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EAN : 9791094383421
388 pages
cedric charles antoine (11/03/2020)
3.98/5   21 notes
Résumé :
Misha, souviens-toi que les cigognes ne pleurent jamais, elles apportent la vie ! Je suis assise en haut de la colline qui surplombe les berges de la Volga. Le cimetière du village se dessine en arrière-plan, mon mari y est enterré depuis une semaine. Notre héros est mort. J’assiste au drame, impuissante, sous le regard innocent de mon petit garçon. Misha joue dans l’herbe, toujours joyeux, inconscient du deuil qui nous frappe. Un autre combat s’annonce, aussi dévas... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Cédric Charles Antoine nous fait revisiter L Histoire dans ses romans.
Il m'amène cette fois en Russie, enfin au départ en URSS.

On part dans un petit village dirigé d'une main de maître par la belle-mère de Kristina. Mais un jour, Kristina, qui vit avec son fils Misha, apprend que son époux est mort en Afghanistan et sa belle-mère décide de reprendre ce qui lui appartient et d'imposer sa façon de voir et de faire à Kristina.
Cette dernière, ne supportant plus ces conditions va prendre une décision qui va bouleverser tout le restant de sa vie.

Ce roman est différent des autres dans la façon dont les personnages se parlent.
Tout va plus vite. Les personnages se connaissent et se comprennent en se rencontrant. Il faut dire qu'ils ne sont pas très nombreux.
Le langage utilisé est plus franc, plus vulgaire aussi pour décrire certaines scènes violentes.
L'auteur nous dépeint rapidement l'URSS de l'époque et encore plus brièvement les conditions carcérales.

C'est ce que je trouve un peu dommage dans celui-ci car c'est ce que je préfère habituellement dans les romans de cet auteur, les descriptions réelles de l'Histoire.
Petit roman qui se lit vite.
Je continuerai à lire les romans de cet auteur et je vous les conseille.
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Ma critique n'est pas très objective, car je suis une fan absolue des ouvrages de C.C.ANTOINE, et que j'attends toujours avec impatience la sortie d'un nouveau.
Et ce dernier ne déroge pas à mon plaisir, il se déguste avec beaucoup de délice, un véritable bonbon qui se consomme bien trop vite.
Lu d'une traite à nouveau car impossible à lâcher.
Lecture très aisée avec des chapitres courts, bien détaillés et clairs.
Sans parler des premières de couverture, toutes plus jolies et bien choisies, les unes que les autres, vraiment très belle collection LORDKARSEN.
Quand au contenu de ce nouveau roman, l'histoire est très émouvante, sur fond historique en Russie, dont l'auteur semble avoir une réserve inépuisable sur cette époque troublée en URSS.
Et j'ai même retrouvé quelques similitudes avec l'un de ses précédents romans "le Voile Rouge des Apparences" ce qui n'est pas pour me déplaire, bien au contraire.
Le personnage principal, Kristina, est très attachante à tous points de vue. Elle va connaître dès l'âge de 23 ans, un premier drame avec la perte de son mari Dima, une belle-mère épouvantable de cruauté envers elle, l'obligeant à quitter la datcha de son village, pour prendre la route avec son petit garçon Misha, 4 ans. Et les drames vont s'enchaîner très rapidement.
Passionnant véritablement.
Va t'elle s'en sortir ?
A vous de le découvrir.
Encore une fois totalement conquise.




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Le commentaire de Carole : COUP DE COEUR!
Encore une fois, je fus enchanté de lire un roman de Cédric Charles-Antoine et quelle belle couverture. Une belle plume imaginative que je ne me tanne pas de lire. Cette histoire-ci, ne fait pas exception, on se retrouve en Russie à Vinosek, dans un village tellement petit qu'il est gouverné par le doyen de la ville. Kristina Fominko y vit le bonheur avec son mari Dimitri et son fils Misha, jusqu'au jour où celui-ci décède. Sa belle-famille, et particulièrement sa belle-mère Vera, est exécrable et lui promets une vie d'enfer qui sera dictée par elle. Ne voyant pas d'autre solution possible, Krystina fuit avec Misha. Nous allons nous retrouver 20 ans plus tard quand Krystina sort de prison. Parallèlement, Éric, journaliste, se voit confier le mandat d'enquêter sur la prison des femmes où Krystina a été incarcérée. La meilleure approche est de contacter celle-ci pour qu'elle lui raconte ses années carcérales, sera-t-elle consentante à s'ouvrir à un inconnu, elle qui veut oublier le passé. Une belle amitié va se former, un projet commun va naître et une surprise de taille attend Éric. Une fin comme je les aime avec une petite pincée de suspense qui va nous surprendre. Cédric Charles-Antoine nous décrit la Russie d'une façon simple et juste, il n'y a pas de longueur ni des détails pour s'embourber dans l'histoire, mais suffisamment de connaissance pour rendre l'histoire véridique. Découvrir cet auteur, c'est devenir accro, je vous le recommande fortement.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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J'ai découvert cet auteur grâce à ce roman et j'ai été séduite par l'écriture et l'histoire. CC Antoine nous emmène en URSS. On découvre une jeune femme fantastique entourée d'une belle famille spéciale... Une succession de drames... Pour la suite, il faudra livre le livre... Une chose est sûre, cet écrivain se doit d'être lu.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Kristina se posta devant la tombe de Dima. La gorge serrée, elle lui chuchota :
Nous ne pouvons plus rester vivre là, je dois protéger notre enfant. Pardonne-moi mais jusque là, je n'ai pas réussi, la force m'a manqué.
Je ne reviendra jamais vivre à Vinosek.
Tu es dans mon cœur, et dans mon esprit, je peux te sentir au travers de Misha qui te ressemble chaque jour un peu plus.
Le village n'était plus en vue, tous les repères géographiques de sa petite vallée avaient disparu. L'air sentait bon la liberté, une odeur enivrante qui façonna sur le visage de Kristina, un sourire spontané. Misha galopait devant, un bâton dans la main. Sa chevelure blonde ondulait au gré de son avancée sous le regard bienveillant de sa mère.
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Après une descente abrupte sur un chemin caillouteux, nous arrivâmes enfin à l'entrée de Vinosek.
De près, la magie s'estompa au profit d'un spectacle de désolation. La majorité des datchas étaient en mauvais état, beaucoup paraissaient abandonnées. Des herbes folles avaient poussé dans les jardins et sur les bords de la rue principale.
Les bâtiments d'une ancienne scierie s'érigeaient totalement en ruine. Des engins agricoles d'un autre âge rouillaient dans une cour jonchée de débris.
On ressentait l'atmosphère postsoviétique.
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A l'ère de la stagnation brejnévienne, la majorité des campagnes demeuraient à l'abandon, un isolement primitif, une existence retardataire proche de la flétrissure sociale, malgré quelques mesures visant à étendre la surface des lopins à usage privé.
Dans ce contexte, les villages russes mouraient, ils subissaient umne lente décroissance structurelle jusqu'à devenir le miroir d'une misère paysanne impossible à endiguer.
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1979 ; Vinosek recensait une soixantaine de villageois, un chiffre insuffisant pour que l'Union y construise des infrastructures. Pas de mairie, de comité ou de poste de police, rien qui aurait pu contraindre la population à se sentir surveillée par la milice. La loi des familles régissait le fonctionnement du hameau, un code instauré à l'époque des tsars et transmis par voie orale au fil des générations.
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