Mylène André/5
5 notes
Résumé :
A quelques semaines d'intervalle, la forêt de Mormal est le théâtre de deux morts par pendaison. Si le suicide ne fait aucun doute pour la première, des indices laissent à penser que la seconde serait un meurtre. Quelles conséquences ces deux décès ont-ils sur la population de Berlaimont, commune située en bordure de la forêt ? Le curé, la patronne du café, le médecin, la vieille bigote... tous étaient en contact avec les victimes ; tous ont un secret à dissimuler.<... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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André Mylène - "Les pendus de la forêt de Mormal" - Editions Ravet-Anceau, 2010 (ISBN 978-2-35973-132-3)
L'auteur est native de Maubeuge, et le bandeau publicitaire promettait "un été meurtrier dans l'Avesnois". Son texte constitue sans doute un bon exercice scolaire, mobilisant la technique des différentes intrigues se rejoignant peu à peu. Malheureusement, l'auteur succombe à des formulations grandiloquentes ou à des considérations qui se voudraient poétiques sans qu'elle en ait le talent. Par ailleurs, en dehors de la forêt évoquée en des lieux communs standardisés, rien dans ce texte n'évoque la moindre spécificité avesnoise, pas même l'unique occurrence de la "bonne drache" survenant au coin d'une phrase pour faire couleur locale.
Déception.
L'auteur est native de Maubeuge, et le bandeau publicitaire promettait "un été meurtrier dans l'Avesnois". Son texte constitue sans doute un bon exercice scolaire, mobilisant la technique des différentes intrigues se rejoignant peu à peu. Malheureusement, l'auteur succombe à des formulations grandiloquentes ou à des considérations qui se voudraient poétiques sans qu'elle en ait le talent. Par ailleurs, en dehors de la forêt évoquée en des lieux communs standardisés, rien dans ce texte n'évoque la moindre spécificité avesnoise, pas même l'unique occurrence de la "bonne drache" survenant au coin d'une phrase pour faire couleur locale.
Déception.
L'histoire commence par un jeune beurre de banlieue qui se trouve obliger d'aller dans une famille d'accueil pour les vacances. Ensuite un repris de justice se pend alors qu'il vient à peine d'en sortir. L'enquête commence alors... mais quel lien entre ces histoires ?
Pour son premier roman, je l'ai trouvé très bien écrit. le dénouement ne se livre qu'à la fin. Bref un bon polar du Nord.
Pour son premier roman, je l'ai trouvé très bien écrit. le dénouement ne se livre qu'à la fin. Bref un bon polar du Nord.
Citations et extraits (5)
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C’est vrai que l’œil n’était pas vif et que le geste semblait avoir trop de retard sur la pensée. Quant à l’allure générale, elle invitait plutôt à la contemplation. Sa beauté, en fait, était désarmante et la trouver au fin fond d’un commissariat de province, c’était comme tomber sur une fontaine de champagne en plein désert : un luxe déplacé, presque indécent. Pourtant, même s’il en avait parfois joué, son physique avait fait de lui un homme cherchant plutôt à déplaire et à faire oublier la fascination qu’il suscitait malgré lui. Sa devise aurait pu être : « vivons heureux, vivons cachés ».
Le laisser-aller n’avait été qu’un rêve de courte durée. Il avait pourtant touché du doigt cette tranquillité imperturbable que l’on trouve dans la solitude quand on a choisi de se défaire de toutes ses entraves. Pourquoi au moment où il s’était enfin abandonné aux délices du renoncement, la vie s’était-elle insurgée en lui plantant une nouvelle épine dans le pied ?
L’épine en question portait le nom de Sophie Descombles. C’était pour la sortir d’une sale histoire qu’il était entré dans la police et maintenant qu’il avait classé l’affaire il attendait qu’elle se fasse un peu oublier avant de reprendre sa vie d’invertébré.
L’épine en question portait le nom de Sophie Descombles. C’était pour la sortir d’une sale histoire qu’il était entré dans la police et maintenant qu’il avait classé l’affaire il attendait qu’elle se fasse un peu oublier avant de reprendre sa vie d’invertébré.
Elle se souvenait encore de son premier trouble. Elle n’avait pas douze ans, petite fille osseuse et sans poitrine, elle s’était promis de grandir vite pour lui, pour le séduire, ce grand qui ne la regardait même pas. Ça lui avait pris trois ans. Elle avait été si constante et obstinée qu’il était devenu sa religion. Avec ses moyens de femme pas encore finie, elle l’avait emmené près de la grange de la ferme Tomas, sous les marronniers, et ils s’y étaient retrouvés samedi après samedi, dès qu’elle pouvait s’échapper du bistrot, jusqu’au jour fatal.
La kétamine est utilisé dans certains cas comme anesthésiant et en particulier chez les sujets en état de choc. Mais c’est plutôt un produit vétérinaire. Certains jeunes en ont détourné l’usage pour s’envoyer en l’air… Enfin je veux dire pour planer… Mais en fait, c’est aussi une des drogues dites du violeur. À une certaine dose, elle occasionne des pertes de mémoire et une apathie générale. Elle peut aussi entraîner la mort.
Il faut toujours se méfier des gens qui vous veulent du bien… L’homme est un animal intéressé et, entre tous, vos ennemis déclarés sont de loin les plus sincères.
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