AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,87

sur 337 notes
5
8 avis
4
12 avis
3
1 avis
2
1 avis
1
0 avis
Les Dieux eux-mêmes est l'un des rares romans d'Asimov à ne pas appartenir à ses deux grandes séries, à savoir les Robots et Fondation.
Paru en 1972 en trois parties, il sort la même année en version roman et rafle tous les prix.
L'auteur part du postulat de la découverte d'un échantillon de plutonium très particulier, qui n'est pas censé exister sur Terre, *ce qui amène à la découverte d'un système fournissant de l'énergie en quantité illimitée. *
La première partie est conforme à ce qu'a déjà produit Asimov par le passé, avec du factuel et des relations entre personnes de pouvoir, des rivalités entre scientifiques, des querelles d'egos.
Il n'en est pas de même de la suite, lorsqu'il se met à décrire de façon assez inattendue une civilisation extraterrestre qui a pour originalité de comporter trois genres. Même si à force, on a droit à des réactions très (trop ?) humaines !
Dans la dernière partie, qui a pour cadre une Lune qui est habitée (l'histoire se déroule grosso modo un siècle dans le futur), Asimov se lâche carrément, nous décrivant une civilisation lunarite sexuellement débridée (en même temps assez raccord avec le début des années 70, mais de la part d'Asimov ben je m'y attendais pas !) J'ai bien aimé cette partie qui à mes yeux était mieux rythmée que les autres, et qui m'a fait penser à Heinlein avec son Histoire du Futur.
Une bonne lecture au final, qui n'a pas vieilli, ce qui n'est pas évident quand on se projette dans le futur, j'y ai retrouvé des thèmes toujours d'actualité, à côté de passages empreints d'intemporalité.
Commenter  J’apprécie          73
Grand fan d'Asimov, c'est peut être le livre le moins intéressant de l'auteur. Pourtant Les Dieux eux-mêmes a reçu le prix Hugo du meilleur roman 1973, le prix Locus du meilleur roman 1973 ainsi que le prix Nebula du meilleur roman 1972 mais c'est pour des raisons autres que la qualité intrinsèque du roman. (les fans comprendront).

Je me suis vraiment ennuyé sur cette histoire. On est loin de l'inventivité du cycle des robots ou de ses nouvelles aussi humoristiques que farfelues qui sont la marque de fabrique d'Asimov.
Commenter  J’apprécie          10
Une oeuvre un peu longue, ponctuée de références physiques qui auraient gagné à se voir simplifiées. Ce n'est pas un mauvais livre, mais peut-être est-il mal amené.

Je regrette pour ma part les chapitres relatifs à l'univers alternatif qui d'abord désarçonnent puis me mènent à la conclusion qu'ils n'apportent pas grand chose à l'intrigue. Ils auraient pu mener vers tant d'aventures et apporter tellement ! Mais non.

Le fil rouge du récit, cette promesse de fin du monde plus ou moins imminente (sur le long terme ceci dit), n'est pas si dense et n'est pas si inquiétante. Dommage, on passe à côté d'un bon filon.
Commenter  J’apprécie          20
Ce roman, nous emmenant petit à petit vers une image de la folie des hommes est extrêmement actuel, tout en étant passionant et ne manquant ni de suspense, ni d'intérêt, ni de son petit côté science-fiction... proche de la réalité (çà pourrait presque exister).
Comme avec tous les romans que j'ai lu de I. Asimov (Les robots, les robots de l'aube, la fin de l'éternité,...) j'attendais chaque jour avec impatience les moments privilégiés où je pourrais retrouver mon roman....
Quel plaisir, et quelle bonne traduction (on l'oublie souvent !!)
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          10
Mon premier Asimov !

L'histoire est celle de notre planète, en 2037, qui a connu bien des changements et qui aujourd'hui entièrement dépendante d'une nouvelle sorte de machine : la Pompe a Électrons. Pour ne pas vous gâcher trop la lecture, je dirais que la pompe à électrons marche en échangeant de l'énergie entre deux univers parallèles. Mais voila : un scientifique a des soupçons. Il s'est attiré les foudres de celui qui a inventé ce système, et il est persuadé que la Pompe va mener progressivement l'humanité à sa perte, en faisant exploser le Soleil. Mais alors, que faut-il faire ?

En fait le roman est divisé en trois parties bien distinctes, chacune ayant une autre unité de lieu (la Terre, l'autre Univers et la Lune), chacun à un autre moment, chacun avec d'autres personnages (mais tous liés d'une certaine façon) et chacun aborde le même problème sous un autre angle (découverte du problème, explication de son origine et enfin solution). Chacun va cependant aborder également des thèmes bien plus humains, notamment la vengeance envers quelqu'un qui a ruiné une carrière, l'amour entre être qui fusionnent, la physique nucléaire et l'origine du monde (pas celle de Courbet, hein !), ainsi que la vie sur la Lune, la ségrégation, le développement de la vie en dehors de notre planète, des questions d'éthiques et de morales, et plein d'autres petites choses dans ce genre.

Je dois dire que c'est ce conglomérat de plusieurs petits détails qui m'a particulièrement séduit. Par exemple la deuxième partie, se déroulant dans un autre univers, parle des créatures qui le peuplent, Solides et Fluides, leur fonctionnement et la façon de penser. le tout est remarquablement mis en scène tant au niveau de l'inventivité du monde que du développement de l'histoire et le suspense qui s'installe. le trio des Fluides est très intéressant puisqu'en se penchant régulièrement sur un autre point de vue, on est dans une vision qui se construit avec plusieurs approches sur chacun des personnages. J'ai trouvé l'ensemble très prenant du coup . de même, le changement de personnages constamment déroute, mais comme absolument tout change en même temps, c'est d'autant plus intéressant et au final le tout est bien fait et ne laisse que peu de zones d'ombres qu'on est frustré de ne pas connaître. j'avoue que la théorie finale sur le Big-bang est juste extraordinaire.

Par contre le livre n'est pas exempt de critiques, et celle que je formulerais en premier concerne le niveau du livre. En fait, Asimov explique beaucoup de choses dans son ouvrage. Si j'ai personnellement adoré les explications diverses, je trouve que le niveau est un peu ardu tout de même pour quelqu'un de novice en matière de physique. Si ce domaine ne vous intéresse pas du tout, inutile de vous plonger dans le livre, vous allez plus sûrement être blasé qu'autre chose. Ensuite, le roman peut déplaire par le fait qu'il balade justement son lecteur dans différents lieux avec différents personnage sans revenir sur les mêmes. Une partie finie, ce sont des personnages qu'on ne verra plus ou qui seront juste mentionnés. de fait, ça peut dérouter. Et enfin, je dois dire que la façon dont est construite l'histoire est surprenante et ne correspond pas trop aux classiques d'un schéma de sauvetage de l'univers. Je vous laisse découvrir, mais on peut être déçu si on attend un sauvetage hollywoodien.

Pour un premier Asimov que je lis, je suis catégorique : c'est génial. J'ai trouvé l'idée de base excellente, l'exploitation géniale, les parties superbes et d'une inventivité extraordinaire, la précision scientifique est excellente (une des plus grosses qualités d'Asimov), sur plus d'un niveau. En fait en repensant à cette série, je me rends compte qu'elle est d'une grande intelligence aussi bien dans les grandes lignes que dans les différents détails qui parsèment le roman, donnant un ton complètement réaliste à une oeuvre de science-fiction. L'ensemble est vraiment très bon, du début à la fin, et j'en redemande au sortir de ma lecture. Donc ruez-vous dessus sans attendre, je vais pour ma part me ruer sur les autres Asimov.
Commenter  J’apprécie          30
Il s'agit de mon premier livre avec Asimov je ne pourrais donc pas comparer par rapport à ses autres livres.
Ai-je bien fait de commencer avec Les Dieux eux-mêmes ? Pourquoi pas un autre ? Réponse simple c'est le premier que j'ai eu dans ma bibliothèque et ne faisant partie d'aucun cycle, ce serait rapide à lire me permettra de me faire une idée même vague de l'auteur.
Bon maintenant venons en au livre qui nous intéresse. L'histoire ici se scinde en 3 parties : la première sert principalement d'introduction sur le concept de la Pompe pendant laquelle Asimov arrivera presque à nous faire croire que la chose est possible grâce à ses connaissances dans ce domaine et à une bonne vulgarisation. Je lui ferais peut-être un reproche c'est parfois d'un peu trop s'épancher sur le sujet (valable pour les 3 parties). J'ai beaucoup apprécié les personnages présents, loin d'être parfait d'un côté comme de l'autre, il est très intéressant de voir que malgré la jalousie et la haine on peut rester sur le "droit chemin".

Viens maintenant la deuxième partie et c'est là que le bât blesse. Je n'ai pas du tout été emballé par les protagonistes ni l'idée de la "triade". Idée originale ou pas (probablement pas) j'ai eu du mal tout le long des chapitres même si cela s'améliore sur la fin car enfin on reprend un peu le fil de l'histoire principale à savoir notre histoire de Pompe et fait (enfin) un pont avec avec notre première partie. le problème c'est qu'on s'intéresse trop au problème personnel de cette "triade", et bien qu'une partie d'entre eux soient justifiés et liés à notre histoire de Pompe, n'ayant eu la moindre compassion pour ce monde qui a l'air plutôt désolé et des personnages qui ne m'ont pas attirer la moindre sympathie mais plutôt un profond ennui pour certains et une détestation pour d'autres je n'avais qu'une hâte c'était d'en finir avec cette partie.

Et enfin la troisième partie qui m'a permis de renouer avec l'histoire et de nouveau avec des personnages appréciables en reprenant notre fil rouge à peu près là où il s'était arrêté dans la première et deuxième partie de notre récit permettant une jolie jonction.
Tout en nous présentant de nouveaux personnages on aura la joie d'en retrouver un qui était présent au début du récit et qui ne passera pas inaperçu. le paysage lunaire décrit paraît crédible et Asimov a sûrement pris plaisir à essayer d'anticiper sur ce que pourrait être la vie sur la Lune, avec évidement une certaine fantaisie et un peu de lubricité qui n'est pas non plus absente dans la deuxième partie.

En conclusion ma note aurait été sans doute plus élevé sans la deuxième partie ou du moins une qui soit différente. La science et tous les débats autours sont passionnant. Asimov nous fait voyager dans lieux qu'on a peu de chances de visiter un jour (mais qui sait) sans nous perdre. Et j'ai particulièrement aimé le parallèle possible entre deux personnages où la maturité et le refus de la haine lui a permis de raisonner plus loin et ainsi apporter une solution adéquate.
Commenter  J’apprécie          00
Pas possible ! C'est Asimov qui a écrit ça ?
Ne comprenez pas de travers ; je suis un fan de l'auteur et j'entre facilement en résonance avec sa fibre scientifique qui titille la mienne. Mais là, je trouve qu'il s'est dépassé. C'est un cran au-dessus de créations aussi chouettes que Fondation ou les Robots (ne me croyez pas sur parole ; c'est un ressenti personnel). Je comprends très bien les prix Hugo, Locus et Nébula reçus.

« Contre la stupidité, les Dieux eux-mêmes luttent en vain ». C'est cette phrase du poète allemand Schiller qui porte ce récit. Une stupidité intrinsèque qui se décline sous de multiples formes : l'arrogance, le goût du pouvoir, l'inconscience, le nationalisme. Une stupidité qui ici ne se limite pas à l'humain.

Le roman se décompose en trois parties. La première fait la part belle aux guéguerres d'ego entre scientifiques – une chose qu'Asimov doit bien connaître et que son collègue Gregory Benford exploite aussi beaucoup. Un isotope impossible selon les lois de la physique telles que nous les connaissons est découvert par hasard. L'explication est… hallucinante ; j'en aurais sauté partout de jouissance dans mon appart si je ne m'étais pas retenu. Si on apprécie les modèles d'univers et que l'on connait un peu la physique des particules, le plaisir est intense. Mais l'auteur est aussi vulgarisateur et il tient le lecteur par la main tout le long.
Bref une source d'énergie quasi infinie est mise en oeuvre. Mais un chercheur qui a maille à partir avec le découvreur officiel Hallam – ce dernier bloque toute tentative de remettre en question son invention – découvre que le processus provoque une instabilité qui à terme pourrait menacer une bonne partie de l'univers. Ça craint. Mais personne n'ose s'opposer à Hallam. Et personne ne veut renoncer à l'énergie infinie même au prix d'un univers menacé. Stupidité donc : des scientifiques, des politiques, mais du pékin lambda aussi. Ce récit entre incroyablement en résonance avec nos réactions vis-à-vis du dérèglement climatique.

La deuxième partie… seigneur, elle est fantastique !
On se retrouve « ailleurs », sur une planète qui abrite une forme de vie qui rendrait des points à celles d'Orson Scott Card dans le cycle d'Ender. Des êtres fluides, composés de trois éléments, chacun conscient et chacun avec son rôle propre dans la « triade ». Il y a le Rationnel capable de pensée abstraite, le Parental qui s'occupe des enfants nés de la fusion des trois, et l'Émotionnelle qui est l'élément essentiel de la fusion, mais un peu « blonde ». Normalement les membres de la triade ne sortent pas de leur rôle, c'est génétique. Mais on va suivre une triade exceptionnelle où chaque membre pas dépasser sa condition. Un comportement que l'Occident développe depuis les Lumières
Quel rapport avec ce qui précède ? le processus d'énergie infinie qui lie les deux mondes (et je parle par euphémisme pour ne pas trop dévoiler). Là aussi l'explication physique est épatante. Là aussi la stupidité des uns et des autres alimente les actions.

La troisième partie nous ramène les pieds sur terre… si j'ose dire car l'intrigue s'est déplacée sur la Lune où est installée une colonie depuis plusieurs décennies. L'auteur en profite pour imaginer quelques aspects de la vie de tous les jours en faible gravité : tomber du lit lorsqu'on bouge en dormant, se déplacer par sauts de kangourou… Après l'émerveillement de la deuxième partie, j'ai eu du mal à retomber dans les bisbilles de savants et la politique conflictuelle entre Terre et Lune. Mais très vite la recherche des dernières vérités sur cette mystérieuse énergie éblouit à nouveau par ses implications sur la structure de l'univers. Asimov parvient à distiller ses révélations tout au long du roman et à provoquer régulièrement des effets choc.
Seuls petits écueils : l'auteur imagine qu'une crise récente a réduit la population humaine des deux tiers sans que cela ait provoqué un traumatisme durable. C'est peu réaliste. Et je n'imaginais pas une telle fin .

Ce roman m'a passionné quasiment de bout en bout. Imagination scientifique et construction originale de vie extraterrestre se renvoient la balle avec brio. Et on ne peut que noter l'actualité des réactions des hommes confrontés au dilemme « vie confortable » contre « anéantissement à moyen terme ».
Commenter  J’apprécie          5419
Un biochimiste et un auteur de SF discutent. Ce dernier a décidé de lancer un nouveau roman avec pour postulat de départ une idée totalement impossible, selon le physicien.
L'auteur réplique donc : "Et pourquoi pas ?"
Ni une, ni deux, le scientifique, accessoirement auteur notable de son état, décide de reprendre la plume pour démontrer à son estimé bien qu'ignorant confrère que son histoire ne peut pas tenir debout. Et c'est ainsi que, quinze ans après son dernier essai de science-fiction, Isaac Asimov reprit la plume pour montrer à ce profane de Robert Silverberg que non, le plutonium 186, ça ne peut pas marcher !, parce que "contre la stupidité, les dieux eux-mêmes luttent en vain".

Depuis 2070, toutes nos énergies non renouvelables, polluantes et chères ne sont plus qu'un lointain souvenir, remplacées par la découverte de la Pompe à Electrons, mise au jour par le jeune et modeste radiochimiste Frederick Hallam. Trente ans plus tard, Peter Lamont, jeune physicien découvre que cette Pompe à Electrons, en générant des échanges de matière entre deux univers, est en train de les condamner. Dans l'autre univers, nous suivons la triade Dua, Tritt et Odeen, dont l'existence sera bouleversée par la même découverte. Enfin, sur la Lune, Séléné Lindstrom viendra en aide à un mystérieux Terrien pour trouver une solution à la menace.

Les Dieux eux-mêmes se divise donc en trois parties, que l'on peut voir comme trois différentes facettes d'une même histoire : vue de la Terre dans la première, de l'autre univers dans la deuxième et de la Lune dans la troisième et dernière partie qui se chargera de conclure le roman.

La première partie nous présente le contexte futur de la Terre, de la découverte de la Pompe, qui apportera à la fois à l'humanité une ère de prospérité et à Hallam une légitimité scientifique inespérée, au combat de Lamont contre la stupidité de ceux qui ne sont prêts au changement que s'il ne risque pas de changer leur vie. Une partie entre écologie et égologie, montrant de manière hilarante à ceux qui en doutaient encore l'importance des melons dans l'histoire de l'humanité.

La deuxième partie nous emmène aux confins de l'autre univers. Asimov se régale ici avec une histoire d'une inventivité folle nous présentant une civilisation improbable composée des Fluides et des Solides. Vous n'y comprenez rien ? C'est normal, les dieux eux-mêmes n'y auraient pas pensé. Laissez-vous simplement porter par l'imagination débordante de l'auteur, où il est question d'individualisme, de déterminisme et (un peu) de "tentacule-pan-pan".

Enfin, la dernière partie nous ramène dans notre bon vieil univers, sur la Lune plus précisément, où la lunarite Séléné va devoir s'associer à un "Terreux". Deux êtres qu'a priori tout oppose et qui luttent en vain pour sauver nos univers d'une destruction programmée. Rien que ça. le tout sur fond de lutte contre l'ordre établi et de racisme.

En synthèse, un roman plein d'humour, de subtils messages et qui, s'il n'a pas l'ambition incroyable d'un Fondation, fait passer un très bon moment à son lecteur grâce à une alternance de points de vue aussi rafraîchissante qu'inventive !

En bref
Les dieux eux-mêmes est pour toi si… tu aimes la science, la fiction, et te moquer gentiment de tes congénères pas très malins.

J'ai aimé :
- le style Asimov, toujours amusant
- La 2e partie, incroyablement inventive
- Quelques messages étonnamment modernes

J'ai moins aimé :
- C'est pas Fondation
- Si t'es pas physicien, des fois faut s'accrocher
Commenter  J’apprécie          30
Le roman se découpe en trois parties :

Contre la stupidité... : La Terre reçoit des messages qui permettent à Hallam de concevoir une Pompe à Électrons. Lamont, quant à lui, voit d'un mauvais oeil cette Pompe, et, avec l'aide d'un linguiste, spécialiste des textes étrusques (une civilisation au centre et au Nord de l'Italie), ils se mettent à déchiffrer ces textes, et comprennent que L Univers est en danger.

... les dieux eux-mêmes... : cette partie se passe sur une planète dans l'univers parallèle. Cette planète est peuplée par une race extraterrestre composé, grosso modo, des Liquides et des Solides.

... luttent en vain. : L'action se déroule sur la lune, sur laquelle un Terrien, dit-on un physicien, se pose, dans le but de s'y installer. Mais tout ne se passe pas comme prévu.

Un excellent roman. Les extraterrestres décrits font partis des meilleurs races de toute l'histoire de la SF. Ca fait du bien de relire du Asimov, même si je préfère sa saga des robots.
Commenter  J’apprécie          50
J'ai adoré la seconde partie, où l'on découvre le para-univers et les deux espèces qui le peuplent : les Fluides (décomposés en trois sexes complémentaires) et les Solides (qui éduquent les Fluides et mènent leurs propres expériences de leur côté).
Par contre, les parties un et trois traînent vraiment en longueur.
La première partie montre un peu les rivalités et les égos du monde scientifique (dont Asimov a fait partie...), ce qui est intéressant (mais bon, pas passionnant non plus).
La dernière partie nous décrit en long en large et en travers l'arrivée d'un Terrien dans la colonie lunaire, et ses escapades avec une Lunarite, Sélénè. Et là je me suis vraiment ennuyée. Leur relation tourne en rond et revient toujours sur les mêmes problèmes : il est un immigrant, donc il n'arrive pas à s'habituer à la pesanteur et à la nourriture lunaires, et il est mal considéré par les habitants du satellite. Seul le complot évoqué parfois a éveillé un peu mon intérêt, mais pareil, l'intrigue évolue très lentement de ce côté-là, pour un dénouement assez peu surprenant.
J'aime beaucoup Asimov, mais j'aurais préféré un livre qui se déroule presque uniquement dans le para-univers. C'était de loin la partie la plus réussie.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (1024) Voir plus



Quiz Voir plus

Fondation d'Isaac Asimov

De combien de parties est composé ce premier livre ?

Trois parties
Quatre parties
Cinq parties
Six parties

10 questions
124 lecteurs ont répondu
Thème : Le Cycle de Fondation, tome 1 : Fondation de Isaac AsimovCréer un quiz sur ce livre

{* *}