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Je me pose sur Terminus. Ma mission ? Découvrir la Terre, le berceau de l'humanité, celle qui est à l'origine de l'expansion humaine à travers la Voie Lactée et qui a fondé l'Empire. Comment notre si belle planète a pu être oubliée de toutes et tous. Bien évidemment, pour celles et ceux qui ont lu « Les robots de l'Aube », vous avez une partie de réponse.

Ce quatrième opus de la série Fondation dans l'ordre d'écriture est à mon sens, un tome de transition. Il a été écrit pour faire la jonction avec le cycle des robots. En soit, il peut être lu sans connaître les aventures d'Elijah Bailey, mais je pense qu'il est préférable de les lire pour en profiter pleinement.

Si Fondation est devenu une oeuvre majeure de la science-fiction, c'est surtout grâce au talent d'Isaac Asimov. Ces dialogues si percutants et parfois théâtrales, sont ici moins mordants, même si certaines joutes verbales sont jouissives. Et puis, il y a les personnages si charismatiques qui restent gravés dans notre mémoire (Hari Seldon, le Mulet, Arcadia Darell, Salvador Hardin). Ici, le constat est le même, je n'ai pas trouvé de figure marquante. Toutefois, Golan Trevize sort du lot. On notera que les protagonistes féminines sont encore peu représentées.

500 pages, ça commence à faire beaucoup, d'autant plus que la narration dynamique ce n'est pas le point fort de l'auteur. Il s'enlise dans des dialogues interminables, mais aussi sur un rythme lent. La recette reste la même avec une crise qui peut entraîner des années de chaos avec les deux Fondations qui s'opposent. le récit est surtout agréable avec les passages scientifiques sur les technologies et sur la physique. Je ne me lasse pas d'écouter le Professeur Isaac Asimov dans ses théories, surtout celle de l'odorat.

Pour son retour sur Fondation, Isaac Asimov s'est vu attribué les très prestigieux prix Hugo et Locus en 1983.

J'approche de la fin de mon très long voyage et ma dernière destination sera « Terre et Fondation ». J'avoue que je commence à avoir une petite lassitude.

Duo d'auteurs SFFF 2021 : Isaac Asimov - Guy Gavriel Kay - auteurs non anglo-francophones
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J𠆚vais lu des critiques assez dure à propos de la suite du cycle de la fondation.
J𠆚i pour ma part pris beaucoup de plaisir à lire ce livre, le récit est captivant, les personnages principaux, nombreux sont tous très intéressants , ce point là est une vraie évolution.
L𠆚utre changement est la linéarité de cette histoire : on ne se ballade plus sûr 200 ans, mais il s𠆚git d’une aventure qui se passe en quelques semaines seulement , effectivement on perd le côté planant de la fondation ou l’on surfait d’un chapitre à l𠆚utre d’une génération à une autre....
Si vous avez aimé fondation : je vous recommande sans réserve cette suite !
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Récupéré dans une boite à livre, j'ai lu ce livre sans avoir lu les 3 tomes précédents, mais finalement l'auteur utilise les rappels, pour permettre de s'y retrouver ; on assiste à une course poursuite entre plusieurs protagonistes dont il est difficile de déterminer dans quel camp ils jouent et la résolution finale est particulièrement bien trouvée.
Les personnalités sont définies avec soin et vraisemblance, les scènes de réflexion alternent avec les combats, et même la partie "technique" est très bien foutue (le roman date de 1982).
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Ce tome est sans doute mon préféré (jusqu'à présent !!) Peut être parce ce que l'histoire se passe dans un temps plus court que dans les précédents romans d'Asimov. Les personnages sont très développés, avec un caractère bien défini pour chacun.
Un livre ou la manipulation, les complots et l'intrigue sont au rendez-vous. J'ai aussi apprécié l'idée que chaque "chose" est une cellule faisant partie d'un plus grand organisme. .. il ne me reste plus qu'a continuer : Trévize et Pelorat vont t'ils trouver la terre ?
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Après la trilogie fondatrice, si j'ose dire, Isaac Asimov remet le couvert sous la pression bienveillante de ses fans et sonnante et trébuchante de ses éditeurs. Cette fois, il n'est pas question d'agencer des nouvelles en recueil. L'ambition de l'auteur est de nous concocter un roman en bonne et due forme. Un livre à la fois autonome qui peut sans doute se lire indépendamment mais qui reste dans le prolongement de la série. Fondation foudroyée est donc un pavé conséquent qui déroule par le menu l'affrontement psycho-historico-logique entre la première et la deuxième fondation. Cette dernière ayant survécu aux attaques de la première qui a pensé en toute bonne foi l'avoir détruite dans l'épisode précédent. Cet affrontement va se jouer entre quatre ou cinq personnages principaux dont les chemins galactiques vont se croiser et s'entrechoquer à l'occasion de moult sauts dans l'hyper-espace. Trevise et Gendibal, issus de la première fondation mais exilés par les autorités de celle-ci, se lancent tous azimuts à la recherche des origines de l'humanité aux commandes d'un superbe hors-bord de l'espace. Cette Terre qui n'est peut-être qu'un mythe abritait, selon certains, à l'époque pré-historique l'espèce humaine et tous deux soupçonnent que toute forme de vie actuelle, aujourd'hui disséminée dans toute la galaxie, provenait de cette planète originelle. Par ailleurs Trevise qui est manifestement un homme de flair, est persuadé que la deuxième fondation est toujours active et poursuit son impitoyable travail de manipulation des élites de la première fondation. de l'autre côté de la galaxie, Gendibal, aspirant au poste de premier orateur de la deuxième fondation et qui comme tout bon orateur est doué d'un pouvoir psychologique supernaturel, s'acoquine avec une espèce de paysanne qui n'a manifestement pas la lumière à tous les étages. La vraisemblance de ce curieux duo ne cessera de plonger le lecteur dans une grande confusion. Jusqu'au dénouement.

On peut reconnaître à Isaac Asimov d'avoir assez bien réussi ce challenge de rénover, près de trente ans après le premier volet, cette histoire. Il trace de nouvelles perspectives et se paie même le luxe de faire le lien avec une partie non négligeable du reste de son oeuvre (les robots). Je reste toutefois assez nuancé sur la qualité globale de l'oeuvre qui peut paraître dépassée mais qui reste sans nul doute une référence.
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Ecrit trente ans après la fin de la trilogie intiale, Fondation foudroyée aurait pu n'être qu'un travail de commande, sans saveur, expédié uniquement pour satisfaire les fans qui réclamaient une suite. Au lieu de ça, je trouve ce nouveau tome meilleur que les trois premiers. Pas très étonnant quand on sait que l'auteur débutait à peine sa carrière à l'époque des premiers tomes, et qu'il a écrit une quantité impressionnante de romans et nouvelles entretemps.
L'intrigue est riche, bien ficelée, clairement exposée (et même trop clairement, il y a des explications répétées) et imprévisible. le contexte de civilisation intergalactique est maîtrisé, bien décrit, et là aussi clair au point d'être parfois un peu trop didactique. Dans l'ensemble, c'est une excellente histoire, narrée par un auteur de SF chevronné, et qui ne semble jamais à court d'idées nouvelles. Je regrette seulement les explications un peu trop développées ou répétées.
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Avec le tome 4, on rentre dans une autre partie du travail d'Isaac Asimov sur le cycle de Fondation. Il constitue une "cassure" avec les précédents tomes de la saga, principalement au niveau de la narration, qui se consacre principalement aux deux même personnages pour ce livre-ci et le suivant : Trevize et Jonas (?) si je me souviens bien du prénom de ce dernier, ce que je ne garantis pas...


Comme tout changement brutal d'une recette qui marche, cela a entraîné un certain nombre de mécontent(e)s, ce qui est tout à fait compréhensible. Pour ma part, j'ai continué à apprécier le cycle de Fondation jusqu'à son terme et cette modification importante ne m'a pas trop perturbé. Pourquoi ? Parce que le reste de la recette est toujours présent, tout simplement ! On assiste maintenant aux jeux d'influences géopolitiques et de politique interne des deux Fondations, quelque peu "embourgeoisées" et arrogantes au vu de leur développement respectif.



Néanmoins, il apparait bien vite pour nos deux héros (et principalement l'irritant et amusant Golan Trevize) qu'il y a une autre inconnue dans l'équation. Une force puissante est en mouvement et un petit coin de la galaxie est entouré d'un tabou par toutes les planètes environnantes... que se cache-t-il là-bas ? Quel est le nouvel obstacle, si d'obstacle il s'agit, sur la route du Plan Seldon ? En tout cas, c'est pour moi un autre grand moment de plaisir littéraire, que je vous recommande chaudement.
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Avec le cycle des Robots, celui de Fondation est l'oeuvre la plus réputée d'Isaac Asimov, et par conséquent un des piliers les plus inamovibles de la science-fiction. Pourtant, même si cela fait dix ou quinze ans que je lis les bouquins du célèbre auteur américain, je ne l'ai à l'heure actuelle toujours pas terminé. Prendre son temps, c'est bien aussi. Toujours est-il que je viens de finir Fondation Foudroyée, quatrième opus d'un cycle qui en compte cinq et que je vais en causer un peu.

Fondation Foudroyée est sorti presque trente ans après ses prédécesseurs (en 1982 pour être exact). Avant cela, le cycle de Fondation était simplement composé de trois livres divisés eux-mêmes en plusieurs courts récits se déroulant sur plusieurs générations. Ces derniers racontent la chute progressive d'un Empire englobant l'ensemble de notre galaxie (nous sommes bien loin dans notre futur) et la tentative du psycho-historien Hari Seldon de limiter les années de chaos qui s'ensuivront. Pour cela, il crée la Fondation, institution placée sur la lointaine planète Terminus et composée d'érudits chargés de conserver l'acquis scientifique engrangé par l'Humanité durant des millénaires. Si tout va bien et si les principes de la psycho-histoire sont respectés, c'est la Fondation elle-même qui créera le Second Empire, et cela mille ans après la chute du premier. Si elle échoue, le chaos durera vingt-mille ans. Ainsi l'a prédit Selon, aux Fondateurs d'appliquer son plan au mieux.

Fondation Foudroyée commence cinq cent ans après la chute de l'Empire. Les trois premiers opus ont amené leur lot de défis et de surprises mais la Fédération de la Fondation est d'ores et déjà assez puissante pour que son Maire, Harlan Branno, envisage une reconquête complète de la galaxie cinq cent ans avant les prévisions de Seldon. Toutefois, un Conseiller du nom de Golan Trévize est persuadé que la Seconde Fondation, qui a historiquement disparu il y a des dizaines d'années, n'a pas vraiment chuté mais continue au contraire de les manipuler en secret. Trahi, il finit par être exilé en compagnie d'un chercheur obsédé par une hypothétique planète qui n'intéresse personne : la Terre. Ailleurs, on s'inquiète aussi mais pour d'autres motifs : serait-il possible que le plan développé par Seldon il y a cinq cent ans s'applique de façon trop parfaite ?

Au contraire des précédents opus, Fondation Foudroyée n'est pas divisé en courts récits. Isaac Asimov prend son temps pour développer une longue histoire s'étendant sur plusieurs centaines de pages. Ses personnages discutent beaucoup, échangent de nombreux arguments et il s'agit pour le lecteur de s'armer de patience car ils ne prennent pas leurs décisions à la légère. Pourtant, les enjeux sont tels qu'on a forcément envie de savoir où cela nous mène et qui, au final, manipule qui tandis que l'intrigue avance inexorablement.

J'ai cru comprendre que c'est avec ce roman qu'Isaac Asimov avait commencé à donner une cohérence générale à sa bibliographie, et il y réussit plutôt bien. le livre est par ailleurs émaillé de nombreux rappels aux opus précédents dans le but, j'imagine, de rafraîchir la mémoire du lecteur. Fondation Foudroyée est donc plus lent que ses prédécesseurs, moins immédiat, tout en se déroulant sur une plus courte période du temps. Pourtant, je ne m'y suis pas ennuyé du tout. Il ne me reste donc plus qu'à lire Terre et Fondation, conclusion que j'espère épique et, si j'osais, plus mouvementée que cet opus qui s'apparente parfois à une longue et patiente partie d'échecs. Après ça, promis, je relirai tout Les Robots dans l'ordre.
Lien : http://nonivuniconnu.be/?p=1..
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Cet opus de la série fondation nous ramène la confrontation entre la première fondation et la seconde fondation avec en prime la découvert de Gaia, située dans le système planétaire de Seychelle. Les personnages ne sont pas les mêmes que dans les opus précédents et donc on peut lire fondation foudroyée indépendamment. C'est très intéressant de voir le combat entre la science et la technologie de la première fondation et le pouvoir mental de la seconde fondation, l'auteur nous montre les limites et les faiblesses des deux approches. Ce qu'il y a aussi de saisissant C'est de voir que l'action peut se situer dans une époque très lointaine, dans des galaxies éloignées avec des moyens aujourd'hui inconnus les humains restent les memes: égos démesurés, désir de domination, conspirations, complots, ambition politique, tout est encore là. Comme le dirait un politicien célèbre chez nous, " tant qu'il y a de l'homme il y a de l'hommerie. "

C'est une lecture agréable et divertissante et l'auteur fait des constats qui sont encore d'actualité même si la série a été écrite il y a plus de cinquante ans. Je ne suis pas connaisseur de science-fiction mais avec Assimov j'apprends à apprécier le genre.
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Cette saga, qui m'avait tant marquée ado au point de rester dans ma mémoire comme l'une de mes séries phares et essentielles de SF, est vraiment comme un diesel. Elle fut longue à démarrer mais une fois lancée elle est de plus en plus forte et addictive !

Quatrième roman de la saga Fondation, Fondation Foudroyée a été écrit plus de 30 ans après les histoires de la trilogie d'origine après des années et des années de pression de la part des fans et des éditeurs. Si certains ont regretté cet ajout et ont trouvé qu'il affaiblissait la saga, ce n'est pas mon cas et la critique semble penser comme moi puisque l'année suivant sa publication, il remporta les prix Hugo et prix Locus du meilleur roman.

Pourquoi ai-je tant aimé cette suite qui pourtant trahi un peu le postulat de départ de la saga ou du moins s'en éloigne ? Justement parce qu'elle est différente. Tout d'abord cette fois, c'est vraiment un roman conçu en tant que tel et non une suite de nouvelles, ce qui change tout du point de vue de la narration. Celle-ci est bien plus fluide, bien plus simple et agréable à suivre. L'action s'enchaîne de bout en bout sans saut dans le temps, donc avec une cohésion de lieux et de temps plaisante, avec en prime des personnages qu'on voit évoluer sur le long terme comme cela avait déjà été un peu le cas dès l'apparition du Mulet.

Ensuite, j'ai aimé voir la psychohistoire un peu plus au coeur de l'histoire, ce concept si original et si longtemps ignoré par l'auteur qui le sous-exploitait. Ici, j'ai eu le sentiment de le voir un peu plus à l'oeuvre et j'ai adoré cela. de plus, les deux Fondations sont à nouveau au coeur de l'histoire, en particulier la seconde qui était restée bien dans l'ombre jusqu'à présent et qui est pourtant fascinante elle aussi.

Cependant, je reconnais que voir l'auteur se tourner vers une recherche de nos origines et donc une recherche de la Terre le fait dévier de son projet originel. Certes cela a rendu l'histoire passionnante selon moi, mais c'est également un ressort scénaristique un peu trop simple et facile... Oui s'interroger sur comment les hommes ont coloniser l'univers est forcément intéressant, de même que se questionner sur ce qu'il reste de la Terre ou sur les raisons de cette fuite, mais ce n'était clairement pas dans les objectifs de la saga au départ, alors ça semble un peu sortir de nulle part...


Mais l'auteur raccroche très facilement tout ça à l'ensemble du corpus de ses textes, faisant ainsi le lien ingénieusement entre Fondation et son cycle des Robots que je rêve de découvrir. Il offre aussi de jolies réflexions à leur sujet ainsi que sur le nôtre, donc personnellement j'ai adoré ce choix de direction.

Je peux comprendre que ce nouveau roman déstabilise certains fans de la série d'origine car l'auteur y prend une direction inattendue ici. Pour ma part, j'ai beaucoup aimé le changement de narration qui a été plus que bénéfique au rythme de l'histoire et à l'intrigue de celle-ci. le récit devient plus dynamique mais aussi plus prenant parce que l'auteur développe enfin certains concepts sous-utilisés jusqu'à présent et qu'il nous offre de belles scènes de pures SF et non plus uniquement de politique comme avant. C'est un coup de coeur !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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