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Critiques filtrées sur 5 étoiles  

Vous connaissez probablement le jeu du cadavre exquis qui consiste à écrire une phrase à plusieurs sans connaître ce que son prédecesseur a rédigé, et qui a déjà été décliné en littérature dans des récits à plusieurs mains au résultat parfois rocambolesque ? 
Les deux jumelles littéraires que sont Amélie Antoine et Solène Bakowski, particulièrement reconnues dans le milieu de l'auto-édition qu'elles retrouvent d'ailleurs au moins le temps de leur projet commun, innovent en proposant à leurs lecteurs une expérience unique et très originale. 
Elles ont publié le même jour leur dernier roman, Sans elle et Avec Elle, qui sont comme les deux faces d'une même pièce. 
Deux romans qui commencent en effet exactement de la même façon, du prologue évoquant une jolie femme ensanglantée qui s'endort dans le froid aux deux tiers environ du premier chapitre. 
Les personnages sont exactement les mêmes : leur entourage, leur métier, leur caractère, leur lieu de vie... 
Au centre de l'intrigue, la famille Simoëns, qui habite à le Quesnoy, dans le Nord. 
Nous sommes le 14 juillet 2004. Patricia, la mère, se rend avec Jessica, une de ses jumelles de six ans, au feu d'artifice près de l'étang. Sa soeur Coline a quant à elle été punie pour avoir renversé un flacon de parfum et devra rester ce soir-là avec son père, Thierry, à la maison. 
Quand Jessica va repérer un employé de mairie distribuant des colliers fluorescents, elle voudra à tout prix aller en chercher un, tandis que sa mère est en grande discussion avec l'institutrice de ses filles. 
Dans le roman de Solène Bakowski, Patricia ne prendra pas le temps de renouer le lacet défait de sa fille, qui s'écroulera à quelques mètres et assistera au spectacle pyrotechnique avant de rentrer retrouver sa soeur. 
Dans celui d'Amélie Antoine, le lacet sera remis en place. La mère perdra de vue quelques instants Jessica, des secondes qu'elle ne se pardonnera jamais puisque ce soir-là, sa fille va disparaître.
A partir d'un début similaire et d'éléments identiques, les deux romans prendront alors une direction radicalement différente même si on y retrouve de nombreux points communs. Solène Bakowski va s'attarder notamment sur la rivalité entre les deux soeurs, tandis que celui d'Amélie Antoine commencera davantage comme un thriller psychologique et parlera de la séparation de ces mêmes soeurs.
Comme si on leur avait offert un même point de départ et que chacune avait imaginé une suite totalement différente.
Parce qu'un seul petit détail peut changer nos vies à jamais. 
"Lorsque tout bascule dans la vie, n'est-ce pas à chaque fois intimement lié à un petit détail qui aurait pu être différent, un détail insignifiant qui aurait pu changer toute la donne sans que jamais on ne puisse s'en douter ?"
"Si elle n'avait pas lâché la main de Jessica, si elle avait été plus ferme, si ..." 
Ces regrets de Patricia trouvent leur réponse dans le second roman, et rien que pour ça, l'initiative de ces deux romans indépendants qui s'opposent autant qu'ils se complètent se doit d'être saluée.
D'autant plus que le résultat est assez exceptionnel. 
Jusqu'aux couvertures et aux titres des chapitres qui se complètent. 
 
Depuis mes lectures de Fidèle au poste et Au nom de quoi, Amélie Antoine fait partie des auteurs que j'affectionne tout particulièrement, et c'est naturellement que j'ai commencé par son histoire : Celle d'une enfant disparue.
Pas très original ? C'est ce que j'ai pensé au début, qui m'a rappelé le couple d'à côté de Shari Lapena, avec les soupçons des gendarmes emmenés par le capitaine Le Meur qui se concentrent sur la famille. 
"On ne connaît jamais l'intimité, les secrets, les travers d'une famille que tous pourraient juger ordinaire, ordinaire à pleurer."
Mais qui s'étendront rapidement à toutes les connaissances des Simoëns, chacun ayant ses soupçons, son témoignage ambiguë, jusqu'à créer un climat d'hostilité dans toute la ville. 
Mais attention, Amélie Antoine a toujours la même écriture empreinte d'humanité et de sensibilité, et même dans son aspect policier, son roman demeure avant tout psychologique et son écriture permet de restituer tout en finesse les réactions de chacun, préférant s'attarder sur les ressentis de chacun des protagonistes que sur l'enquête, dont chaque avancée et chaque détail est toujours un prétexte pour nous faire vivre l'angoisse, l'espoir ou la culpabilité des principaux intéressés. 
 
Evoquer le deuil fait partie intégrante de la bibliographie de la jeune Lilloise. Dans chacun de ses romans, ce thème est prépondérant même s'il est toujours abordé différemment. 
Ici, c'est d'absence de deuil dont il est question. Tant qu'aucun corps n'a été retrouvé, aucune sépulture n'est possible. Peut-être Jessica est-elle encore en vie, peut-être pas, et ce doute est un acide.
Ne pas savoir. On dit toujours que c'est pire de n'avoir aucune certitude plutôt que d'être fixé sur la mort d'un être cher, au détriment de tout espoir, pour enfin pouvoir avancer. 
"Kidnappée, noyée, écrasée. Volée ou tuée. Torturée, violée, laissée pour morte."
Les hypothèses sont nombreuses, et la famille fait quant à elle du sur place. Allant jusqu'à s'interdire de rire tellement ça paraîtrait indécent. 
Toute l'ampleur du malaise, de la torture d'ignorer ce qui est réellement arrivé à leur soeur, à leur fille prend ici toute sa signification, au sein de cette famille qui fait d'abord front commun, mais qui va bientôt se fissurer. 
 
Même si de nouveaux éléments et différents rebondissements ou fausses pistes offriront à l'enquête policière de nouvelles perspectives, de nouvelles pistes à explorer et donc de nouveaux espoirs, l'aspect thriller s'effacera doucement pour ne plus offrir qu'un aspect psychologique fascinant de réalisme, où le lecteur partagera les pensées les plus intimes de toute la famille, au travers d'une succession de moments apportant chacun leur pierre à un édifice de culpabilité. Parfois anodins, souvent cruels, chacun de ces épisodes fait avancer l'histoire dans sa chronologie tandis que Patricia et sa fille restent à l'inverse figées dans le passé, quand leur vie a basculé ce 14 juillet 2004. 
Le père s'efforcera quant à lui de continuer à vivre, tant bien que mal. 
Mais avec tant de douleur, tant de rancoeurs, la machine à broyer est en marche. 
"Chacun est enfermé dans sa propre souffrance, incapable de la partager, incapable de soutenir l'autre."
Et pour le lecteur, c'est terrible de voir cette famille si proche se fissurer, sous l'implacable analyse de l'auteure qui décrit à la perfection comment le doute, la colère et l'incompréhension s'installent quand un enfant disparaît ainsi de son foyer, sans que nul ne sache ce qu'il en est advenu. 
Rongée par sa responsabilité dans le drame, Patricia ne prête quasiment plus attention à sa seconde fille, qui elle est pourtant bien présente. Ses réactions se font disproportionnées.
"Patricia est trop obnubilée par l'idée fixe de retrouver son autre fille pour pouvoir profiter de celle qui lui reste."
Quant à Coline, elle ne sait plus vraiment où est sa place. Elle qui ressemble comme deux gouttes d'eau à la disparue, en dépit d'une personnalité différente et plus solitaire. 
"Est-ce que ses parents seraient moins tristes si c'était elle qui était partie ?"
"Comment surmonter une telle épreuve, comment ne pas se sentir coupable d'être la soeur qui a eu la chance d'être épargnée ce soir-là ?"
Au-delà de son aspect policier initial, Sans elle pose donc surtout la question : Comment se reconstruire sans même savoir ce qu'il est advenu d'un de ses enfants ? Est-ce seulement possible ? 
 
Cette famille devenue bancale, vous allez vous y attacher. Malgré ses imperfections, malgré sa déraison, ses attitudes qui pourraient être jugées parfois excessives, il s'agit d'une famille comme il en existe tant d'autres et l'identification aux personnages n'en est que plus aisée.
Qui peut affirmer qu'il n'aurait pas réagi exactement de la même façon, comment ne pas se mettre à la place de ce père, de cette mère et de cette soeur jumelle qui sont dans une perpétuelle attente ? Dont l'attitude des voisins et amis se met à changer, les plongeant dans une solitude encore plus infinie ?
Comment ne pas comprendre qu'ils se raccrochent à la moindre bribe d'espoir ? Qu'ils imaginent voir Jessica en permanence ? Ou qu'au contraire leurs souvenirs commencent à s'évanouir ?
Combien de temps devront-ils endurer ce cauchemar éveillé ?
 
Amélie Antoine signe donc de nouveau un roman qui ne peut pas laisser indifférent. Sans elle est à la croisée de différents genres, laissant cependant au drame une place privilégiée. Jusqu'à l'éblouissant final dont je me rappellerai longtemps. 
Elle confirme de nouveau tout le bien que je pensais d'elle, signant à nouveau une oeuvre marquante et empreinte de sensibilité.

Et souvenez-vous que si vous trouvez le destin de la famille Simoëns trop tragique, Solène Bakowski vous offre quant à elle la chance de les retrouver dans une version où Jessica n'a jamais disparu ce soir du feu d'artifice, dans son roman "Avec elle". 
Mais la Parisienne n'est pas non plus réputée pour l'humour, la joie et l'optimisme qui se dégagent de ses livres, aussi je ne pense pas qu'il faille s'attendre à un conte de fées dans la version qu'elle propose, que j'ai commencée, et dont je ne manquerai pas de faire un compte-rendu dans quelques jours. 
Est-ce que le chemin emprunté dans cette version alternative sera si différent ou est-ce qu'au fond, peu importe l'itinéraire, la destination sera sensiblement la même ? 

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Un projet audacieux. Une écriture à 4 mains sur 2 livres. Bien mieux, selon moi, que sur un seul. L'auteure garde sa patte, sa marque et ce concept nous permet ainsi de nous délecter de l'écriture de chacune !
Du coup, grâce à Solène, que je suis assidument depuis longtemps, j'ai découvert Amélie et m'en voilà ravie ! Je ne m'arrêterai pas en si bon chemin et vais piocher dans ses écrits, c'est certain !
Une trame, deux versions. Un peu comme la série U4 mais en mieux ...Normal 😜 (Je l'ai pas lue mais ça ne peut être que mieux...Ok j'arrête...suis plus objective là 😜)
Une famille. Deux histoires. Deux destins. Seront-ils vraiment différents ?
Est-ce qu'un seul événement peut changer le cours des choses ?
Est-ce que le destin fini par te rattraper d'une manière ou d'une autre ?
Comme un monstre tapi sous ton lit ...
Un regard, deux regards perçants sur la vie, la fatalité, les dommages collatéraux.
Tout en subtilité, tout en finesse. Tout en force aussi.
Deux jumelles. Deux caractères. Un seul déchirement.
Un couple en perdition, une femme en dépression. Une famille qui éclate.
Une montée en puissance.
Un questionnement sur le destin, la perte, la mort, la douleur...Peut-être une preuve que les actes des autres dirigent la vie de chacun.
Deux histoires pourtant "toute simple" qui se dévorent autant l'une que l'autre mais qui prennent clairement toute leur dimension dans le second récit, quel que soit l'ordre de lecture. Là réside toute la subtilité et la splendeur de ce projet !
Deux plumes, aussi belles l'une que l'autre, différentes mais tout aussi vibrantes et subtiles.
De l'émotion. Beaucoup d'émotions. Des sentiments: nombreux, puissants et pas que les bons. La jalousie, la haine, la peur, la culpabilité ont une place de choix dans chacun des deux récits.
La vision de l'enfant face au déchirement des parents dans le livre de Solène m'a poignardée en plein coeur...
Bref, vais pas m'étaler plus. J'ai adoré et je suis sûre qu'il en sera de même pour vous 🙂
Avec elle et sans elle c'est la similitude dans la différence...c'est un vrai questionnement et je vous préviens ...c'est ...très perturbant ...très...vraiment très...et ça donne à réfléchir et moi, ça j'aime !
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Je suis ravie de découvrir, enfin(!), l'écriture d'Amélie Antoine, et qui plus est, dans un projet littéraire d'une telle originalité. Merci de me l'avoir fait découvrir !
Je ressors, tout comme après Avec elle, profondément émue de ma lecture.
Un geste. Un seul. Et la vie a pris une tout autre tournure. Un geste. Un seul. Et c'est le drame. Une tragédie à laquelle on ne peut croire, qui ne peut arriver qu'aux autres.
Si les personnages sont les mêmes que dans Avec elle, l'acte qui a lieu dans cette « version » modifie en profondeur les actions et les personnalités des protagonistes. Leur vie va prendre un tout autre chemin. Patricia, la mère de famille apparaît ici plus vulnérable et moins cruelle à mes yeux. Mais toujours aussi égoïste. Et presque autant détestable. Thierry s'affirme davantage. Coline, elle, essaie. Elle essaie de toutes ses forces de surmonter les épreuves que lui a infligé la vie. Mais dans Avec elle ou Sans elle, c'est toujours la même fragilité qui émane d'elle. Un personnage en grande souffrance et pourtant totalement dépourvu de méchanceté. Cette petite Coline, un personnage que je ne suis pas prête d'oublier tant elle m'a touchée.
Cette autre facette des événements amène également à de profondes réflexions. Des pensées différentes. Elle nous fait réfléchir au poids de nos actes et évoque la lourde, très lourde question de la culpabilité qui peut aller jusqu'à nous faire perdre pied. Qui nous rend méchant et nous aveugle, ce qui nous fait oublier tout et tous ce / ceux qu'il y a autour.
Il y a ce que nous sommes et puis il y a ce que la vie fait de nous.
Beaucoup de routes dans une destinée mais combien d'issues ?
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Il était une fois, deux drôles de dames (Solène Bakowski et Amélie Antoine) qui décidèrent d'unir leur talent pour nous conter une histoire.
Mais c'eût été trop facile pour elles de décliner le même récit.
Elles choisirent donc un point de départ et deux héroïnes, des jumelles de 6 ans tellement identiques et en même temps tellement dissemblables.
Les auteures eurent un point de vue différent et comptèrent bien le faire entendre!
Et si un détail pouvait tout changer?
Leur imagination les fit bifurquer ce qui donna deux romans distincts et pourtant complémentaires.
Moralité de l'histoire: avec la même ébauche, les mêmes personnages et de la personnalité, on obtient des ouvrages aussi bouleversants et poignants l'un que l'autre.
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Voici le second roman que j'ai lu dans ce duo atypique Solène/Amélie. Je découvre la plume d'Amélie alors qu'elle a déjà publié plusieurs romans. Deux romans autour de la gémellité, deux histoires, deux possibilités, deux coups de coeur.

Amélie a une plume qui donne beaucoup d'émotions, elle a réussi à me faire venir les larmes aux yeux. J'ai eu un final auquel je ne m'attendais pas du tout et je ressors avec des interrogations sur les certitudes que j'avais pu me faire tout au long de ma lecture.

Aborder la disparition d'un enfant est un sujet délicat, on peut vite rentrer dans les clichés et le patho... mais ce n'est pas du tout le cas dans ce roman. On rentre dans la peau de chaque personnage, on vit leur descente aux enfers au fil des jours, des mois et des années. On ressent le chagrin, le désespoir, on a ce trou dans le coeur, cette part de nous qui a été arrachée.

En tant que maman, je crois que j'ai plus vécue ce roman que "Avec elle" pourtant il avait réussi à me retourner, il avait fait un effet ouragan. Mais là imaginer une seule seconde perdre un enfant, ne pas savoir, espérer au point du désespoir, de la folie...Ce n'est pas un ouragan mais un Tsunami qui m'est passé dessus.
Comment se relever de la disparition de sa propre chair, comment vivre, revivre quand on ne peut pas faire le deuil ?!
Amélie nous fait vivre la tragédie au travers de tout les personnages, chacun apprend à vivre avec ou non. Leur vie s'est arrêté ce 14 juillet, lors d'un événement de fête... Cette journée ne sera pour eux plus jamais synonyme de fête, ce jour ils vont le revenir en boucle à jamais, les feux d'artifices ne seront plus des pluies d'étoiles dans les yeux, mais des larmes au multiples couleurs et facettes.

La culpabilité vécue par un parent qui mettra tout en oeuvre pour que son enfant ne passe pas dans l'oubli.
Les reproches, les accusations, quand on montre du doigts les petites faiblesses du quotidien. Les faiblesses que chacun d'entre nous pouvons vivre à un moment donné. Ces faiblesses sont mises en haut de la liste, les gens ne se souviennent que de ça et non des moment heureux, des rires et sourires qui étaient pourtant beaucoup plus présents.

La nature humaine, le jugement tellement facile, la reconstruction plus ou moins facile, le déni car on a peur de s'avouer la vérité. Une famille heureuse qui se bat malgré tout mais qui ne finira pas en conte de fées. Aucun espoir ou presque, un coin de ciel bleu pas très loin qu'on essaie d'attraper quand la force revient. le gouffre, le trou noir dans lequel on se conforte car ce coin de ciel bleu effraie plus que les profondeurs obscures.

Ce roman est un cataclysme d'émotions, Amélie ne ménage pas ses personnages et du coup ne ménage pas ses lecteurs. Un roman qui me restera gravé dans la mémoire longtemps.
Lien : http://les-mots-de-gaiange.o..
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Grâce à cette histoire et à Solène Bakowski, j'ai pu découvrir enfin la plume d'Amélie et sincèrement je comprends les commentaires que j'avais lus sur ses précédents ouvrages.
Très belle écriture et surtout une très belle imagination qui font que l'histoire nous amène très loin !!
Donc le point de départ est le même que Solène, nous découvrons la famille Simoëns, une famille heureuse, unie, aimante mais qui va être bouleversée à cause d'une disparition inexpliquée. Une décision qui va créer ou jouer sur cet évènement imprévisible et inéluctable.
Là c'est la disparition d'une des jumelles qui est au coeur de l'histoire. Jessica est là sans être là, comme un fantôme, tout tourne autour des recherches pour la retrouver.
Petit à petit nous observons l'évolution de cette famille, les doutes et les rancoeurs de chacun de ses membres. Comment peut-on vivre ce terrible moment ? La façon de l'accepter, de vivre avec ou alors au contraire de sombrer totalement ?
Les personnages sont attachants et tellement réels de par leurs réactions et comportements. On arrive à se mettre à leur place, ressentir leur peine et désarroi.
Coline est, encore une fois, un personnage tellement fort, courageux mais en même temps introverti. Elle met sa douleur au second plan, pour notamment éviter de faire du mal à son entourage, ce qui fait qu'inconsciemment elle s'en fait à elle-même.
Je le répète, je n'avais pas encore lu Amélie pourtant j'ai ses livres dans ma liseuse mais j'avoue que je vais vite remédier à ça car j'ai découvert une très bonne auteure et j'aime beaucoup son style.
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