Enfin !
La septième croisade commence pour du vrai et l'ost se présente devant Damiette le 7 juin 1249. Attendus par les hommes du sultan, les chevaliers du roi vont avoir fort à faire surtout après 9 mois de farniente sur l'île de Chypre et ils vont gagner, c'est l'Histoire ;-)
Nouveau changement dans cet opus, le scénariste passe de Kraehn à Arnoux et bien, je n'ai pas bien vu la différence de style et j'ai pris plaisir à cette lecture même si à nouveau, notre jeune chevalier subit bien des peines.
J'ai vraiment envie de reprendre un roman mais d'un autre côté, je veux savoir la suite ! Alors, vite au suivant et qu'on en finisse ;-)
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À la fin du tome 13, j'avais dit un peu vite que cela concluait d'assez belle manière la parenthèse sur l'île de Chypre, tant il me paraissait évident que la boucle était bouclée et qu'au tome suivant l'ost royal allait faire voile vers Damiette.
Le traitre al Mansour, pris, allait être exécuté, on pouvait même en faire une ellipse, nul n'était besoin de le montrer.
Eh bien non. Non seulement les 9/10èmes de cet épisode hantent encore les rues de Nicosie et le port de Limassol, quitte à user le filon jusqu'à la corde, mais le traître va réussir à... s'échapper. Oui, vous ne rêvez pas, alors qu'il a attenté à la vie du roi de France !
L'épisode commence ainsi, par un artifice invraisemblable pour sauver la vie d'un méchant (comme si on n'aurait pas pu en créer d'autres !), et la suite se perd encore en multiples tentatives d'assassinat contre Hughes de Crozenc par des jaloux. Là encore, on se demande comment il est possible que des vassaux du roi osent attenter à la vie du désormais favori du roi de France sans que ce dernier s'en inquiète plus que cela !
Le débarquement à Damiette, lui, est expédié en trois pages, et l'antagoniste le plus fin et le plus intéressant de ces derniers tomes, Hughes de Lusignan, est envoyé ad patres dans un texte off de trois lignes !
Kraehn, présent depuis le début de la saga, cédait dans ce tome les manettes du scénario à Arnoux, et le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est un mauvais début.
Pierret, lui, heureusement, continue à tirer son épingle du jeu, et sauve la nef royale du naufrage total.
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La croisade du roi Louis se poursuit de Chypre vers Damiette. Si Hughes de Crozenc jouit des faveurs royales, cela lui vaut aussi de solides inimités. Heureusement Diego le navarais et sa bonne étoile veillent sur lui. Mais qui veille sur Crozenc ?
C'est fou comme Hughes peut susciter autour de lui jalousies et trahisons. de tomes en tomes cela finit par faire beaucoup...
Heureusement le coup de crayon de Pierret rend le moyen-âge très visuel.
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La saga prend un nouveau virage avec l'arrivée de Arnoux au scénario. Ariivée d' hugues en terre sainte qui comme les tomes précédents manquent un peu de consistance.
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- Tous ces mois sans combattre n'ont-ils pas émoussé votre belle ardeur, messire ? Hi hi !
- Nous avons une mission sacrée, madame et, ...euh ?!
- Marguerite est mutine ! Par ardeur, elle entend toute autre joute pour laquelle si j'en crois ma police, tu n'es guère avare en coups de reins, ha ha ha ! Allons, ne sois pas gêné ! Il me plait que les chevaliers du royaume soient alertes et bien gaillards !
C'est destinée de chevalier que de donner sa vie pour son suzerain...
Le dessinateur de Sigi, révélé en France par Sara Lone, nous parle de sa passion pour la BD, de son style entre réalisme et ligne claire, et de sa collaboration fructueuse avec Erik Arnoux. Enregistrée au festival Quai des Bulles à Saint-Malo.