Je dois avouer que j'ai été profondément déçue par ce tome 1 de la sage "La Geste des Chevaliers Dragons". Dès le départ, j'étais sceptique quant au concept des jeunes vierges protégées des dragons, mais j'ai décidé de donner une chance à la bande dessinée. Malheureusement, mon expérience de lecture a été entachée par des éléments qui m'ont semblé complètement déconnectés de toute logique narrative.
Un personnage censé faire partie d'un ordre de femmes guerrières capables de tuer des dragons grâce à leur virginité qui les protègerait de la détection magique de ces créatures, qui, au lieu de se concentrer sur la mission cruciale qui lui incombe, décide de “passer du temps” avec un guerrier qu'elle vient de rencontrer, et ce, juste avant d'affronter le dragon. Cette décision imprudente et égoïste m'a complètement exaspérée.
De plus, le fait qu'elle puisse être aussi insouciante face à la menace imminente d'un dragon, après avoir eu des relations intimes avec un homme, est tout simplement incohérent. Cela m'a rappelé ces personnages dans les films de zombies qui se font mordre et cachent leur blessure, ce qui m'a toujours frustrée.
En fin de compte, je n'ai pas pu surmonter les failles flagrantes dans la logique de l'histoire et le manque de profondeur des personnages. Cette bande dessinée a suscité en moi plus de frustration que d'intérêt, et je ne continuerai pas cette série.
Un personnage censé faire partie d'un ordre de femmes guerrières capables de tuer des dragons grâce à leur virginité qui les protègerait de la détection magique de ces créatures, qui, au lieu de se concentrer sur la mission cruciale qui lui incombe, décide de “passer du temps” avec un guerrier qu'elle vient de rencontrer, et ce, juste avant d'affronter le dragon. Cette décision imprudente et égoïste m'a complètement exaspérée.
De plus, le fait qu'elle puisse être aussi insouciante face à la menace imminente d'un dragon, après avoir eu des relations intimes avec un homme, est tout simplement incohérent. Cela m'a rappelé ces personnages dans les films de zombies qui se font mordre et cachent leur blessure, ce qui m'a toujours frustrée.
En fin de compte, je n'ai pas pu surmonter les failles flagrantes dans la logique de l'histoire et le manque de profondeur des personnages. Cette bande dessinée a suscité en moi plus de frustration que d'intérêt, et je ne continuerai pas cette série.
Etre invité chez un ami passionné de Fantasy, roliste, joueur de plateau et possédant une belle collection de BD du même genre et pouvoir piocher dedans...
J'ai choisi cette collection un peu au hasard et je découvre qu'elle date de 1998. J'étais passé à côté... Je me lance. Et c'est là qu'on voit le chemin parcouru depuis...
En effet, le scénario de la première moitié est rempli de clichés, notament sur une guilde de chevalier femme, vierges, devant protéger lapopulation des méchants dragons dont l'influence transforme les hommes en monstres... Réhaussé par un dessin n'oubliant pas de mettre systématiquement en valeur les atouts de ces jeunes femmes badass, on ne peut pas dire que j'ai vraiment été emballé.
Finalement arrivé au bout, j'avoue que la fin est plus intéressante, plus originale, mais pas suffisament pour me faire basculer dans la catégorie des fans.
Ayant emprunté les 3 premiers tomes, je vais quand même essayer d'aller au bout.
J'ai choisi cette collection un peu au hasard et je découvre qu'elle date de 1998. J'étais passé à côté... Je me lance. Et c'est là qu'on voit le chemin parcouru depuis...
En effet, le scénario de la première moitié est rempli de clichés, notament sur une guilde de chevalier femme, vierges, devant protéger lapopulation des méchants dragons dont l'influence transforme les hommes en monstres... Réhaussé par un dessin n'oubliant pas de mettre systématiquement en valeur les atouts de ces jeunes femmes badass, on ne peut pas dire que j'ai vraiment été emballé.
Finalement arrivé au bout, j'avoue que la fin est plus intéressante, plus originale, mais pas suffisament pour me faire basculer dans la catégorie des fans.
Ayant emprunté les 3 premiers tomes, je vais quand même essayer d'aller au bout.
Franchement c'est une BD pour les mecs : des femmes vierges courtement vêtues qui vont combattre les méchants dragons. Ceux-ci apparaissent en semant le mal autour d'eux... Les gens sont déformés par le veill. L'histoire de ce premier tome a peu d'intérêt même si le dessin est beau. Mon mari a aimé... Heureusement le tome 3 est plus intéressant...
Une bande dessinée très intéressante. J'y ai vu des ressemblances légères avec les Amazones de la mythologie grecque. le thème est intéressant, des chevaliers femmes qui tentent de tuer un dragon. Celles qui sont vierges ont la ''faculté'' de ne pas se faire repérer par le dragon.
Le personnage de Jaina est fort, audacieuse. Pour le coup, elle a du caractère.
J'ai bien apprécié le personnage de son écuyere, Ellys. Je ne sais pas dire pourquoi mais son caractère et sa façon d'être mon plus ''touchés'' que Jaina.
Les illustrations sont très colorées, les paysages sont bien dessinés, ce qui rend l'histoire plus vivante. Cela dit, je déploré les bulles de dialogues, trop petites. Ma police d'écriture n'est pas du tout agréable, pour lire c'est compliqué, on plisse les yeux, confond les lettres et c'est assez fatiguant.
J'ai un peu été déstabilisée avec ce machisme que je trouve juste plus qu'agaçant, mais l'ouvrage n'est pas très récent et l'époque de l'histoire est ancienne, donc j'ai réussi à prendre du recul. Il va s'en dire que certains personnages masculins méritaient bien plus qu'une semble gifle, mais je pense que Jaina et Ellys s'en sont bien occupés ( je préfère en rire haha).
La fin... Waw je ne m'y attendais absolument pas. Waw... Même au moment où j'écris cette critique je n'en reviens pas. Pour le coup, c'est un grand bouleversement. L'histoire fini sur une note improbable.
''Belle fin'' de la part de l'auteur qui invite fortement les lecteurs à lire la suite... ;)
Le personnage de Jaina est fort, audacieuse. Pour le coup, elle a du caractère.
J'ai bien apprécié le personnage de son écuyere, Ellys. Je ne sais pas dire pourquoi mais son caractère et sa façon d'être mon plus ''touchés'' que Jaina.
Les illustrations sont très colorées, les paysages sont bien dessinés, ce qui rend l'histoire plus vivante. Cela dit, je déploré les bulles de dialogues, trop petites. Ma police d'écriture n'est pas du tout agréable, pour lire c'est compliqué, on plisse les yeux, confond les lettres et c'est assez fatiguant.
J'ai un peu été déstabilisée avec ce machisme que je trouve juste plus qu'agaçant, mais l'ouvrage n'est pas très récent et l'époque de l'histoire est ancienne, donc j'ai réussi à prendre du recul. Il va s'en dire que certains personnages masculins méritaient bien plus qu'une semble gifle, mais je pense que Jaina et Ellys s'en sont bien occupés ( je préfère en rire haha).
La fin... Waw je ne m'y attendais absolument pas. Waw... Même au moment où j'écris cette critique je n'en reviens pas. Pour le coup, c'est un grand bouleversement. L'histoire fini sur une note improbable.
''Belle fin'' de la part de l'auteur qui invite fortement les lecteurs à lire la suite... ;)
Une véritable révélation cette série, j'adore l'univers et l'idée qu'il n'y a que des vierges qui puissent sauver les peuples ! Jaina est une femme forte comme je les aimes ! J'ai beaucoup aimé cette histoire et je la recommande fortement ! La fin m'a un peu déçue, j'imaginais une autre fin à vrai dire mais elle reste dans l'esprit de cette série
Une lecture pas convaincante, bourrée de stéréotypes.
On suit deux femmes appartenant à l'ordre des chevaliers-dragons. Celui-ci regroupe des pucelles, seules personnes capables de tromper la vigilance magique des dragons.
Dragons qui corrompent tout ce qui les entoure, transformant les humains en monstres genre zombies. Plus le dragon vieillit, plus son influence s'accroît.
Les caractéristiques des dragons sont bien les seules choses un tant soit peu originales dans cette BD, et encore c'est un mix de dragons et d'invasion zombie.
Les deux jeunes filles sont envoyées pour tuer un dragon qui fait des ravages près d'une grande ville.
Beaucoup de points m'ont dérangée et même carrément énervée au cours de cette lecture.
Des vierges, vraiment ? Et pourquoi pas des puceaux tiens ? On n'en parle jamais des puceaux ! Si les pucelles ont un pouvoir de pureté ou que sais-je, ok je veux bien, mais et les individus mâles alors ?
C'est scandaleux de trouver histoires qui véhiculent encore la pseudo sainte virginité des femmes.
Et je pourrais savoir pourquoi Jaïna se fait appeler « chevalier » et non pas chevalière ? C'est bien d'etre une femme pour être vierge, par contre chevalière ah non non surtout pas, ça sonne mal, c'est pas sérieux. Ben voyons.
Sexisme bonjour. Ou plutôt re-bonjour.
À la rigueur je pourrais passer sur la plastique des personnages féminins, avec leurs bonnets E, leurs tailles ultra fines, leurs cuisses rondes mais pas trop (restons toniques !). Fantasmons, c'est bon pour la libido.
Par contre vous n'allez pas me faire croire que les nanas s'en vont au combat à moitié nues, et c'est le cas de le dire ! Jaïna va gaiement s'attaquer au dragon avec un sein à l'air et l'autre vaguement enserré sous une armure de bras qui tient plus du bibelot que de l'armure. Elle crève à la fin, bien fait pour elle.
Franchement, les femmes en heroïc-fantasy sont bien trop souvent soit inutiles et complètement cruches (ou absentes), soit excessivement badass et infiniment bombass (ça rime, vous avez vu comme je m'applique ?). Y a pas d'entre-deux ? Non ? C'est trop demander ? Si vous avez des recommandations à me faire, je suis preneuse.
Point positif : au moins les personnages meurent, c'est déjà ça.
Mais pour ce qui est de la révélation du méchant, c'était plutôt prévisible, même si je ne m'attendais pas à ce qu'il a fait.
Enfin je suis assez déçue par rapport aux cases consacrées au dragon. C'est quand même lui le fléau central, et il n'a même pas deux pages d'apparition. Il était même pas impressionnant en plus.
J'ai les tomes 2 et 3 avec moi, je vais peut-être tenter en espérant que le niveau se redresse un peu, mais je suis sceptique.
On suit deux femmes appartenant à l'ordre des chevaliers-dragons. Celui-ci regroupe des pucelles, seules personnes capables de tromper la vigilance magique des dragons.
Dragons qui corrompent tout ce qui les entoure, transformant les humains en monstres genre zombies. Plus le dragon vieillit, plus son influence s'accroît.
Les caractéristiques des dragons sont bien les seules choses un tant soit peu originales dans cette BD, et encore c'est un mix de dragons et d'invasion zombie.
Les deux jeunes filles sont envoyées pour tuer un dragon qui fait des ravages près d'une grande ville.
Beaucoup de points m'ont dérangée et même carrément énervée au cours de cette lecture.
Des vierges, vraiment ? Et pourquoi pas des puceaux tiens ? On n'en parle jamais des puceaux ! Si les pucelles ont un pouvoir de pureté ou que sais-je, ok je veux bien, mais et les individus mâles alors ?
C'est scandaleux de trouver histoires qui véhiculent encore la pseudo sainte virginité des femmes.
Et je pourrais savoir pourquoi Jaïna se fait appeler « chevalier » et non pas chevalière ? C'est bien d'etre une femme pour être vierge, par contre chevalière ah non non surtout pas, ça sonne mal, c'est pas sérieux. Ben voyons.
Sexisme bonjour. Ou plutôt re-bonjour.
À la rigueur je pourrais passer sur la plastique des personnages féminins, avec leurs bonnets E, leurs tailles ultra fines, leurs cuisses rondes mais pas trop (restons toniques !). Fantasmons, c'est bon pour la libido.
Par contre vous n'allez pas me faire croire que les nanas s'en vont au combat à moitié nues, et c'est le cas de le dire ! Jaïna va gaiement s'attaquer au dragon avec un sein à l'air et l'autre vaguement enserré sous une armure de bras qui tient plus du bibelot que de l'armure. Elle crève à la fin, bien fait pour elle.
Franchement, les femmes en heroïc-fantasy sont bien trop souvent soit inutiles et complètement cruches (ou absentes), soit excessivement badass et infiniment bombass (ça rime, vous avez vu comme je m'applique ?). Y a pas d'entre-deux ? Non ? C'est trop demander ? Si vous avez des recommandations à me faire, je suis preneuse.
Point positif : au moins les personnages meurent, c'est déjà ça.
Mais pour ce qui est de la révélation du méchant, c'était plutôt prévisible, même si je ne m'attendais pas à ce qu'il a fait.
Enfin je suis assez déçue par rapport aux cases consacrées au dragon. C'est quand même lui le fléau central, et il n'a même pas deux pages d'apparition. Il était même pas impressionnant en plus.
J'ai les tomes 2 et 3 avec moi, je vais peut-être tenter en espérant que le niveau se redresse un peu, mais je suis sceptique.
Parfois des dragons apparaissent et leurs présences déforment la réalité, cela s'appelle : le veill. Les seules qui puissent s'en approcher ce sont les vierges. Dara a été dépêchée par l'ordre, mais sans nouvelles depuis des lunes, Jaïna et son écuyère Ellys, partent à sa recherche. Avant de pouvoir combattre le dragon, beaucoup vont se mettre en travers de leur chemin. A commencer par les vicieux de tout bord que fera bien sauter les belles sur leurs genoux, faut dire qu'elles ont pas mal d'arguments à faire valoir. Il y a aussi quelques bêtes maléfiques dans de sombres forêts qui les dévoreraient bien tout cru.
Mais ce ne sont pas les seuls dangers, bien d'autres les guettent …
C'est une histoire toute simple pour aborder ce tome numéro un avec deux magnifiques double-pages. L'une représente une magnifique cité, l'autre le gigantesque dragon, nos deux héroïnes paraissant minuscules aux premiers plans.
Malgré un scénario peu épais, les auteurs m'ont très vite embarqué dans cette quête. Pourtant les dessins même s'ils sont sympas ne sont pas au top, heureusement la mise en page donne de la vigueur et du rythme à l'ensemble. Alors est-ce dû à la tenue minimaliste dont sont vêtues nos deux guerrières ? Pas que. Il y a un je-ne-sais quoi qui m'attire à retourner chercher le deux.
Mais ce ne sont pas les seuls dangers, bien d'autres les guettent …
C'est une histoire toute simple pour aborder ce tome numéro un avec deux magnifiques double-pages. L'une représente une magnifique cité, l'autre le gigantesque dragon, nos deux héroïnes paraissant minuscules aux premiers plans.
Malgré un scénario peu épais, les auteurs m'ont très vite embarqué dans cette quête. Pourtant les dessins même s'ils sont sympas ne sont pas au top, heureusement la mise en page donne de la vigueur et du rythme à l'ensemble. Alors est-ce dû à la tenue minimaliste dont sont vêtues nos deux guerrières ? Pas que. Il y a un je-ne-sais quoi qui m'attire à retourner chercher le deux.
Si tu aimes l'héroic-fantasy,
les héroines aux airs de pucelles effarouchées,
les légendes, les dragons,
l'ambiance moyenâgeuse,
avec un graphisme qui tue...alors tu as trouvé la bonne série !
les héroines aux airs de pucelles effarouchées,
les légendes, les dragons,
l'ambiance moyenâgeuse,
avec un graphisme qui tue...alors tu as trouvé la bonne série !
Ce premier se déroule dans un monde dans lequel le pouvoir des dragons change les hommes et seules les vierges y sont immunisées. Nous retrouvons deux Chevaliers Dragons qui sont sur les traces d'une de leurs soeurs partie quelques semaines plus tôt pour se débarrasser d'un dragon.
Ce premier tome installe l'univers et les personnages sans vouloir vraiment rentrer dans l'histoire. On y découvre l'ordre des Chevaliers Dragons et leur quête et ce monde qui vit avec la crainte des mutations générées par le pouvoir des dragons.
Les personnages pour ce premier tome sont assez superficiels et malheureusement il est difficile de s'attacher mais l'univers semble très intéressant.
Le graphisme est bien réalisé mais manque de détails. Les décors sont bien travaillés et l'ambiance s'en ressent bien. La mise en page est simple mais quelques cases bien posées arrivent à donner un rythme dans les moments épiques.
Dans l'ensemble, ce premier tome manque de vigueur mais annonce un suite plus prometteuse.
Ce premier tome installe l'univers et les personnages sans vouloir vraiment rentrer dans l'histoire. On y découvre l'ordre des Chevaliers Dragons et leur quête et ce monde qui vit avec la crainte des mutations générées par le pouvoir des dragons.
Les personnages pour ce premier tome sont assez superficiels et malheureusement il est difficile de s'attacher mais l'univers semble très intéressant.
Le graphisme est bien réalisé mais manque de détails. Les décors sont bien travaillés et l'ambiance s'en ressent bien. La mise en page est simple mais quelques cases bien posées arrivent à donner un rythme dans les moments épiques.
Dans l'ensemble, ce premier tome manque de vigueur mais annonce un suite plus prometteuse.
La saga des vierges guerrières tueuses de dragons commence avec ce tome 1 intitulé "Jaïna".
Le scénariste bicéphale ANGE passe toute la mythologie du dragon à la moulinette :
- avec une inversion des situations, la vierge sacrificielle victime des dragons devenant une vierge guerrière pourfendeuse de dragon
- avec la constitution d'un ordre militaire consacré à la disparition des dragons, que nous découvrirons au fil des épisodes, et qui va se révéler au centre de toutes les tractations politiques mais aussi dépositaire de nombreux secrets (les amateurs de manga feront la comparaison avec le "Claymore" de Norihiro Yagi)
- avec l'introduction d'éléments résolument horrifiques, puisque l'aura draconique déforme la réalité (le Veill, auquel seules les guerrières vierges sont immunisées), faisant muter minéraux, végétaux et animaux, et transformant les êtres humains en monstres affublés de diverses tares physiques ou psychologiques…
ANGE et Varanda concoctent un récit simple mais efficace qui nous présente un univers dark fantasy de bon aloi.
La chevalière Jaïna et son écuyère Ellys sont engagés par les dirigeants d'une Cité-Etat qui veulent se débarrasser du dragon qui les menace, sauf que ces derniers ont un peu trop joué aux apprentis sorciers en tardant à se manifester (selon l'idée que plus longtemps le dragon sévit, plus de métaux et de minéraux rares il y aura à récolté après sa mort… Ah l'appât du gain est vraiment le père de tous les vices !). La résolue Jaïna cherche a savoir ce qui est advenue de sa soeur Dara précédemment envoyée occire le dragon, tandis que la jeune Ellys se demande si elle sera à la hauteur de la tâche…
Le récit est divisé en 3 parties :
- la traversée des campagnes largement plus infectée/infestées que prévu par diverses horreurs mutantes comprenant garous, stryges, vampires ainsi que quelques saloperies empruntant aux xénomorphes de HR Giger…
Mine de rien on est un peu beaucoup dans un bon vieux survival horror et c'est tant mieux !
- le « répit » du fort du prince Jahn d'Epsard, assiégé chaque nuit par les créatures corrompues du Veill, où les auteurs installent une ambiance délétère voire étouffante, où tout le monde semble au bord de la crise de nerf…
- la confrontation finale avec l'infâme dragon et l'horrible révélation qui la précède
J'ai beaucoup apprécié la synergie entre les dessins de Varanda et les couleurs de Delphine Rieu (je n'ai pas eu l'occasion de voir la prime édition colorisée par Jung). Outre cette splendide double page initiale, dans la plus grande tradition de l'heroic fantasy, on arrive bien à rendre palpable l'immatérielle aura de corruption du Veill avec une ambiance lourde et pesante malgré des planches lumineuses et colorées.
Mais j'avoue que cette deuxième lecture a été moins ravissante que la première, car j'ai découvert quelques facilités, limitations ou précipitations dans le scénario d'ANGE, et quelques maladresses dans les dessins de Varanda (comme sur le charadesigen d'Ellys qui évolue trop rapidement de la force à la fragilité, ou de manière plus générale, les personnages féminins qui se ressemblent un peu trop et subissent la malédiction boobesque qui les oblige à voyager et combattre assez largement dénudées… ^^)
Mais il faut replacer les choses dans leur contexte : cette saga démarre chez Vents d'Ouest en 1998 et on est au tout début du revival fantasy en France, les éditions Soleil venant de tourner une page du genre avec sa série phare "Lanfeust de Troy". ANGE se démarquait en nous offrant une fantasy adulte, sombre et sérieuse, presque dark et horrifique, mais qui va malheureusement quelque peu se trahir de mon point de vue en empruntant justement aux séries à la Lanfeust… (ce qui s'explique peut-être justement par la reprise en 2003 de la série par l'éditeur créateur des lanfeusteries qui a voulu tenter l'expérience américaine avec le dessinateur Philippe Briones).
Pas de souci donc, il s'agit d'un bon début pour une saga qui va bientôt atteindre les 20 tomes… Mais cette série est capable du bon comme du moins bon, du meilleur comme du pire, donc ce tome-ci ne reflète pas la valeur d'ensemble de "La Geste des chevaliers dragons".
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
Le scénariste bicéphale ANGE passe toute la mythologie du dragon à la moulinette :
- avec une inversion des situations, la vierge sacrificielle victime des dragons devenant une vierge guerrière pourfendeuse de dragon
- avec la constitution d'un ordre militaire consacré à la disparition des dragons, que nous découvrirons au fil des épisodes, et qui va se révéler au centre de toutes les tractations politiques mais aussi dépositaire de nombreux secrets (les amateurs de manga feront la comparaison avec le "Claymore" de Norihiro Yagi)
- avec l'introduction d'éléments résolument horrifiques, puisque l'aura draconique déforme la réalité (le Veill, auquel seules les guerrières vierges sont immunisées), faisant muter minéraux, végétaux et animaux, et transformant les êtres humains en monstres affublés de diverses tares physiques ou psychologiques…
ANGE et Varanda concoctent un récit simple mais efficace qui nous présente un univers dark fantasy de bon aloi.
La chevalière Jaïna et son écuyère Ellys sont engagés par les dirigeants d'une Cité-Etat qui veulent se débarrasser du dragon qui les menace, sauf que ces derniers ont un peu trop joué aux apprentis sorciers en tardant à se manifester (selon l'idée que plus longtemps le dragon sévit, plus de métaux et de minéraux rares il y aura à récolté après sa mort… Ah l'appât du gain est vraiment le père de tous les vices !). La résolue Jaïna cherche a savoir ce qui est advenue de sa soeur Dara précédemment envoyée occire le dragon, tandis que la jeune Ellys se demande si elle sera à la hauteur de la tâche…
Le récit est divisé en 3 parties :
- la traversée des campagnes largement plus infectée/infestées que prévu par diverses horreurs mutantes comprenant garous, stryges, vampires ainsi que quelques saloperies empruntant aux xénomorphes de HR Giger…
Mine de rien on est un peu beaucoup dans un bon vieux survival horror et c'est tant mieux !
- le « répit » du fort du prince Jahn d'Epsard, assiégé chaque nuit par les créatures corrompues du Veill, où les auteurs installent une ambiance délétère voire étouffante, où tout le monde semble au bord de la crise de nerf…
- la confrontation finale avec l'infâme dragon et l'horrible révélation qui la précède
J'ai beaucoup apprécié la synergie entre les dessins de Varanda et les couleurs de Delphine Rieu (je n'ai pas eu l'occasion de voir la prime édition colorisée par Jung). Outre cette splendide double page initiale, dans la plus grande tradition de l'heroic fantasy, on arrive bien à rendre palpable l'immatérielle aura de corruption du Veill avec une ambiance lourde et pesante malgré des planches lumineuses et colorées.
Mais j'avoue que cette deuxième lecture a été moins ravissante que la première, car j'ai découvert quelques facilités, limitations ou précipitations dans le scénario d'ANGE, et quelques maladresses dans les dessins de Varanda (comme sur le charadesigen d'Ellys qui évolue trop rapidement de la force à la fragilité, ou de manière plus générale, les personnages féminins qui se ressemblent un peu trop et subissent la malédiction boobesque qui les oblige à voyager et combattre assez largement dénudées… ^^)
Mais il faut replacer les choses dans leur contexte : cette saga démarre chez Vents d'Ouest en 1998 et on est au tout début du revival fantasy en France, les éditions Soleil venant de tourner une page du genre avec sa série phare "Lanfeust de Troy". ANGE se démarquait en nous offrant une fantasy adulte, sombre et sérieuse, presque dark et horrifique, mais qui va malheureusement quelque peu se trahir de mon point de vue en empruntant justement aux séries à la Lanfeust… (ce qui s'explique peut-être justement par la reprise en 2003 de la série par l'éditeur créateur des lanfeusteries qui a voulu tenter l'expérience américaine avec le dessinateur Philippe Briones).
Pas de souci donc, il s'agit d'un bon début pour une saga qui va bientôt atteindre les 20 tomes… Mais cette série est capable du bon comme du moins bon, du meilleur comme du pire, donc ce tome-ci ne reflète pas la valeur d'ensemble de "La Geste des chevaliers dragons".
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
Les Dernières Actualités
Voir plus
Autres livres de Ange (129)
Voir plus
Quiz
Voir plus
Toutes les vies de Benjamin d'Ange
En quelle année se déroule l'histoire ?
1022
2022
2023
2032
10 questions
9 lecteurs ont répondu
Thème : Toutes les vies de Benjamin de
AngeCréer un quiz sur ce livre9 lecteurs ont répondu