La compagnie des glaces est un cycle immense .Je pense que si on mettait tous les caractères qui font ce cycle bout à bout, on ferait sans problème ,au moins une fois le tour de la terre!
Sachez ces romans sont un monument immortel de la littérature populaire française. Ces récits ont en général toutes les caractéristiques du haut du panier de ce genre populaire.
Personnellement j'ai vraiment considérablement arpenté ce cycle qui est sur le temps long et qui est constamment réédité. J'ai arrêté d'arpenter cet univers non pas à cause son immensité dans l'espace et le temps, ou de sa longueur ou encore d'une éventuelle évolution qualitative néfaste de ces textes. J'ai arrêté simplement parce que on ne peut pas passer sa vie à lire la Compagnie des glaces, diantre !
Si le cycle se déploie sur terre et un peu en station spatiale , on peut néanmoins le définir comme un incroyable planète opéra tellement notre monde est métamorphosé.
La civilisation se déploie désormais en trains très longs ,voies ferrées ,stations, qui se déplacent toutes intégralement sur une banquise haute (et donc profonde) de plusieurs kilomètres .Il y sur la terre très peu de mers libres ou de terres libres.
Le blizzard et les congères sont partout et le monde survit sur la base d'une géniale inventivité et aux prix d'efforts incroyables. Une des clefs de l'univers est l'exploitation de tout (vraiment de tout) ce qui est enterré sous la glace.
Dans ce monde il y a aussi les Roux , des humains adaptés au froid qui vivent sur la banquise en société hors technologies industrielles . Dans cet épisode, ils décident partir en masse vers l'arctique pour couler des jours meilleurs (au froid sourire) .
Ce tome est agréable parce qu'il est mouvementé et parce que les caractéristiques de l'univers y sont presque toutes , bien ancrées
Il est donc un récit idéal pour découvrir ce monde et ses problématiques centrales. La couverture est très évocatrice du monde habité par les personnages crédibles de ce petit récit distrayant et dépaysant.
Un beau planète opéra , perdu sur la banquise Pacifique pleine de surprises et assez loin des réseaux ferrés.
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C'était l'enfer . Le vent était tel qu'ils durent descendre de l'autre côté pour éviter qu'il ne s'engouffre dans le sas et qu'il ne le bloque . Ils furent ensuite repoussés une fois le dernier wagon dépassé .
- Croyez moi , c'est pas la peine d'essayer ... hurlait-il dans les écouteurs . On va avancer de dix pas et reculer de huit et nous faudra toute la nuit pour aller jusqu'à eux ... Le vent est pas loin des deux cents maintenant . Regardez le train comment qu'y se balalance .
Chronique consacrée aux grands noms de la littérature policière, et animée, depuis octobre 2018, par Patrick Vast, dans le cadre de l'émission La Vie des Livres (Radio Plus - Douvrin).
Pour la 26ème chronique, le 12 décembre 2018, Patrick présente Georges J. Arnaud.
Patrick Vast est aussi auteur, notamment de polars. N'hésitez pas à vous rendre sur son site : http://patricksvast.hautetfort.com/
Il a également une activité d'éditeur. À voir ici : https://lechatmoireeditions.wordpress.com/
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