C'est toujours plaisant de relire du
Jean-Paul Alègre. Il nous livre ici un thriller théâtral au Vatican. Kevin Ier (eh oui !) le nouveau Pape veut instituer le mariage des prêtres et donner l'exemple en épousant une jeune femme basque, journaliste de guerre. Fatalement, cela fait des vagues. Les complots les plus tordus se trament pour un dénouement déroutant. J'ai trouvé ça un peu lent dans le processus. C'est verbeux et bavard, mais c'est le jeu, par contre l'intrigue aurait pu se nouer plus rapidement et, pour le coup, se dénouer avec plus de langueur. Cela n'enlève rien à la qualité du travail. J'aimerais bien voir cette pièce sur scène !