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sur 330 notes
Livre sur le thème de l'inceste père/fille. J'ai un terme qui me vient tout de suite : écoeurant.
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Le confinement m'a ramené vers Christine Angot, avec plaisir. J'ai lu ce livre d'une traite même si son thème est dérangeant. J'étais dans un état d'incompréhension de sidération. C'est très déstabilisant ce style froid précis employé pour disséquer cet inseste. Les premières pages sont crues et dès ces premières pages nous comprenons la relation de domination de cet homme sur cette jeune fille. La relation père fille est évacuée seuls des indices nous y ramènent et rend notre position de lecteur très inconfortable.
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Une semaine de vacances.

Une heure de lecture, une heure insoutenable.

Ni tenants, ni aboutissants, pas de présentations, pas de mise en place, ou de mise en garde. Pas d'analyse psychologique, pas  de commentaire scandalisé, apitoyé, moral, graveleux, égrillard , ou cynique.

Rien.

On est balancé dans l'horreur du purement  factuel.

Pour le récit, une langue classique, ni tenue, ni relâchée. Une langue courante, correcte.  La froide objectivité,  le recul de la troisième personne. Il. Elle. Peu ou pas de dialogue, du discours rapporté. 

Au fil des pages, on comprend qu'"Elle" est une enfant qui lit Cesbron, Ivanhoe.
 Qu'"Il " est son père .

Que ces scènes de sexe, imposé,  contraint, extorqué , répété,  humiliant, sont le programme d'Une semaine de vacances entre un père et sa fille de moins de seize ans.

Je n'aime pas le personnage public, médiatique, de Christine Angot,  son agressivité maladroite, son exhibitionnisme pathétique.

 Mais là, mais là, je reste sans voix devant son courage. Devant la radicalité de son choix d'écrivain, de femme rompue, de fille bafouée.

On ne pouvait mieux parler de l'inceste qu'elle ne l'a fait.
On ne pouvait le faire autrement.
L'inceste n'est pas un sujet romanesque. C'est un constat. C'est un crime.

Une semaine de vacances , c'est un constat criminel.

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Verdict: zéro pointé.

Nul, nul, et nul. le style, le thème, l'histoire ; le fond, la forme. Rien à dire. C'est dérangeant sans être provocateur, c'est du bon français mais c'est mal écrit, c'est un thème important sur une histoire idiote. La question n'est pas de savoir comment Angot fait pour publier, mais comment elle fait pour vendre... Inexplicable.
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Christine Angot peut être agaçante mais elle écrit vraiment très bien. Pourtant, on n'aimerait qu'"Une semaine de vacances" comme ça n'existe pas.
Ce roman peut choquer par sa crudité et sa description détaillée des rapports sexuelles mais ce n'est ni un livre porno ni un livre vulgaire. Loin de là, car on comprend vite que les rapports sont incestueux et on a envie que ça se termine le plus vite possible parce que c'est insupportable. On retourne le thème récurrent des livres de Christine Angot, l'inceste, mais cette fois-ci avec une puissance figurative traumatisante.
Le livre commence par décrire un homme en érection qui demande à une femme de faire l'amour, ce qui n'est pas surprenant en vacances puisque le sexe fait partie des moments de plaisir. Sauf que très vite on se rend compte que ce n'est pas une femme mais une jeune fille et qu'il s'agit de sa propre fille. Cela devient vite très écoeurant. On a vraiment envie qu'il s'arrête de tripoter, de toucher, de malaxer ce corps qui ne lui appartient pas mais qu'il domine de façon sournoise. Il n'arrête pas, il est obsédé et oblige insidieusement sa fille à acquiescer, à lui obéir. Et le pire est que ce pervers se débrouille pour la rendre coupable de ne pas faire plaisir à son père lorsqu'elle pleure parce qu'il lui fait mal en la sodomisant.
Angot montre avec peu de mots, la soumission de la jeune fille, la passivité de celle qui subit en regardant les détails de ce qui l'entoure, enfermée dans une maison de vacances : il y a les lunettes sur la table de nuit et un sac de voyage par terre, le jardin vu à travers les rideaux. Un calvaire qu'il faut dénoncer et Christine Angot le fait par la fiction tant la réalité est insoutenable.


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Quand Christine Angot était encore une.bonne romancière ...
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On a du mal à dire que le récit d'un viol ou d'un inceste est extraordinaire, mais dans ce livre c'est le cas. La justesse de l'écriture, la force de l'expression et en même temps la finesse dans la description d'une perversion forcément complexe... Aucun voyeurisme pourtant, aucun étalage, et pourtant tout est dit et montré. C'est parfait.
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Il me semble avoir l'u un ou deux ouvrages de Christine Angot sans déplaisir excessif, même s'ils ne m'ont pas non plus laissé de souvenir marquant au vu de l'incapacité de l'auteur à prendre quelque recul ou hauteur par rapport à l'exploration complaisante d'elle-même et de son petit cercle à laquelle elle a coutume de se livrer, son écriture étant de plus d'une désespérant platitude.
Cependant, les premières pages de ce livre sont immondes et m'ont inspiré un tel dégoût que je n'ai pu poursuivre. Si la démarche de Christine Angot consistant à dénoncer les relations incestueuses infligées par son père pouvait se comprendre, pourquoi y revenir encore et encore ? Est-ce goût de l'autoflagellation ou espoir d'un succès de scandale ?
Bon, il ne s'agit pas là du dernier opus de l'auteur et celle-ci a depuis lors écrit d'autres livres ne traitant pas du même thème, sans pour autant offrir - à en lire des extraits - une prose qui puisse à mes yeux expliquer son succès.
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Hmm... Comment dire... c'est déjà si difficile d'écrire quelque chose sur un sujet pareil ! Alors écrire sur quelque chose qui écrit sur un tel sujet...
L'inceste. Entre un père et sa fille. Voilà, c'est dit.
Au-delà de la crudité des scènes de sodomie-fellation-sodomie-fellation qui s'enchaînent imperturbablement, Angot parvient très bien à démonter les mécanismes de l'inceste par son procédé d'écriture blanche et clinique. On voit très bien que la fille n'a aucune volonté propre, qu'elle n'existe qu'à travers ce qu'elle peut procurer au père comme plaisir sexuel. Et lui la baratine, la culpabilise et la flatte tour à tour pour ne pas renoncer à ça. C'en est monstrueux.
Mais à mon sens, ces quelques dizaines de pages valent mieux que mille discours savants.
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Pas aimé du tout ce livre, impossible de le lire jusqu'à la fin. Vulgaire et complètement déjanté ...
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