Bon, que dire maintenant…
Notre preux chevalier a disparu lors d'une escarmouche où tous les autres sont morts et voilà déjà 10 ans qu'il n'a pas refait surface ! Alors, tant qu'à faire, on retourne au royaume de France où le domaine de Cronzec est dirigé maintenant par la première épouse de notre héro qui a bien du mal avec son fils et la fille de l'épouse aimée de son ex. C'est compliqué, la situation matrimoniale et l'histoire, et ça ne va pas s'arranger. Les deux enfants se font la guerre, ça dégénère et ça se termine dans le sang, misère !
Après les croisades, la guerre des boutons, ça commence à bien faire même si ça se laisse lire. Je prends mon courage à deux mains et je poursuis ma lecture, juste pour voir ;-)
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Nous voilà donc 10 ans après la fin d'Alix et Hughes de Crozenc, pour une nouvelle génération de personnages, et le fait est que ça commence... pas très bien.
D'abord, on nous refait la guerre des boutons version médiévale, j'ai trouvé ça moyen moyen. Ensuite, la petite Mahaut est évidemment un garçon manqué qui veut être chevalier, je sais pas si y'en avait beaucoup des comme ça à l'époque. Et puis le boute-feu, qu'on sent à plein nez manipulé par Ravenaud en coulisse (même si celui-ci n'apparaît pas pour le moment), pourquoi avoir attendu 10 ans pour persécuter Nolwenn s'il lui en veut à ce point ? Et d'ailleurs, pourquoi lui en veut-il ? Son ennemi, n'était-ce pas Hughes, qui est mort et dont il a tué la femme ?
Il faudra attendre l'épisode suivant pour avoir réponse à ces questions, mais je ne suis pas sûr qu'Arnoux parvienne à en valider une qui soit plausible.
Grossière erreur historique au moment de l'arbitrage du bailli de Poitiers, quand un homme intercède en faveur de la petite Mahaut pour l'héritage de Crozenc : la question ne devrait même pas se poser, l'héritage se fait en primogéniture mâle, et Sigwald devrait donc être l'héritier, à moins que sa noblesse ne soit contestée, ce qui ne semble pas être le cas.
Je me dois aussi de faire part de mon incrédulité totale sur la toute fin de l'épisode : précipitée par dessus les créneaux d'un donjon par une baffe reçue accidentellement ? WTF ?
Pour sauver les marrons du feu malgré tout, reste Nolwenn, décidément mon personnage préféré dans cette saga, une fois de plus soumise à rude épreuve, et dont on ressent et partage les tiraillements intérieurs vis-à-vis de cette gamine qu'on lui a imposée et qu'elle ne parvient pas à haïr complètement.
Et puis, nous avons le retour de ce que j'appellerai les "scènes de petites gens", qui faisaient tout le charme de cette série au début, et que l'on avait perdues depuis un moment, du fait qu'on évoluait dans des intrigues de cour. On retrouve avec bonheur les tribulations de ces gens de peu, paysans et valets, leur parler médiéval franchouillard fort bien rendu, leurs préoccupations terre-à-terre et leur promptitude à croire toutes les fadaises et à pendre le premier venu.
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Ce tome 2 permet d'entrer pleinement dans l'intrigue. Face à face Hugues, descendant de Renaud et Enguerran qui a tué Renaud et usurpé sa place. Autour d'eux, de nombreux complots et affaires de famille. Beaucoup de développements possible. A suivre donc...
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J'avais croisé trop d'infortunes pour ployer sous mon douloureux deuil !
Le dessinateur de Sigi, révélé en France par Sara Lone, nous parle de sa passion pour la BD, de son style entre réalisme et ligne claire, et de sa collaboration fructueuse avec Erik Arnoux. Enregistrée au festival Quai des Bulles à Saint-Malo.