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2,68

sur 330 notes
Du cul, de la baise et un peu de sexe aussi.
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Je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'écrire  des immondices "littéraires" pour dénoncer le viol, la pédophilie, l'inceste, la domination masculine exercée sur  le sexe féminin par un pervers manipulateur.

Christine Angiot en a décidé autrement.

Le contenu de son livre m'était inconnu jusqu'à ce que je l'ouvre.
Autant le dire tout de suite,  après avoir  saisi  l'orientation donnée au récit insoutenable d'Une semaine de vacances , j'en ai survolé les 3/4.... de toute façon,  il s'y passe toujours la même chose : le récit des actes d'un pervers sexuel manipulateur  sur sa fille.

Cinquante pages d'une vulgarité sans limites.
Certains écrivains feraient mieux de se soigner longuement avant d'écrire ou bien peut être devraient-ils se consacrer à l'écriture de scénarii pornographiques, à moins que le scandale ne leur plaise, ainsi qu'à leur éditeur. 

Pour moi, c'est juste honteux qu'on laisse publier cela en "littérature francaise" (elle a même eu un prix), car je ne considère pas ce genre de livre comme un témoignage, mais plutôt comme une tentation aux actes interdits pour des déséquilibrés qui le liraient.

Mais n' est-ce pas vendeur ? Au final ?

Lien : http://justelire.fr/une-sema..
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Abject (qui inspire le dégoût par sa bassesse, ici la relation perverse unilatérale physique et psychologique sans autre but que la peinture de cette bassesse) et ennuyeux.
Du sexe laid : un homme, assis sur les toilettes où il vient d'uriner, demande à une jeune vierge au statut indéterminé (mineure ?) et qu'il sodomisera quelques pages plus loin, de manger une tranche de jambon sur son sexe. La jeune fille, soumise et réticente, subit pendant cette semaine de vacances, la perversité sexuelle de cet homme. Elle finit seule sur un quai de gare, sans argent en poche.
On attend une utilité au récit, un sens, un axe réflexif, un Xième degré. Sec !
Les amateurs d'Angot (il y en a ou est ce une vague commerciale ?) doivent sans doute associer crudité / verbe à une forme de littérarité. C'est vrai que certains passages, même poussifs, sont bien écrits, mais bon... on ne jubile pas non plus devant l'écriture !
Abject et ennuyeux pour moi mais ma lecture est peut-être bridée, hors champ du sens ! Ce n'est pas le livre pour moi ou pas ma lecture pour ce livre.
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C'est le premier livre de Christine Angot que je tiens entre les mains, et c'est certainement le dernier. Je n'ai pas pu aller au-delà de 50 ème page tant j'ai trouvé ce récit consternant.
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Et bé. Quelle lecture... pour une première rencontre avec l'univers Angot, quelle entrée en matière...
Choquant? Evidemment.
Perturbant? Certainement.
Bouleversant? Sans aucun doute.

Angot a choisi de dénoncer l'inceste sans détour, ne pas adoucir, ne pas prendre de gants. Sinistre. Glauque. Mais nécessaire.
 
Et le monde des lecteurs est parfois étrange. Décrire les sévices inhumains commis par les nazis, ça passe et c'est normal : devoir de mémoire. Décrire les pulsions meurtrières des serial killer, ça passe et c'est normal : devoir de compréhension de la nature humaine. Décrire des scènes de violence, d'agressions, de crimes, de détresse, ça passe et c'est normal : sacrément vendeur le sang et la misère humaine.
Décrire la perversité d'un père incestueux et les sévices subis par sa fille, ça passe aussi. A condition de ne pas trop en dire et qu'on pleure à la fin. Ba oui, sinon c'est dégueu les amis. Tout ce sexe déballé, ça reste à la maison. Ça se dit pas dans les livres. Parce qu'alors on crie au scandale et à la pornographie. L'inceste et le sexe seraient-ils plus tabous que le meurtre et l'hémoglobine en littérature? A n'en pas douter.

Ceci dit je dois l'avouer, cette lecture fut tout de même inattendue et compliquée dès les premières pages. Tout ce déballage et ce discours mielleux de perversité de l'autre tordu à la tronche, je ne m'y attendais pas. Pris de plein fouet. Avec cette question qui revenait régulièrement : irai-je au bout? Car les scènes indécentes de ce père répugnant et de cette ado docile par résignation sont éprouvantes, à vomir, écoeurantes.
D'où ce premier instinct qui résonnait en boucle : quel intérêt ce bouquin? Je ne me sentais pas à ma place. Pas envie d'être dans le voyeurisme, pas envie de me positionner en tant que complice, à en être malade d'assister à ces scènes impudiques, nauséeuses.

Puis après réflexion, tout s'éclaire. Car quel courage de Christine Angot pour oser narrer de telles scènes, douloureuses mais criantes de vérité. Oser se mettre à nu et en dire si peu en même temps. Tout est dans le non-dit, le silence. Subir et se taire.

Et plus que complice de cette ordure, je suis devenue victime aussi. Impuissante, vaincue, prise au piège et finalement résignée jusqu'à la dernière page. Pas d'autre choix que d'aller au bout et partager le même sort, soumise à l'écriture de Christine Angot, à son désir de raconter. Impossible de l'abandonner, de fermer le livre comme on fermerait les yeux.

Alors oui ce récit est choquant, dur, cruel, cru, répugnant, révoltant. Mais l'inceste n'est-il pas un peu tout ça réuni?
C'est aussi ça la littérature, montrer la realité telle qu'elle est.
Pour autant, livre à ne pas mettre entre toutes les mains. 
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Je ne sais pas encore combien je vais mettre d'étoiles, si je peux en mettre.
Je parcours les différentes critiques et je ne comprends pas pourquoi on accuse Christine Angot de : (je cite de mémoire)
-Vulgarité : style épuré, classique, sec, précis, chirurgical, classe, puissant
-Pute : ouh là, mais il s'agit de viol et d'inceste par le père(vers), on se trompe de cible, il me semble.
-Pornographie, pédophilie : euh, là aussi, il me semble que c'est le père qui pratique ces deux vices, non, ou alors j'ai mal lu. L'adolescente est quasi muette, automate répétant ce que le père lui dit de dire, sauf quand elle raconte son rêve, et qu'alors il l'abandonne sur un quai de gare.
Non, franchement, ce livre, c'est sûr, il faut oser, l'écrire et le lire.
Le lire, ça veut dire se livrer pieds et poings liés au pervers, car avec la narration à la troisième personne, nous assistons en voyeurs (oui, c'est vrai, en voyeurs) à l'horreur de l'inceste, torture physique et entreprise de destruction morale.
Mais nous y assistons parce que Christine Angot nous ouvre la porte de la chambre de Barbe-Bleue, où elle est entrée à la suite de mille et mille autres victimes, et qu'elle veut que nous le voyions, en voyeurs, pour que nous sachions, et que nous ne puissions plus ne plus voir. Alors nous voyons tout, et nous avons envie de tuer et de pleurer pour elle. Pas de l'insulter, ah ça non alors.
L'ado reste silencieuse, narrateur externe, point de vue quasiment externe. Que ressent-elle ? Dégoût, lassitude, soumission à une volonté plus forte, qui exerce à un haut degré la manipulation mentale. Elle est complètement perdue dans le discours du linguiste pervers. Ce que tu fais, tu l'aimes. Je ne fais rien de mal et rien de ce que tu ne veux pas. Je respecte ta virginité. Tu es unique. le pervers polymorphe pour les Nuls : Pierre Angot. Guide rouge du Pervers : trois étoiles au Michelin. C'est pour notre éducation.
Et la petite qui ne peut ni s'échapper ni refuser, alors que la porte est grande ouverte. Et qui va le revoir.
Instructif. Regardons autour de nous le mal qui nous entoure, apprenons à le reconnaître, lui et ses victimes invisibles. Christine Angot nous le montre dans sa nudité insoutenable. Courage, ouvrons les yeux.
Je vais mettre cinq étoiles.

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Ayant apprécié le dernier roman autobiographique de Christine Angot, "Un Amour impossible", je me suis laissée tenter par un autre de ses récits, "Une semaine de vacances". Bien sûr, je comprenais bien, suite à la lecture de son dernier opus, que la semaine en question serait liée au père incestueux.
Je ne m'attendais toutefois pas à lire les relations sexuelles imposées par son père de façon aussi crue et détaillée, mais en même temps, je pense que l'auteur a souhaité utiliser ce détachement, marqué par l'utilisation du pronom "elle" et non "je", pour s'en éloigner tout en témoignant de ce qu'est un inceste, sans pathos ni sentiment.
La première scène, "celle de la tranche de jambon" est commune aux deux romans que je viens de lire mais elle est ici détaillée à l'extrême, au millimètre près; c'est très fort et le lecteur est de suite mis au pied du fait: voilà, l'inceste, c'est ça.
Christine Angot ne justifie rien; elle témoigne, sans sentiment ni pitié (ni pour elle ni pour le lecteur).
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Je ne suis pas fleur bleue mais c'est beaucoup trop cru pour moi....j'ai tenu deux pages....
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Terriblement cru. Il s'agit de mon premier Angot et très certainement je n'en relirai pas d'autres. le rythme est sans répit, on a l'impression de prendre son inspiration au début de la lecture et de rester en apnée tout le long de la lecture jusqu'au gong final de la derniere page ; très certainement à l'image de ce que vit la jeune fille du livre. Non, je ne critiquerai pas de manière negative le style d'Angot et non plus ce livre. Ce dernier me semble abouti et l'auteur parvient à transmettre au lecteur le Réel si cru, sans filtre. Nous ne sommes pas tous prêts ou désireux (moi la première) d'en savoir autant d'un prédateur sexuel. Angot a choisi de traiter cette question sous cet angle, libre à elle, bravo.
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Lu d'une traite ce matin en une heure qui commence dans l'extase, dans l'envie pour terminer avec l'envie d'aller se doucher ou de s'enfuir en courant loin de cette misère.
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