Kaamelott, tome 1 : L'Armée du Nécromant

Une version de Kaamelott avec des morts vivants dans ce tome. Dessins extras et textes déjantés comme d'habitude, dans le genre de la série. Une magnifique découverte que cette adaptation d'Alexandre Astier.

En tant qu'inconditionnelle fan de Kaamelott (je connais tous les épisodes et toutes les répliques par coeur), je ne pouvais pas passer à côté des B.D. Commençons donc par ce premier tome qui, dès la première réplique ("On va tous mourir" de Bohort), m'a mise immédiatement dans l'ambiance de la série. On reconnaît bien là les personnages, avec leur personnalité bien à eux. En lisant, j'entendais même l'intonation de leur voix et voyais leurs mimiques. J'adore !

[Lu en mai 2020]

Enfin, Alexandre Astier a pu récupérer ses droits d'auteur pour sa série Kaamelott ! le tournage du nouveau film va d'ailleurs peut-être débuter en Janvier 2017, selon François Rollin, un des acteurs. Je me disais que c'était l'occasion de re-visionner les trois premières saisons de la série télévisée (ce sont mes préférées) et de découvrir parallèlement la bande dessinée, L'armée du Nécromant, sortie il y a une dizaine d'années maintenant.

En résumé : Arthur, de retour de mission, doit à nouveau repartir en croisade. En effet, le château doit faire face à l'attaque de morts-vivants. Ces derniers, bien frêles et pas franchement vivaces, arrivent à l'unité et se sont vite zigouiller par les gardes du château. Bien que la menace ne soit pas vraiment sérieuse, elle intrigue suffisamment le souverain qui décide d'en trouver l'origine. Il mobilise alors quelques-uns de ses preux chevaliers et part à l'aventure.

Première (et bonne !) surprise : la bande dessinée ne reprend pas du tout les sketches de la série. Elle s'inscrit dans le contexte de la première saison mais ce sont bien des aventures inédites du Roi Arthur et de ses fidèles (bras cassés !) Chevaliers de la Table Ronde. Je n'ai pas vraiment été séduite par les dessins bien qu'ils permettent au lecteur de parfaitement reconnaître les personnages (et les acteurs) de la série originale. Néanmoins, ils ont pour avantage de mieux développer les décors : ceux de la série semblaient plus minimalistes, en raison peut-être du manque de budget. En ce qui concerne le scénario, il a été écrit par le créateur de la série, Alexandre Astier, et l'on retrouve bien l'atmosphère et l'humour de Kaamelott. Je me surprenais même à presque « entendre » la voix et les intonations singulières des personnages originaux.

En conclusion, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire le premier tome de cette série qui en comporte sept. Je le recommande pour les fans évidemment et pour tous ceux qui veulent en connaître le ton décalé.

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C'est après avoir revisionner le "Livre I" de la série Kaamelott que je me suis dis "Et si je testais la BD ?". Voilà, c'est maintenant chose faite !

Je connais plutôt bien les épisodes de la première saison, étant ceux que j'ai le plus vu. Alors, un peu de nouveauté dans le récit ne fait pas de mal. C'est ce que propose cette "Armée du Nécromant" qui se déroule à la même époque. de l'inédit donc avec nos personnages préférés !

Le plus rassurant a été de retrouver le ton de la série. Les dialogues sont du même niveau, bien écrits et toujours portés vers l'humour. Les situations se rapprochent également de celles de la série en allant bien plus loin. En effet, le monde de la BD à cette qualité de ne pas coûter très cher et donc de supprimer les entraves à l'imagination posées par le cinéma et la télévision. Nous voilà donc face à des hordes de morts-vivants ou encore à une marmotte géante (enfin...je crois que c'était une marmotte...). Si la série jouait pas mal avec l'imagination du spectateur en instillant avec succès et efficacité des idées, des images hors écran, c'est agréable aussi d'explorer plus concrètement la vision d'Alexandre Astier sur son univers arthurien.

Reste un bémol : les dessins. Si les environnements, les créatures sont sympathiques à regarder, il n'y en a pas moins un petit problème avec les personnages. le traitement est, si ce n'est inégal, souvent loin de la réalité des acteurs. J'ai peiné à plusieurs reprises à les reconnaître et c'est assez agaçant de devoir s'arrêter en pleine lecture et de se dire "Attends, c'est qui lui ?!". Bon, on est aidé par certains dialogues ou quelques scènes pour les reconnaître mais pas tout à fait sûr de les avoir tous bien identifié...

Un premier tome plutôt réussi malgré des choix artistiques discutables. Je pense poursuivre l'aventure en BD parallèlement à mon visionnage de la série.

TuuuUUUT! TuuuUUUT! TuuuuUUUT!

Ces trois sons de trompette ont le don de me donner immédiatement le sourire. Kaamelott est en effet la seule série que je revisionne régulièrement. Mais curieusement, je n'avais encore jamais mis le nez dans une des bandes dessinées.

L'esprit de la série (celui du premier livre) est particulièrement bien conservé dans cette histoire, que ce soit sur le ton général ou sur le caractère de chaque personnage. Il doit être difficile je pense de lire la bande dessinée sans imaginer les voix des acteurs prononcer chaque réplique dans notre tête. Les critiques acerbes fusent, les échecs cuisants aussi. Mention spéciale au nécromant qui est entouré d'autant de bras cassés (au sens figuré comme au sens propre) que le roi Arthur. Comme quoi, savoir bien s'entourer, c'est la clé de la réussite !

La bande dessinée plaira forcément aux fans de la série (les autres n'auront sans doute pas l'idée de l'acheter) et prolonge notre compagnie auprès de personnages que l'on apprécie tant. Découvrir les bandes dessinées maintenant me permettra de patienter jusqu'à la sortie de la trilogie finale, qui n'en finit plus de se faire attendre.

Qu'entends-je, que vois-je ? Une BD Kaamelott ? On en aurait presque rêvé et Alexandre Astier l'a fait ! Je dis presque car évidemment, étant une admiratrice de la série depuis ses débuts, j'apprécie me replonger dans l'univers drôle et cocasse des chevaliers timbrés de la table ronde. Pour autant, je n'étais pas particulièrement en attente d'un dérivé livresque de ces aventures et j'ai d'ailleurs appris sur le tard l'existence de ces 8 tomes !

Astier reprend des éléments de la série qui n'avaient pas été exploités jusqu'alors et en fait des histoires à part entière. On retrouve avec beaucoup d'entrain nos personnages préférés et les gags potaches qui ont fait le succès et la renommée de cette série fantastique et fantasque. La plume d'Astier est toujours aussi affutée et les dessins de Steve Dupré sont bien exécutés.

Dans ce premier opus, on retrouve notre bon roi Arthur, Leodagan, Genièvre ou encore Karadoc et Perceval en proie à une attaque imminente de morts vivants. C'est agréable de voir que, fidèle à lui-même, Astier ne laisse aucun de ses personnages fétiches de côté ! A la lecture de cette oeuvre, j'avais véritablement l'impression d'entendre les voix et les intonations des acteurs. Immersion complète et réussie !

En somme, même si vous n'êtes pas un grand fan ou connaisseur de la série, vous passerez un bon moment en compagnie de cette bande dessinée cinglante et burlesque ! En tous cas, je me suis rapidement commandé la suite des aventures d'Arthur et Cie qui s'annoncent tout aussi croustillantes !
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Où l'on retrouve avec pas mal de plaisir et de rigolade l'ambiance de la série, dont nous sommes tous fans à la maison !
Certes les dessins ne sont pas ressemblants à leurs modèles réels, mais il n'empêche qu'on reconnait bien tous les personnages rien qu'à leur façon de s'exprimer et de réagir !
Je me suis bien amusée, il y a toujours autant d'imagination chez A. Astier, c'est du bonheur, et il est probable que les suivants atterrissent un jour ou l'autre dans notre bibliothèque...
Un petit truc qui décuple le bonheur : le lire à voix haute...

Des morts-vivants apparaissent aux abords de Kaamelott.
Arthur monte une expédition, accompagné de Leodagan, Lancelot, Bohort et du père Blaise, afin de découvrir l'origine de ce maléfice.
Refusant d'être laissés pour compte, Perceval et Karadoc entraînent Merlin avec eux afin d'enquêter de leur côté.

Première bande dessinée se déroulant de façon contemporaine au Livre I de la série télévisée.
Alexandre Astier au scénario, Steven Dupré au dessin, Benoît Bekaert aux couleurs.
On retrouve avec plaisir nos héros ( le dessin n'est pas parfait, mais il est difficile de restituer les faciès des différents personnages, et il faut reconnaître qu'ils sont tout de même reconnaissables), avec les mêmes caractères et la même gouaille que dans la série.
Une aventure inédite et drôle, qui s'inscrit parfaitement en parallèle de la première saison, et qui conserve tout le piquant de l'oeuvre première.

Une lecture quelque peu décevante pour cette BD inspirée de l'univers de Kaamelott : les dessins sont confus et l'histoire sans beaucoup d'intérêt.
Bon quand même, on retrouve les personnages et les blagues de potache habituelles mais ça ne donne pas envie de lire la suite.

La série télé, je connais sur le bout du doigt depuis un bail ; la version bande dessinée, je n'avais pas encore mis le nez dedans. C'est la sortie au début de l'été du tome 9, Les renforts maléfiques, qui m'a poussé à me lancer dans les BD et à remonter le temps vers l'année 2006, date de sortie de ce premier opus. Près de quinze ans, déjà… Kaamelott aura été une sacrée école de la patience pour ceux qui suivent la saga depuis le début.


Or donc, la BD s'adresse plutôt à un lectorat qui connaît la série. L'Armée du Nécromant plonge dedans direct, sans passer par la case présentation des personnages et exposition de l'univers. On est prévenu d'entrée de jeu que cette aventure est “contemporaine du Livre I de la série télévisée”, c'est donc mieux d'avoir vu au moins les épisodes la première saison. Pas que pour des raisons de background d'ailleurs. Quand tu lis, tu “entends” les voix des acteurs, les intonations, la rythmique. le texte sort de sa dimension écrite pour retrouver la musique de l'oralité. Les dialogues sont toujours aussi bons et collent toujours autant aux personnages. Pas de phrases cultes qui se détachent, c'est peut-être le seul bémol, mais pas non plus de recyclage de celles de la série, ce qui est bienvenu pour éviter les redites.
Niveau action, le cadre de l'univers s'élargit. À l'époque, c'était la première sortie de la série de son cadre télévisuel d'origine pour s'aventurer dans un autre média. Avantage de la BD, budget illimité en matière de décors et d'effets spéciaux, ce qui permet d'aligner à pas cher une armée de morts-vivants. Astier et Dupré se sont lâchés… mais pas trop. L'Armée du Nécromant s'offre le luxe de montrer beaucoup sans montrer trop, loin de la démésure baroque des Chroniques de la Lune noire, par exemple.
Je dirais que le titre, explicite, dispense d'entrer dans les détails du scénario. Un bon vieux nécromancien avec pour projet de lâcher sur le monde sa horde d'outre-tombe, on part sur du classique de l'heroic fantasy… avec, pour faire face au péril, une bande de bras cassés qui n'ont rien d'héroïque. le destin des personnages mis en scène étant connu dans les livres suivants de la série télé, on n'est pas stressé par la tension dramatique quant au devenir de leurs alter ego de papier. Après le ton dark des Livres V et VI, se plonger dans la BD a donc quelque chose de reposant tout en apportant de l'inédit.
Le dessin de Dupré fonctionne, on reconnaît (à peu près) les personnages. Pas 100% réaliste, mais entre les tronches et les costumes, on sait qui est qui, et bon si ç'avait été pour être fidèle poil de barbe près, autant faire du roman-photo, pas de la BD.


Alors, détail amusant, c'est le rythme. J'ai lu L'Armée du Nécromant et juste derrière j'ai enquillé avec Les renforts maléfiques. J'en suis ressorti avec l'impression que le second m'avait duré trois heures quand le premier avait été plié en dix minutes. Il m'a pourtant fallu autant de temps pour lire chacun des deux. le fait est que dans le premier, l'action file à tout berzingue, alors que dans le dernier les personnages vont jusqu'à prendre le temps de se poser sans rien faire, ce qui permet de souffler, aussi bien eux que le lecteur.
Enfin en tout les cas, pour ceux qu'auraient peur que les BD Kaamelott soient juste du produit dérivé bien commercial, ce n'est pas le cas. La qualité est au rendez-vous, la virée se déroule à la fois en terrain connu et inexploré, l'essence kaamelotienne reste bien présente… ce qui coule de source avec Alexandre Astier à l'écriture. Avec un autre aux commandes, le truc aurait foiré bien comme il faut.
Lien : https://unkapart.fr/kaamelot..