Very Good Bowie Trip

My favorite singer ? Bowie.
My favorite songs ? Ashes to ashes, Heroes, Space oddity


Bref autant vous dire que je me suis régalée avec cette biographie de l'artiste qui a aussi souvent radicalement changé d'apparence et au-delà du look, endossé autant de personnalités. D'un artiste absolument unique en son genre, disposé à toutes les expérimentations, qu'elles soient capillaires, musicales ou psychédéliques.

« Il existe, comme gelé dans son coeur hivernal, un désir de joie, de danse, qui ne demande qu'à être libéré. »

Angoissé et solaire, créatif et rigoureux, singulier et généreux, froid et incandescent, distingué et extravagant, génial, étonnant, détonnant le personnage de Bowie est protéiforme et sa biographie nécessairement foisonnante.

Michka Assayas anime sur France Inter une émission musicale consacrée aux plus grands et aux presque oubliés, de Susana Baca à Bruce Springsteen en passant par Tina Turner ou the Smashing Pumkins. L'émission se prolonge sous forme de podcasts et de livres. Neuf épisodes de Very good trip ont été consacrés à Bowie ; cet ouvrage reprend et enrichit la matière de ce récit.

Illustré de nombreuses photos de l'artiste et de ses pochettes de disque (malheureusement en noir et blanc), fruit d'une minutieuse enquête, il regorge de renseignements précis sur la genèse de chaque album, l'état d'esprit dans lequel ils ont été réalisés, les rencontres qui ont jalonné une carrière hors du commun.

Je n'aime ni les livres audio, ni les podcasts. Incapacité totale de me concentrer, car je suis ce qu'on appelle un Zébulon. Seul le papier, son odeur, son toucher m'apaisent.

Aussi, quand j'ai appris que les podcasts sur David Bowie du réputé Michka Assayas allaient pouvoir être lus, j'ai sauté sur l'occasion (et le livre). J'écoute Bowie depuis plus de 40 ans. Même si j'écoute d'autres artistes, il est mon roc, mon pilier, celui qui m'exalte et m'a bien souvent sauvée de l'irréparable.

Et je fus très déçue... Beaucoup d'erreurs dans la biographie, des paroles réarrangées à la sauce d' l'auteur et souvent à la traduction ridicule (Super creeps = super crapules) et surtout la qualité des illustrations digne de la pire des photocopieuses de l'Education nationale (le livre coûte 20 euros quand même).

C'est mon 50e livre sur Bowie. J'aurais aimé qu'un autre eût ce statut