AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,6

sur 48 notes
5
2 avis
4
5 avis
3
6 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le Passager Clandestin s'est tourné vers la publication de novellas de noms prestigieux de la SF (Marion Zimmer Bradley, Norman Spinrad entre autres). Cet opus-ci je l'ai découvert sur les présentoir des nouveautés de la bibliothèque. Je dois reconnaitre que la lecture du Printemps d'Helliconia ne m'a pas laissé un souvenir très positif. Là l'histoire qui a des points communs avec Les Monades Urbaines de Robert Silverberg m'a semblé pus intéressante que celle d'Helliconia.

Cette longue nouvelle est clairement un écrit d'anticipation. Aldiss envisage une solution à la surpopulation : enfermer une population dans un milieu confiné sans moyens contraceptifs. C'est étonnant si on veut réduire ou du moins gérer la surpopulation. Cette solution entraine un accroissement important de la population mais aussi un vieillissement accéléré de la population.

A l'intérieur se développe une société violente, très hiérarchisée et qui laisse une place importante au surnaturel. Là on peut se demander si les habitants ont véritablement développer des capacités psychiques ou bien ils donnent une interprétation surnaturelle à certains faits.

L'évolution de la population se fait sous le regard des scientifiques, occidentaux notamment. On retrouve cette idée de voyeurisme qu'il y avait dans le Printemps d'Helliconia. Les habitants de la tour sont sans contact avec l'extérieur sauf pour la diffusion de vidéos qui avec le temps entraine une certaine indifférence à l'intérieur de la tour.

Pour conclure c'est une nouvelle qui décrit un futur tel qu'il pourrait être et il est loin d'être idéal, juste un prolongement presque abouti de notre réalité actuelle. En plus de cela La Tour des damnés m'a donné envie de voir ce qu' Aldiss avait pu faire d'autre.
Lien : http://lecturesdechiwi.wordp..
Commenter  J’apprécie          80
En Inde est construit un gigantesque immeuble où des familles volontaires sont enfermées sans aucun moyen de contraception. La nourriture et l'eau sont fournies à volonté pour assurer leurs besoins vitaux.
Une société originale à la fois progressiste et cauchemardesque va se développer au fur et à mesure que la natalité augmente et que le cycle des générations s'accélère : miniaturisation géniale des produits de l'artisanat, découverte de capacités extra-sensorielles liées à la magie chamanique. Mais la vie est dure, régie par des gangs qui s'approprient les étages et se combattent entre eux et l'espérance de vie très courte induit une maturité paradoxalement toujours plus précoce.
Le monde extérieur fasciné et horrifié par sa création ne tardera pas à vouloir récupérer à son profit les avantages de l'expérience.

Dyschroniques, des Editions du Passager Clandestin, est une nouvelle collection de poche qui a pour vocation de réediter des nouvelles de science-fiction qui ont apporté une vision pertinente de faits de société toujours d'actualité. La collection comporte des textes de Philippe Curval, Murray Leinster, Norman Spinrad, Marion Zimmer Bradley.


Lien : http://mauvaisgenres.calice6..
Commenter  J’apprécie          61
Le début du livre est très prenant car le lecteur se retrouve plongé dans la vie de la tour. On commence par la tour à la fin, une fois vidée de ses habitants, puis l'auteur revient en arrière et nous plonge dans le quotidien des habitants durant l'expérience. Cela rend les conditions de vie, la surpopulation encore plus marquants. La suite est tout aussi intéressante, le lecteur va pouvoir observer les interactions entre une personne de l'extérieur et ces habitants vivant dans un milieu confiné. Par contre la fin est un peu décevante car elle se situe trop tôt dans le déroulement des évènements.

Le style de l'auteur est très efficace puisqu'en quelques mots il arrive à nous faire visualiser les conditions de vie dans cette tour infernale ou encore à nous faire comprendre les sentiments des personnages. Il est, de plus, très agréable à lire.

Difficile de parler d'un personnage en particulier, ils sont nombreux, reflet de la multitude qui peuple la tour. Les personnages de l'extérieur Dixit et Crawley sont bien entendu plus détaillés, puisqu'ils ont un rôle important à jouer dans l'avenir de la tour. Mais je garde une certaine affection pour cette multitude grouillante et anonyme.

J'ai particulièrement apprécié le début du livre, quand la vie dans la tour nous est présentée, que le décors est planté et qu'en même temps nous pouvons lire les réflexions d'une des personnes du dehors, Dixit. Je n'ai pas aimé les passages où l'auteur expliquait que cette expérience avait pu être menée sur des hindous, car du fait de leur religion ils acceptaient leur destin. Ceci dit "les races blanches" (dans le texte) en prennent aussi pour leur grade.

Voilà un texte bien cours, mais riche en idées et réflexions sur la société (l'éthique et la science, la capacité d'adaptation de l'homme, ou encore les problèmes de compréhension entre personnes ayant des modes de vie différents). J'en ai vraiment apprécié la lecture,d'autant plus que la mise en page est très agréable. Par contre j'ai regretté que l'auteur n'aille pas plus loin dans ses réflexions et ne prennent pas en compte la réinsertion des habitants de la tour une fois sortie de celle-ci. de plus les réflexions de l'auteur sur les Hindous m'ont dérangée. Je salue la présentation et notamment la "synchronique du texte" à la fin du livre qui introduise l'auteur et présente l'écriture du texte dans son contexte. C'est un vrai plus.
Lien : http://booksandme.canalblog...
Commenter  J’apprécie          40
Nous avons là une nouvelle de science-fiction qui, comme beaucoup, part d'une réalité et la modifie à peine pour rendre compte de certains faits actuels qui pourraient ou s'améliorer, ou dégénérer. Ici, il s'agit de faire face à l'important problème de surpopulation en Inde, notamment en fondant des cités verticales et en réduisant l'espérance de vie à plus de sa moitié.

Sans en dire plus, puisque la nouvelle ne tient après tout que sur cent pages, je regrette néanmoins qu'elle n'ait pas été plus développée. Son concept est fortement intéressant, tant dans l'expérience que dans ses résultats, et même si c'est très bien exposé ça manque parfois d'approfondissement pour répondre aux questions soulevées. Et surtout, l'histoire manque à mon sens d'une suite, d'une conclusion - qui ne figure que vaguement au tout début du livre. Cela reste malgré tout un excellent texte, à l'écriture impeccable et légèrement cynique, qui figure probablement dans les "intemporels" (sachant qu'il a été écrit en 1968). Sachant que nous avons toujours - voire de plus en plus - les mêmes préoccupations qu'à l'époque, il serait peut-être urgent de voir ce qui nous attend (peut-être).

(voir la critique intégrale sur le blog)
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
Commenter  J’apprécie          20
En Inde, une expérience est menée : construire une tour géante pour lutter contre la surpopulation. Au départ 1500 personnes y sont logées. 25 ans plus tard c'est 75 000 personnes qui s'entassent sur 50 étages répartis eux-même en 10 niveaux. Thomas Dixit un expert du CERGAFD (Centre Ethnographiques de Recherches sur les Groupes à Forte Densité) est envoyé dans la tour pour savoir si cette expérience est concluante, ou si à l'inverse il est nécessaire de la détruire.

Ce n'est pas le premier expert à y entrer, si ce n'est qu'aucun est revenu vivant. Une fois sur place il doit apporter la preuve que les habitants de la tour ont pu développer des capacités de perception extrasensorielle, habilitée qui intéresse grandement l'extérieur.

Ce que Thomas n'a pas prévu c'est de se heurter à certains habitants qui préfèrent rester dans cette tour et ne plus avoir le moindre contact avec l'extérieur. En 25 ans, les résidents ont su développer leur propre mode de vie , avec des chefs de clans (par niveau) et où l'esclavage est de retour. Ils en sont à la quatrième génération où il est possible vers l'âge de 10 ans d'avoir des enfants et où vous êtes considéré comme un vieillard à l'âge de 20 ans.

Les premières pages nous apprennent l'issue de l'histoire. le lecteur poursuit avec une découverte de quelques habitants de la tour et une description de celle-ci qui fait froid dans le dos. Brian Aldiss a réussi à me captiver et à m'emmener avec lui dans les couloirs sombres de cette tour. L'intrigue commence véritablement avec l'entrée de l'expert dans la tour et sa mission à accomplir.

De manière habile, Brian Aldiss démontre comment l'homme trouve des moyens détournés pour survivre à n'importe quel prix et comment il s'en accommode. C'est très bien vu.

Les éditions le passager clandestin ont su redonner une nouvelle vie à cette nouvelle d'anticipation, qui écrite en 1968 reste toujours lisible et d'actualité.
Lien : http://fromtheavenue.blogspo..
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (111) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4887 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}