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sur 582 notes
Le detective privé Jackson Brodie est chargé d'énquêter sur trois affaires de meurtres ou de disparitions non élucidés, notre héros va découvrir des liens invisibles entre les trois dossiers et il n'est pas au bout des surprises.
"La souris bleue" est un bonheur de lecture car Atkinson n'a pas son pareil pour nous mener dans des genres différents, ça démarre comme un recueil de nouvelles, puis glisse tranquillement vers le roman policier. Vous ajoutez à celà une sacrée dose d'humour, de légèreté, une pincée de poésie et pour la finition un plaisir jubilatoire à mélanger époques, intrigues et imaginaires.
Le lecteur lui se fait cueillir sans le voir venir, et referme cet excellent roman admiratif par le talent d'Atkinson.
Car force est de constater que la recette est sacrèment succulente.
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Pourquoi lit-on ? Personnellement, je réponds : surtout pour rêver, voyager, partager des sentiments, des impressions, des peurs, des découvertes ou des surprises. Pas vraiment pour retrouver les faits divers dramatiques qui font parfois la une de la presse en confirmant la noirceur du monde.
La Souris Bleue n'est pas une histoire de fées d'hiver, mais le détail, le catalyseur qui va rapprocher trois épouvantables faits divers non résolus ayant saccagé la vie d'une dizaine de personnes, proches des victimes. C'est un excellent roman policier avec un enquêteur privé, comme il se doit bien cabossé par la vie, un suspens garanti jusqu'au bout (on se demande à plusieurs reprises où l'on va) mais c'est aussi beaucoup plus que cela.
Il est question de famille, d'amour paternel, d'enfance, de soeurs qui s'aiment et se chamaillent, (on pense à Dans Les Coulisses du Musée), de mères résignées et épuisées, de couples mal assortis, de non dits, de secrets, de violence, de solitude, de folie, de meurtres.
Kate Atkinson parvient à dépeindre des situations, des personnages et des sentiments dramatiques avec verve, humour, ironie ou tendresse dans un cocktail qui fait sa spécificité et son succès. Tout est juste, on compatit devant ces personnages aux vies brisées, on espère que la vérité les apaisera un peu, on les prend en affection et on sourit beaucoup parce qu'il faut bien le dire, c'est souvent très drôle ! Un exemple ?
« Elle avait sincèrement cru que cette invitation à prendre le thé voudrait dire un salon élégant, clair, aux murs duquel seraient accrochés des tableaux représentant des chevaux et des chiens. de vastes canapés capitonnés de soie damassée jaune pâle, un piano à queue croulant sous des photos de famille dans de lourds cadres en argent (cette image était en grande partie le souvenir d'une demeure historique visitée dans son enfance). Elle se voyait nerveusement penchée sur le bord d'un des canapés de soie damassée jaune pâle tandis que la mère de Jonathan officierait devant le service à thé – en jolie porcelaine ancienne – et l'interrogerait sur sa « fascinante » vie de citadine.
En réalité, la mère de Jonathan était encore à la foire où elle remettait avec grâce des cocardes au club de poney et ni Jonathan ni Caroline n'étaient jamais parvenus au salon car ils avaient fait le tour par-derrière et Jonathan l'avait entraînée dans une sorte d'arrière-cuisine. Ils n'avaient pas plutôt franchi le seuil que Jonathan lui roulait le slip jusqu'aux chevilles, la forçait à se pencher sur la vieille paillasse en bois et la prenait à la hussarde, et tout en se cramponnant aux (pratiques) robinets du timbre d'office, Caroline s'était dit Bon Dieu, voilà ce qui s'appelle se faire foutre ».
Alors, oui, faits divers ou pas, avec Kate Atkinson, no disappointment !
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1970 : une petite fille de 3 ans, Olivia, benjamine d'une famille nombreuse de filles, disparaît mystérieusement sans laisser de trace. Elle tenait dans ses bras son doudou, Souris bleue. Les parents, un mathématicien lunaire et une mère de famille débordée n'ont aucune explication à donner. Cette nuit-là la petite dormait sous une tente dans le jardin avec une de ses soeurs.
2004 : deux des soeurs, Amelia et Julia, reviennent dans la maison familiale suite à la mort du père. Mettant de l'ordre dans ses affaires elles font une étrange découverte. Qui pourrait bien permettre de relancer l'affaire…
1989 : une jeune mère, Michelle, massacre son compagnon à coups de hache. Avant d'aller en prison elle demande à sa jeune soeur, Shirley, de s'occuper de sa fille, Tanya, mais la petite est confiée à la famille paternelle.
2004 : Shirley, en mal de maternité, s'inquiète de retrouver sa nièce…
1994 : Theo, avocat de profession, veuf et obèse, s'occupe seul de ses deux filles. L'aînée, Jennifer, a déjà quitté la maison, mais sa préférée, Laura, pour laquelle il se fait du souci à chaque instant, a tout juste dix-huit ans. Etudiante, elle a trouvé un job dans un bar, ce qui lui semble dangereux et il lui propose de venir travailler dans son cabinet. Où elle est sauvagement assassinée dès le premier jour par un individu vêtu d'un pull jaune, plongeant son père dans un désespoir absolu. Pendant dix ans il décide de mener sa propre enquête pour venger la mort de sa fille, jusqu'au jour où il décide de passer la main. Nous sommes en 2004.

2004 : Jackson, détective privé vit mal son divorce et la séparation d'avec sa fille Marlee. Sa dernière filature, sans intérêt, suivre les allées et venues de Nicola, une hôtesse de l'air dont le mari jaloux soupçonne l'infidélité, commence à le lasser. Quand soudain ces trois affaires anciennes non résolues…et tout une série de personnages plus ou moins loufoques, Binky Rain, la sorcière aux chats, les deux soeurs déjantées, la religieuse, une mystérieuse adolescente aux cheveux jaunes, Théo le père inconsolable… viennent le sortir de l'insupportable train-train de son existence. La famille peut être le pire mais aussi le meilleur, on s'y perd un peu mais on s'y retrouve. Toutes ces enquêtes vont se croiser pour tenter de démêler les fils embrouillés de ces drames familiaux…le tout avec beaucoup d'humour très british ! Une belle découverte !
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Il se passe des choses vraiment étranges dans ma bibliothèque.
Il faut que je confesse d'abord être de ces femmes qui trouvent qu'un nouveau sujet ne peut (ne doit ?) s'appréhender qu'avec l'aide de livres. Comment préparer une marinade ? Mitonner un plat de lasagnes ? des bouquins ! Comment rendre les enfants propres ? Les ados épanouis et accortes ? Des livres ! Les carrés potagers ? La souffrance au travail ? Les robes en jersey, les oiseaux des jardins ? Des livres, des livres, des livres ! Il m'en faut aussi, c'est plus reconnu, pour la critique littéraire, la philosophie. La poésie, les romans, les bandes dessinées… Vous voyez le tableau ? Malgré d'incessants désherbages, de nombreux dons, des dépôts en boîtes à livres, des prêts que je ne reverrai pas, j'en suis au point qu'on pourrait presque étalonner la classification Dewey d'après mon salon...
Pour m'y retrouver, j'ai adopté un rangement par genres, et à l'intérieur de chacun, selon l'ordre alphabétique du nom des auteurs. Comme ça, à défaut de me souvenir toujours (hmm… presque jamais…) de ce que j'ai lu, j'ai au moins la facilité de savoir rapidement si l'ouvrage se trouve dans mes murs.
Ce préambule pour vous expliquer que La souris bleue, de Kate Atkinson, je l'ai rangée à côté de Transcription et L'homme est un dieu en ruine. Pas très loin d'Austen et d'Atwood. Est-ce que ceci explique cela ? J'avais acheté à ma libraire un roman policier. Il était réputé contenir 1°) un détective privé (Jackson Brodie), 2°) une enquête à Cambridge, 3°) une ou deux disparitions inquiétantes 4°) un assassinat non élucidé. Et puis, liste non exhaustive : des suspects, des preuves à charge, des alibis, des témoins, etc.
Est-ce que c'est la contagion qui a joué ? Est-ce qu'il existe un principe de porosité entre des oeuvres placées côte à côte sur une étagère ?
Comme si un sortilège s'était emparé de mon roman, l'intrigue policière qui s'y déroulait s'est ouverte de mille micro bifurcations, lardée de fantaisistes digressions n'apportant absolument rien à l'enquête mais tout au charme de ce livre. Ainsi la petite Olivia, trois ans, disparait une nuit d'été caniculaire tandis qu'elle dort sous la tente avec sa soeur Amélia. Pensez-vous que de connaître le motif du papier peint de sa chambre soit essentiel à l'enquête qui s'en suivra ?
Pour les curieux, il est orné de Humpty-Dumpty et de Little Miss Muffet, plutôt mal raccordés de l'aveu même du narrateur. Et il aurait pu être remplacé, toute chose égale par ailleurs, ce qui n'est jamais le cas, évidemment, surtout quand il s'agit d'une disparition sans doute mortelle, par « quelque chose de plus adulte – des fleurs ou peut-être des poneys, encore que n'importe quoi eût été préférable au rose sparadrap de la chambre partagée par Julia et Amélia, une couleur qui leur avait paru si prometteuse sur le nuancier et qui s'était avérée si inquiétante une fois au mur, et que leur mère avait déclaré n'avoir ni le temps, ni l'argent (ni surtout l'énergie) de changer. »
Vous voyez le truc ? Une malicieuse petite bonne femme a truffé mon polar de digressions sans queue ni tête ! Les fantasmes sexuels d'Amélie, les rêves du vieux chien de Victor, les pensées secrètes de Caroline à propos des enfants de son mari, les raisons qui ont poussé la vieille voisine à appeler son chat Niger, les goûts de Jackson pour la country désespérée, sa haine du salopard qui baise son ex-femme, tout ce qui ne se rapporte à aucune intrigue policière, nous le saurons !
Mais les choses ne s'arrêtent pas là. Il y a même, dans la Souris bleue, des personnages imaginaires… qui n'existent pas. Comprenez-moi bien, je sais que les personnages n'ont pas de réalité effective, qu'ils sont de papier. Mais je parle ici d'un protagoniste qui aura été inventé par un personnage de fiction. Et qui, malgré son inexistante patente, aura pourtant des personnalités différentes selon les individus auxquels on parlera de lui… Qu'il n'existe pas n'empêchera ainsi pas Henry de posséder une chatte du nom de Molly, de boire de la bière et de perdre ses cheveux. Allez mener une enquête policière avec ça !
Toutefois, cherchant à élucider ce nouveau mystère, je me suis avisée que La Souris bleue avait été rangée à l'aplomb de l'Affaire Jane Eyre duquel émanait un faible éclat quelques rayons plus bas (F comme Fforde, Jasper Fforde, entre Fielding – son Journal de Bridget Jones - et Flaubert, euh tout).
Là-voilà la clé de mon énigme ! Eureka ! tout s'explique !
Reste désormais à tenter de nouvelles expériences. Peut-être que mettre l'Ethique de Spinoza au contact des recettes d'Ottolenghi pourra donner quelque chose d'intéressant. le dernier jour d'un condamné avec Astérix chez les Bretons ? Ca supposerait de fiche en l'air ma fastidieuse organisation alphabétique mais si les résultats sont aussi enthousiasmants que ceux produits dans La Souris bleue, ça en vaut largement la peine. A suivre, les amis, à suivre !
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Excellent roman policier. Enquête bien menée. Histoire captivante.
Lien : http://araucaria.20six.fr
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Une construction pour le moins originale qui tient à la fois du puzzle, avec des pièces qui s'assemblent petit à petit, et de la pyramide, avec une tension qui va crescendo jusqu'au dénouement... voilà ce que je retiendrai, je crois, de ce livre qui m'a également surprise par le style de l'auteur: de l'humour, un langage parfois très cru et une dénonciation caustique de certains travers de notre monde moderne.

Au final, une lecture très prenante et une très agréable découverte de cet écrivain britannique, dont j'ai bien envie de découvrir ses autres romans.
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Voilà un récit quelque peu déroutant. Il commence comme une suite de nouvelles policières sans lien les unes avec les autres pour devenir un roman où le personnage central est le détective privé qui mène l'enquête, Jackson Brodie. Je devrais dire les enquêtes car bizarrement, c'est lui que toutes les familles vont contacter pour résoudre leur affaire, de nombreuses années après les faits.
Dans chacune, un point commun : une famille en souffrance, des êtres dénaturés.

Dans cet immense puzzle déstructuré où les repères temporels se mêlent, on s'attache assez vite aux personnages à la psychologie délicatement estompée et terriblement juste. En quelques traits bien sentis, l'auteure nous dresse des portraits au vitriol et une satire sociale sans concession. Passages émouvants et drôles alternent permettant au lecteur de souffler malgré la noirceur de certains faits. le réalisme des situations, quel que soit le milieu social, donne envie de découvrir le fin mot de l'histoire et ce qui peut bien se cacher derrière les apparences. Car derrière l'enquête policière palpitante, il y a un regard incisif et lucide sur les relations familiales. Tout cela est décrit dans un langage d'aujourd'hui, direct et parfois cru sans jamais être vulgaire.
Enfin, le tout est parsemé de nombreuses références littéraires ou musicales qui m'ont donné envie de mieux connaître la culture britannique.
Un très bon roman qui me fera revenir vers cette auteure que je découvre.
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Un livre très bien construit. Ca commence comme des nouvelles. Avec une montée dans l'horreur... Puis arrive l'enquêteur, un ancien policier devenu détective. Complétement paumé le détective...

L'histoire est bien construite. Si je pinaille un peu, je dirai que c'est un roman qui finalement aurait pu en faire deux car certaines des histoires auraient pu être séparées... Je pense même que les tentatives d'assassinat sont vraiment de trop.

Quelques mots rares trouvés lors de cette lecture

Une bonne cueillette de A

A comme Adamantin 1. LITTÉRAIRE : Qui a la dureté ou l'éclat du diamant.
2. PHYSIOLOGIE : Relatif à l'émail des dents.

A comme Anachorète : anachorète : Religieux contemplatif qui se retire dans la solitude.

C comme Chino : pantalon léger en coton

C comme Clair étage : (Architecture) Rangée de fenêtres placées aux étages supérieurs de la nef des édifices gothiques, claire-voie.

E comme Endotonique : Acte fréquemment réalisé par votre dentiste, le traitement endodontique (aussi appelé traitement de racine, de canal ou dévitalisation) consiste à soigner la partie interne de la dent, la pulpe, lorsque celle-ci est atteinte (carie, fracture, nécrose...).

G comme Goberger : prendre ses aises, se prélasser

M comme Melliflue : qui distille, produit du miel.

M comme Miséricorde (architecture), également appelée patience ou crédence, est une petite console fixée à la partie inférieure du siège pliant d'une stalle de choeur.

S comme Sybaritique : Relatif aux Sybarites. (Figuré) Recherchant le luxe, les plaisirs raffinés.

S comme sweepstake : ANGLICISME: Loterie basée sur une course de chevaux.

W comme Whippet : race de chien de type lévrier




















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Jackson Brodie, ex-militaire, ex-flic, est devenu détective privé à Cambridge en 2002. En 2004, il s'occupe de la filature de Nicola, hôtesse de l'air d'une compagnie low-cost, que son mari Steve Spencer soupçonne d'infidélité. Il est aussi régulièrement contacté par Binky Rain, une très vieille dame qui vit dans une vaste maison pleine de chats entourée d'un grand jardin à l'abandon, autant pour lui rendre visite que pour retrouver d'éventuels chats perdus.
Jackson est contacté par Amelia et Julia Land, qui veulent lui confier la recherche de leur petite soeur Olivia, disparue en 1970, alors qu'elle avait trois ans. Les deux soeurs sont en train de vider la maison de leur père Victor, récemment décédé. Dans un tiroir de son bureau, elles ont retrouvé Souris Bleue, le doudou qui avait disparu avec Olivia.
Théo Wyre, un avocat à la retraite, veut relancer la recherche du meurtrier de sa fille Laura dix ans auparavant. C'était pendant les vacances scolaires, avant son entrée à l'université. Elle occupait un job de vacances dans ses bureaux et il semble que ce soit lui qui était visé. Depuis le meurtre, Théo consacre tout son temps à la recherche de l'assassin.
Shirley Morisson est la soeur de Michelle Fletcher condamné à la perpétuité vingt-cinq ans plus tôt pour avoir tué son mari Keith avec une hache. Shirley cherche à retrouver sa nièce, qui avait été confié bébé à ses beaux-parents paternels, mais avait fugué à quinze ans.
Un roman policier, certes, mais pas que… Un portrait également de l'Angleterre de la fin du XXème siècle et du début du XXIème. Les démons personnels de Jackson Brodie - le viol et le meurtre de sa soeur Niamh trente-trois ans plus tôt – ses relations houleuses avec son ex-femme Josie ; les liens qu'ils essaie de maintenir Marlee, sa fille de huit ans ; les relations troubles avec Sharon sa dentiste sexy, son envie de quitter définitivement l'Angleterre pour s'installer dans le sud de la France, …
Toutes les classes de la société sont représentées, des enseignants des très huppés collèges de l'université de Cambridge aux anciens mineurs du Yorkshire, en passant par les SDF et les assistants sociaux. Nul ne sort épargné de ce portrait à la fois drôle, caustique et sensible.
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Cambridge. Un détective privé tente de démêler le sac de noeuds de quelques vieilles affaires criminelles qui sont revenues à la surface après des années. J'étais peut-être dans un mauvais jour, mais j'ai été particulièrement content de sortir de ce livre, bien que je n'étais pas parvenu à y entrer !

« Un roman policier littéraire d'une extraordinaire complexité », clame une critique reprise sur la quatrième de couverture. Là, je suis d'accord, c'était complexe ! Quant à dire que « c'est le genre de roman qu'on a envie de relire immédiatement après l'avoir fini », c'est en effet le cas si on veut vraiment se mettre en tête tous les personnages et dénouer tous les fils de ce récit. Certains y trouveront leur plaisir, j'en suis persuadé. Mais moi, non !

Je me suis ennuyé à attendre que ça démarre, en essayant de graver dans ma mémoire d'oiseau toutes informations qui s'accumulaient à n'en plus finir. Heureusement, les personnages assez typés offraient un peu de divertissement en attendant de tourner les pages. C'est bien la première fois que la structure d'un roman policier m'apparaît comme ceci: un très long début pour planter le décor et présenter les personnages, une fin plus courte pour présenter la résolution des affaires et, entre les deux,… rien ! Bon, on voit bien le détective faire des petites recherches, interroger des gens, et tout ça. Mais… heu… c'est comme si je n'avais pas lu d'enquête. À un certain moment, les conclusions apparaissent comme si elles tombaient du ciel. Tout ça pour ça. Diem perdidi…

Alors vous me conseillez quoi ? le relire parce que je suis vraiment passé à côté de la moelle d'un chef d'oeuvre ? Souvent, j'ai des difficulté avec les histoires complexes; j'en sors frustré en me disant que si j'avais été plus attentif, j'en aurais tiré plus de plaisir et de satisfaction. Mais ici, ce n'était pas du tout le cas. Alors si vous insistez, je veux bien essayer de le relire, par curiosité. Mais pas tout de suite. Parce que là maintenant, je suis au milieu d'un roman réellement prenant de Paul Colize, un auteur de polars belge que le monde entier devait nous envier !
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