L'auteur a su très bien plonger son lecteur dans l'atmosphère "infernale" de toute la mise en scène de cette "machine" de jeu machiavélique proposée sur les réseaux sociaux.....c'est la mise en avant de la naiveté de certains "surfeurs" du web, attirés par l'appât du gain et le goût d'aventure.....mais le paradis promis se transforme vite en enfer morbide, avec des participants bernés et pris en otage.
C'est bien écrit.....et l'auteur a l'art de "balader" son lecteur pour finir dans une fin qui donne tout son éclat.
J'aime la façon dont est construit ce roman...mais le thème en lui même "m'écoeure" assez.
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C'est pas mal. L'histoire est bonne et les révélations finales plutôt surprenantes. le roman se lit très vite.
Par contre l'auteur a un esprit de synthèse trop développé à mon goût.
Il n'approfondit pas les scènes de stress, les descriptions sont trop pauvres, l'imaginaire n'est pas nourri. Les scènes sont bâclées.
En revanche on imagine parfaitement le corps de rêve de Victoria alors que ça franchement, on s'en fiche !
Moi qui n'aime pas les romans descriptifs et les histoires qui traînent en longueur, là pour le coup il manque des pages.
Ceci étant dit, c'est un bon polar malgré tout.
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Victoria s'inscrit à une tombola sur les réseaux sociaux pour 3 € un voyage de rève.
Et elle gagne avec 3 compères un séjour en Tanzanie qui va vite se transformer en séjour infernal.
Un récit court on ne perd pas de temps en étude comportementale. les personnages sont survolés.
Victoria est un peu nunuche sur la 2 éme partie.
La fin heureusement est avec rebondissement
Je reste un peu sur ma faim
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Ils détenaient ma vie entre leurs mains, jouissant de leur pouvoir suprême pour exercer sur l’humain ce que l’abondance pécuniaire ne pouvait plus satisfaire. Ils n’avaient aucun mérite, aucune tendance à l’empathie. Je ne risquais pas de souffrir du syndrome de Stockholm. Le pacte du diable, mon silence contre la liberté, de l’argent pour oublier les morts. Ma vie heureuse était déjà inscrite dans les archives de mon passé. Ils avaient anéanti ma joie de vivre, mes espérances, ma passion pour le lendemain. Oui, ils avaient fait de moi leur chose. J’étais devenue un objet de distraction, j’étais sous contrôle.
Sa fierté, son honneur, sa dignité l’avaient abandonnée. Elle n’osait plus croiser son regard, son ombre la dégoûtait, son corps l’avait trahie. En s’exhibant à la vue de tous ces hommes aux intentions lubriques, qui la dévisageaient lors du spectacle tels des chiens en rut, elle avait perdu son âme. À 35 ans, sa nouvelle vie serait grise et sans envie, terrassée par la souffrance des souvenirs qui hantaient déjà son futur.
Le paradis nous avait tendu les bras, mais les griffes de l’enfer s’étaient refermées sur nos destins de simples cobayes. J’étais la dernière petite souris de ce laboratoire au service de la jouissance malsaine de ces puissants argentés qui semblaient jouer aussi aisément avec la vie des simples gens qu’avec leurs millions sans frontière.
La rudesse hivernale du climat avait rendu les hommes et les femmes de cette terre lointaine plus philosophes que n’importe quel intellectuel d’une capitale occidentale. La simplicité conjuguée avec l’harmonie des éléments naturels conférait à ce lieu une sensation atemporelle.
Le paradis n’est pas celui que vous croyez. Il est le fruit d’un fantasme collectif abondé par des légendes séculaires inscrites au plus profond de nos chairs. Il n’est pas un rêve, mais une illusion du bonheur pour les plus méritants, une consécration au bout du chemin. Il est l’artifice mystique des grands architectes de la création qui encouragent les simples mortels, empêtrés dans la voie du labeur, à persévérer dans l’exemplarité.