopole de l’activité constitue l’un des leviers de l’appartenance collective (qualification, prestige, préséance mais aussi mépris pour les métiers jugés « vils » et/ou « non qualifiés »)
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Les prérogatives des gouverneurs, tous appartenant aux plus hauts lignages, se réduisent à leur dimension militaire. Les parlements n’ont le droit de remontrance qu’une fois enregistrés les édits du roi. Afin de renforcer le contrôle sur un royaume troublé, le roi dépêche des maîtres des requêtes commissionnés par lui pour prendre toutes les mesures de police et de justice en son nom. Il n’hésite pas à interrompre le cours des chambres de justice, convoquées à l’occasion de manipulations financières douteuses, en 1597, 1601, 1605 et 1607, dont les juges sont pourtant désignés par le roi, pour atténuer les peines de ses « protégés ». Ces mises en scène n’ont d’autre ambition que de satisfaire le désir de vengeance populaire à l’encontre d’élites corrompues.
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Soucieux de s’arroger le monopole de la force et de la gloire qui en découle nécessairement, Louis XIV entame un processus de « royalisation » des armées. Il s’accapare la direction des affaires guerrières à l’exclusion des princes du sang à qui il ne confie plus de hauts commandements. La mainmise de l’État sur le fonctionnement organique se traduit par une plus grande efficacité logistique : régularité dans le versement de la solde, ravitaillement et renforcement de la discipline des armées, contre les pillages notamment.
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La ville est un tissu complexe d’enchevêtrement de structures institutionnelles qui ne se superposent pas toujours (circonscriptions fiscales, judiciaires, juridictionnelles, religieuses, etc.). On y rend la justice par le biais de cours souveraines, présidial, bailliages ou sénéchaussées et on y perçoit les impôts. En leur sommet, le Grand siècle voit s’imposer, au terme d’un processus qui est loin d’être linéaire et généralisé, une « oligarchie » de négociants qui monopolise les pouvoirs au sein du corps de ville.
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