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Michel Lebrun (Traducteur)
EAN : 9782221106426
210 pages
Robert Laffont (01/12/2005)
3.72/5   66 notes
Résumé :
Ce recueil de textes et pastiches humoristiques traite de sujets variés, tels que la nature de la relativité et la relativité de la nature, la menace ovniprésente des OVNI, ou la vie secrète de Madame Bovary et de son amant Kugelmass, de même, bien sûr, que des obsessions favorites de Woody Allen, partagées - il faut le dire - par nombre de ses fans: sexe, mort et religion.
Qu'il aborde la philosophie, la science, les grands évènements mondiaux ou la critique... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Il écrit comme il filme, Woody Allen, et c'est toujours succulent et très drôle.
Ce sont là seize textes traitant et secouant des sujets aussi divers que la mort, la fiction littéraire, la gastronomie branchée, la libido ou la médecine....
Avec le plaisir de rencontrer Abraham Lincoln et Madame Bovary en improbables situations! du "très lourd", comme on a l'accoutumée de dire maintenant.
De quoi passer d'excellents moments d'instructive poilades entre deux étapes littéraires moins folichonnes!
Destins tordus? Mais c'est de la balle!
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"Destins tordus" est l'un des livres les plus désopilants de Woody Allen. Je me souviens avoir éclaté de rire dès la première phrase de la première nouvelle, ce qui n'est pas si fréquent, du moins en ce qui me concerne, surtout lorsque l'on ne lit pas à haute voix. le livre est brillantissime d'intelligence. C'est enfoncer une porte ouverte de définir l'humour de Woody Allen comme étant dans la plus pure tradition de l'humour juif new-yorkais, souligner sa filiation avec Groucho Marx, mais enfin, il s'y ajoute une dimension de références culturelles très pointues, que ce soient littéraires, musicales, philosophiques... et je suis sûre que bien des références m'ont échappées. Tout l'art de Woody est de saupoudrer son humour d'un nuage de légèreté, de mélanger subtilement le sublime et le trivial, cocktail détonnant notamment dès que l'on approche les péripéties sexuelles, les fantasmes érotiques de l'auteur qui sont totalement irrésistibles. Enfin, je n'oublie pas de souligner une certaine férocité réjouissante dès que l'on aborde les rivages des intégrismes de tout ordre, religieux, sociaux, intellectuels... Woody n'épargne personne, et surtout pas lui-même.
J'ai trimballé mon exemplaire de "Destins tordus" pendant des années un peu partout, car je le gardais dans la boîte à gants de ma voiture pour affronter les éventuels embouteillages. Puis, un jour, un collègue de travail que j'appréciais beaucoup car c'était un être d'apparence légère et drôle qui rendait la vie de bureau plus agréable, a perdu sa femme après l'avoir accompagnée longtemps dans sa maladie. Quand il a été un peu mieux, je lui ai offert mon exemplaire de "Destins tordus", avec sa couverture un peu miteuse et ses pages cornées. Je crois que cela a remplacé avec justesse tous les mots maladroits de consolation que j'aurais pu lui adresser.
Lien : http://parures-de-petitebijo..
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Il est vrai qu'en général je n'apprécie pas trop les nouvelles. C'est un format qui ne me convient pas vraiment, il me faut souvent du temps pour entrer dans une histoire ou dans un style d'écriture.
Et puis alors j'ai peut-être perdu mon humour, parce que c'est à peine si j'ai souri quelques fois à la lecture de ce livre.
Peut-être est-ce ma lecture qui n'a pas convenu au style du livre, lu par petits morceaux, entrecoupé d'autres livres qui demandaient un effort intellectuel trop intense. Je n'ai pas trouvé ici la détente attendue.
Je crois même ne pas avoir compris certaines des nouvelles de cet ouvrage, beaucoup de choses m'ont échappé je pense.

La nouvelle que j'ai le plus apprécié est la dernière « Un amour complexe », traitant de la relation entre un homme, une femme et la mère de celle-ci. Elle met en scène, de manière absurde, la relation entre libido et psychanalyse. Et la chute est drôle et m'a bien plu.
Et pas seulement parce que c'est la fin de ce livre que je n'ai pas aimé…
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J'ai lu ce livre il y a déjà qqs années, je ne pourrais donc pas en faire une critique détaillée mais il me reste le souvenir d'avoir passé un moment très agréable à le lire. Autant certains de ses films sont assez mièvres voir horripilants et d'autres géniaux autant ce livre était une vraie confiserie d'humour noir. Mais je n'ai lu que celui ci donc je vais m'attaquer aux autres d'ici peu.
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Dans la même veine que "L'erreur est humaine", ce recueil de courtes nouvelles rappelle l'absurde des premiers films de Woody Allen.
Difficile de lire ce livre sans avoir envie de rire à chaque détour de page où les évènements décalés pleuvent sans discontinuer.

A lire et à relire !
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
A mi-chemin, toutefois, quelqu'un s'aperçoit qu'ils n'ont pas enterré le bon mort. De plus, ils ne connaissent même pas celui-là. La personne qu'ils ont enterré n'était pas morte, ni même malade puisqu'elle chantait la tyrolienne. Ils retournent au cimetière et exhument le pauvre homme, qui les menace de leur faire un procès, aussi lui proposent-ils de faire nettoyer son costume et de leur envoyer la facture du teinturier. Pendant ce temps, plus personne ne sait qui est mort au juste. L'orchestre continue de jouer pendant que l'on enterre successivement tous les hommes présents selon le principe que le seul qui ne protestera pas sera le mort. Mais il apparaît très vite que personne n'est mort, et maintenant il est trop tard pour se procurer un défunt, à cause du départ en vacances.
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Cloquet avait toujours été athée, mais quand le père Bernard, le prêtre, vint le soir, il lui demanda s'il avait encore le temps de se convertir.
Le Père Bernard secoua la tête.
-à cette époque de l'année, je crains que toutes les fois ne soient complètes. Le mieux que je puisse faire pour vous dans un délai aussi bref, c'est de donner un coup de fil et d'essayer de vous trouver une petite religion hindoue, mais j'aurai quand même besoin d'une photo d'identité.
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Ce négoce connaît un succès immédiat, et, dès 1850, Entwhistle est prospère, respecté et trompe sa femme avec un opossum femelle. Il a deux fils de Margaret Figg, l'un normal, l'autre débile léger bien qu'il soit difficile de faire la différence tant qu'on ne les a pas vus jouer au yo-yo.
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Une fois en Amérique, Needleman redevint un objet de controverse. Il publia d'abord son fameux "Que Faire si le non-être vous attaque subitement ?" puis son oeuvre classique sur la philosophie linguistique "L'essence n'est pas essentielle pour fonctionner", qui fut portée à l'écran sous le titre "Trente Secondes à Tokyo".
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"Le nazisme n'avait été pour lui qu'une simple réaction contre la philosophie académique, une position paradoxale adoptée principalement pour enquiquiner ses amis. Après quoi, il leur chatouillait le visage avec une feinte excitation et s'écriait "ah ! ah ! Poisson d'avril !"
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« ----, c’est long, surtout vers la fin. »

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