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4,15

sur 1843 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un testament olographe et des transcriptions de deux témoins (369A et 369 B), documents émis par des femmes,  constituent cette suite de la Servante écarlate, cette dystopie où une théocratie puritaine a été instaurée dans une partie des États-Unis. Là,  les femmes en sont réduites à leur rôle de reproductrices, de servantes , d'épouses ou de Tantes, instruisant les plus jeunes et les formatant.
Très vite, on peut  identifier celles qui sont à l'origine de ces textes, les liens qui les unissent et qui vont permettre de suivre de l'intérieur et au plus haut niveau, ou presque, la mise en place de ce régime autoritaire.
Là où le premier volume était quasiment étouffant, ici une éclaircie se devine, car le régime, gangréné par les corruptions en tous genres, est sur le point d'être détruit de l'intérieur, ou de l'extérieur, voire des deux côtés.
La construction alternée est justifiée d'un point de vue historique à la toute fin du texte et Margaret Atwood, si elle fait la part belle aux sentiments de ses héroïnes, crée une véritable tension tout au long du roman par le jeu des trahisons , des manipulations qui jalonnent son récit et le rendent tout à fait passionnant.
Une habile pirouette lui permet aussi de ne pas tomber dans la sentimentalité tout en éclairant le devenir de ses personnages. Une réussite.
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C'était LA suite que j'attendais avec beaucoup trop d'impatience. Il aura fallu 34 ans à l'autrice pour publier la suite du livre qui voyait déjà l'avenir : La Servante Écarlate.

ATTENTION : Si vous n'avez pas lu, ni vu La Servante Écarlate, arrêtez vous tout de suite de lire ! Je vais clairement spoiler. Pas le choix. Il y a beaucoup trop de détails à aborder, de choses à révéler (et que l'on découvre dès le début du roman d'ailleurs). Je vous conseille donc vivement de lire La Servante Écarlate avant de lire ma chronique sur Les Testaments.

Les Testaments prend place 15 années après les événements de la Servante Écarlate. Ce tome n'est plus centré sur le personnage de June (à mon grand regret d'ailleurs), mais sur d'autres personnages. Notamment sur les trois narratrices de l'histoire. Des femmes/filles fortes qui en ont vu de toutes les couleurs et qui portent des points de vue assez différents sur leur société. En écrivant Les Testaments, Margaret Atwood a fait le choix d'englober le premier roman, mais aussi une partie de la série. Surtout en ce qui concerne Mayday et Bébé Nicole.

Parmi les narratrices, il y a la jeune Daisy. Née au Canada, elle vomit Galaad (nouveau nom de Gilead dans le roman). Pour elle ce n'est qu'une dictature qui tend à éliminer les libertés complètes des femmes. Ce n'est encore qu'une jeune adolescente, mais elle a l'impression d'avoir vécu mille vies. Et pour cause : ses parents adoptifs décèdent et ce jour-là, elle apprends toute la vérité sur ces origines. Elle ne s'appelle pas vraiment Daisy. Elle c'est Nicole. Et elle est le fameux bébé qui est devenu le symbole de tout un peuple ! Au fil du roman, on en découvre un peu plus sur l'histoire de Nicole. Et ce que je peux vous dire c'est qu'une adolescente incroyablement courageuse et qui ne se laisse pas faire une seule seconde. Elle n'a pas grandi à Galaad et ça se voit !

« Une fois qu'une histoire qu'on croyait vraie se révèle fausse, on doute de toutes les autres. »

le second personnage marquant de cette suite, c'est Agnes, la première fille de June. On l'avait laissé encore enfin, adopté par un Commandeur richissime. La petite fille a bien grandi et Galaad est sa maison. Élevée comme un bon petit soldat, elle ne dit jamais du mal de sa société. Elle sait ce qui l'attend et connaît à l'avance son avenir. Parce qu'elle a été sagement préparée à sa depuis son enfance. Depuis qu'elle a été arrachée des bras de June. Je dois bien avouer que je n'ai pas spécialement apprécié le personnage de Agnes. Peut-être parce qu'elle n'est pas aussi forte mentalement que sa soeur, Nicole. Mais ce qui est sûr c'est que son histoire est aussi importante que celle des autres femmes de Galaad.

Et enfin, la troisième narratrice du roman n'est autre que celle qu'on aime détester, celle dont on ne sait pas grand-chose (enfin…si vous avez vu la série, vous savez…CF la saison 3), j'ai nommée: Tante Lydia. Ce qui est drôle (enfin pas vraiment hein) dans Les Testaments c'est que l'on a trois opposés. Celle qui n'a pas connu Galaad, celle qui a grandi à Galaad et celle qui a connu l'avant Galaad. Tante Lydia est, de loin, l'un des personnages les plus intéressants dans La Servante Écarlate. Et dans Les Testaments elle l'est encore plus je trouve. Outre le fait de raconter sa vie et son passé, elle parle notamment de son point de vu de « Tante » pour Galaad. On en apprend davantage sur Galaad et sur leurs objectifs. Tante Lydia est une femme forte. Complètement atteinte du ciboulot, certes. Mais forte !

« Celle qui ne peut se maîtriser ne peut maîtriser le chemin du devoir. Ne luttez pas contre les vagues de colère. Mais utilisez votre colère pour alimenter votre énergie. Inspirez. Soufflez. Évitez. Contournez. Déviez. »

Les Testaments a été une lecture riche en émotions. En le commençant, j'étais excitée comme une puce parce que je l'attendais avec beaucoup d'impatience. Et pour tout avouer, je n'ai pas été déçue une seule seconde. C'était parfois intense, parfois long. Mais Margaret Atwood a cette faculté magique de vous envoûter grâce à ses mots. Ce que j'ai particulièrement aimé dans cette suite, c'est le fais que l'autrice se soit réapproprié son histoire. Si elle a vu son roman, La Servante Écarlate, être adapté pour le petit écran et devenir un succès mondial, elle a notamment dû faire face à l'invention d'une suite par les scénaristes. Et en écrivant Les Testaments elle se réapproprie son histoire originale pour le meilleur (comme pour le pire) et met elle-même un point final à cette histoire qui aura durée une bonne partie de sa vie. Les Testaments est un recueil de témoignages. C'est l'histoire de toute une génération de femmes d'un monde qui pourrait être le notre vu la tournure que prend notre société actuelle. C'est d'ailleurs pour cela que je ne cesserai de crier sur tous les toits mon amour pour cette autrice. Parce qu'en plus d'avoir été visionnaire, c'est une féministe dans l'âme. Elle a su mettre des mots sur des faits. Et elle a surtout réussi a mettre d'accord les femmes du monde entier.
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15 ans après La servante écarlate, nous revoilà avec Les Testaments. Atwood met en scène 3 personnages de femmes. 3 personnages liés par un même destin : la libération des femmes. 15 ans plus tard, le combat continue pour l'émancipation des femmes, pour la destruction de Gilead...

Atwood réussit selon moi le pari de réussir la suite de la servante écarlate. On retrouve son écriture puissante et rythmée, ses personnages sont énigmatiques, complexes. Tout est au rendez vous pour un merveilleux roman.
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Dans la lignée de la Servante écarlate, ce tome 2 est un chef d'oeuvre. Avec cette suite et fin, Margaret Atwood montre tout son génie. le scénario est si bien ficelé qu'il en arrive à flouter quelques instants notre propre perception du bien et du mal. Dystopie à la Black mirror sur les droits féminins reniés à son paroxysme, ce livre d'utilité publique est à mettre entre toutes les mains !
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Nous voici dans la "suite" de la servante écarlate 35 ans après. Nous sommes 15 ans après les faits du premier tome et nous allons suivre trois personnages. Deux jeunes filles et tante Lydia, déjà présente dans le premier volet. Gilead ou Galaad, comme la traductrice a décidé de le nommer (je ne vois vraiment pas l'intérêt de renommer un lieu inventé mais bon, passons), est toujours aux mains des fanatiques religieux. Mais la chute est proche, la corruption, la perversion, les secrets et les luttes de pouvoir gangrènent le système de l'intérieur. de plus, une poignée de résistants, basés principalement au Canada, luttent avec acharnement pour tenter de renverser ce régime totalitaire.

Sous le regard de nos trois narratrices, une jeune fille extérieure vivant au Canada; une autre jeune femme, fille d'un commandant haut placé, obligée d'épouser un autre vieux commandant et tante Lydia, nous allons découvrir Galaad sous différents aspects. Ces trois personnages sont liés et finiront par se croiser. L'histoire concernant tante Lydia est celle qui m'a le plus captivée. Comment de juge aux affaires familiales elle en est arrivée à être une des femmes les plus puissantes de Galaad en collaborant avec les dirigeants. Les deux autres, ayant compris dès le départ de qui il s'agissait m'ont moins intéressée. Leurs histoires ne sont pas dénuées d'intérêt mais ça m'a clairement moins passionnée.

Ce roman est fort, percutant avec des passages effrayants et révoltants. Toutefois il ne m'a pas angoissé comme La servante écarlate. L'ambiance est tout autre, il m'a manqué ce sentiment de claustrophobie, cette sensation de suffocation ressentie lors de la lecture du précédent livre. C'est peut-être dû à l'âge de deux protagonistes mais j'ai eu l'impression de lire un livre young adult. C'est plus léger même si attention on y aborde des thèmes très durs. J'ai su très vite comment ça allait se terminer, je ne peux pas trop vous en dire mais voilà je l'ai trouvé nettement moins sombre.

Si j'ai adoré ce roman que j'ai eu du mal à lâcher, il ne sera pas un coup de coeur comme le précédent. Il m'a manqué un petit quelque chose. Ca reste tout de même une excellente lecture qui m'a donné envie de me replonger dans la série et que je vous recommande.

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Lu quelques semaines après La Servante écarlate, ce roman nous en apprend beaucoup sur le contexte du premier roman : la prise de pouvoir, la mise en place des castes, l'éducation des Tantes et des Perles. Cette fois, ce n'est pas une narratrice mais trois que nous suivons alternativement. Il s'est passé 15 années depuis les événements relatés dans La Servante écarlate. Les jeunes filles n'ont aucun souvenir de la vie avant la mise en place du régime totalitaire. Elles sont formatées et leur destin est scellé dès leur naissance, ne connaissant aucune liberté, elles ne la cherchent même plus, n'en rêvent même plus.
La partie narrative concernant Tante Lydia est la plus intéressante à mon sens (bien qu'elle soit la plus violente et la plus écoeurante) car elle nous présente le coeur et les rouages du régime en place.
Il y a certaines coïncidences un peu faciles à mon sens. Néanmoins, je ne peux pas nier que ce 2nd tome m'a tout autant captivé que le premier, bien que ce soit pour des raisons différentes, voire même opposées (je ne suis pas à un paradoxe près, c'est mon droit de lectrice ;-)). En effet, dans le premier tome, j'ai apprécié tout le mystère laissé par Margaret Atwood autour de la mise en place du régime, de sa complexité, du "mais comment ont-ils pu accepter ça ?" parce que c'était passionnant de le découvrir petit à petit au travers de la narration de son héroïne . Cette fois, j'étais contente d'en apprendre plus, de découvrir les coulisses qui avaient échappées à Defred ou qui n'étaient alors que des rumeurs.
J'étais inquiète avant d'ouvrir cette suite qui ressemblait à un travail de commande ou d'opportunité après le succès de la série mais quoi qu'il en soit j'ai apprécié le voyage et ses découvertes.
Merci
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Déjà, disons le de suite, inutile d'entamer la lecture des testaments sans avoir lu le chef-d'oeuvre de Margaret Atwood, datant de 1987. Donc, 35 ans plus tard, elle nous ramène à Galaad (ex Gilead dans la Servante écarlate). Elle aurait pu nous écrire une suite banale façon Disney mais non, elle adopte un angle différent. La révélation de testaments retrouvés bien des années après les événements qui surviendront durant cette période.
Nostalgiques de Defred, de Tante Lydia, de Bébé Nicole.... ? Non, Mme Atwood n'a pas été jusqu'à les oublier. Ils vont jouer un rôle capital avant la chute de Galaad.
Alors, est-ce que ces testaments marquent la fin de cette prodigieuse histoire qui nous a tant marqué parce que trop réaliste. Oui, on peut vraiment le penser même si rien n'est jamais impossible pour gagner un petit sou, encore un petit sou.
Reste que les personnes qui se sont passionnés pour cette histoire, doivent lire ces testaments. Promis, ils ne seront pas déçus.
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Galaad, 15 ans après « La Servante écarlate », écrit en 1985 par Margaret Atwood. Depuis le succès de la série, de nombreux fans ont demandé à l'auteur d'écrire la suite de ce roman devenu phare et incontournable, symbole d'une certaine régression des droits des femmes dans de nombreux pays. C'est chose faite avec « Les Testaments », pourtant bien différent de la suite que nous pouvions attendre. Lorsque les portes du fourgon se referment sur un personnage clé, c'est avec avidité que le lecteur-spectateur brûle d'en savoir plus sur sa destinée. Et pourtant, Margaret Atwood en a décidé autrement. Elle aborde cette suite, si l'on peut qualifier « Les Testaments » de suite, sous un angle très différent en osant un bond dans le temps de plusieurs années. le régime de Galaad a survécu, mais comme beaucoup de régimes théocratiques (où le titulaire de la souveraineté est supposé être d'origine divine), il s'essouffle et est en passe de mourir lentement. de l'extérieur d'abord, par la lutte incessante d'autres pays à combattre ce régime, comme c'est le cas pour le Canada, mais surtout de l'intérieur, comme une création qui échapperait à ses créateurs.

« Les Testaments » est un roman d'introspection qui décortique un système mis en place par des personnages clés, des hommes surtout, mais pas seulement, agrémenté de souvenirs de sa création, d'analyses de sa montée en puissance et des causes qui vont provoquer sa chute. Pour se faire, trois voix se succèdent : l'une ayant participé à asseoir le régime, les deux autres faisant partie de cette nouvelle génération née sous Galaad, l'une vivant sous ce régime (le témoin 369A), l'autre ayant grandi au Canada (le témoin 369B). Si les fans du roman et de la série devinent très vite qui est qui, le propos du roman n'est pas tant de révéler les destinées de chacune, que de disséquer pourquoi le régime s'effondre. Les causes les plus évidentes sont externes, mais c'est la vision de l'intérieur qui est réellement passionnante. L'utopie promise s'effondre, autant par l'arrivée d'une jeune génération, que par la volonté d'un sabotage interne qui ne croit plus à cette idéologie promise. Si les souvenirs et les anecdotes des débuts du régime sont nombreux, c'est pour mieux expliquer comment le régime est acteur de sa propre mort. le testament olographe d'Ardua Hall met le lecteur devant un choix antérieur à la création du régime : vivre ou mourir, participer ou mourir, humilier ou mourir, corriger ou mourir. Choisir de vivre ne dispense pas d'un devoir de sens critique et, contre toute attente, la découverte de secrets d'alcôve (les hommes sont faibles et resteront toujours des hommes), et la manipulation de l'esprit mâle en sont la formidable démonstration.

Margaret Atwood s'est réapproprié son oeuvre en faisant des testaments un mélange entre son premier roman et la série à succès. le lecteur en apprendra plus sur Mayday, le réseau clandestin, acteur de la résistance et bébé Nicole qui n'apparaît pas dans la servante écarlate. L'accent est mis sur la nécessité de faire du prosélytisme pour rallier la cause, par l'intermédiaire des Perles, signe s'il en faut, que le régime est en souffrance et grandement menacé.

À travers ces trois voix, différentes, mais ayant un point d'ancrage commun, défendre ses convictions, l'auteur étaye la finesse de son propos : chaque régime de ce type est destiné à mourir. Annihiler le savoir en interdisant par exemple la lecture pour détenir le pouvoir ne dure qu'un temps. Plus intimement, et c'est ce que j'ai trouvé réellement éclairé, elle pose le doigt sur une problématique toujours très actuelle : mélanger religion et pouvoir. Quand de grands leaders posent encore la main sur la Bible lors de leur investiture (suivez mon regard) et répètent inlassablement « So help me God » en prêtant serment et que la vie quotidienne repose sur un échange monétaire estampillé par « in God we trust », on peut légitimement se poser la question de la séparation des pouvoirs… La frontière entre régime théocratique et autocratique devient extrêmement ténue.

Beaucoup ont écrit que « La Servante écarlate » ou « Les Testaments » sont des romans résolument féministes et Margaret Atwood a été érigée en symbole du féminisme 2.0 tendance #MeToo. À mon sens, il n'en est rien. « Les Testaments » montre admirablement bien que la femme peut être un homme comme les autres (narratrice du testament olographe) et qu'elle est capable d'égaler l'homme dans sa cruauté. Roman féministe ? Cela équivaudrait à affirmer que les femmes sont des anges (semblables aux perles) et les hommes des diables. Or, le roman démonte totalement cette théorie. L'habit de la servante a effectivement été utilisé dans de nombreuses luttes contre la régression des droits des femmes, notamment dans des manifestations contre le retour de lois anti-avortement. le vêtement est devenu un symbole, mais Margaret Atwood milite pour la parité et l'égalité des sexes. Elle fait également partie d'une association, AfterMeToo qui devrait permettre des enquêtes plus approfondies qu'une simple dénonciation. Et oui, les femmes ne sont pas toutes des anges et certaines ne disent pas toujours la vérité.

Si « La servante écarlate » a refait surface lors de l'élection de Donald Trump, « Les Testaments » laissent présager un certain espoir quant à la fin de son règne. Tous les régimes « utopiques » finissent par s'effondrer. En ce sens, ce roman est passionnant et pertinent, car il apporte un éclairage nouveau, certes sous forme romancée, d'une réalité elle, bien concrète. La construction en est habile, les messages subliminaux ingénieux, les idées progressistes. Cette lecture a été révélatrice d'un habile et fabuleux décorticage d'un état fictif qui a trouvé de belles résonances dans notre monde actuel. S'il n'est pas féministe, il est au moins citoyen.

Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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'' L'Histoire ne se répète pas, dit-on, il n'empêche qu'elle rime ''

En 2019, enceinte comme tout je découvrais la série The Handmaid's tale : paf gros coup de coeur. Trop de belles références, trop de bon jeu d'acteur. J'adore. Mon cher #papapulpobonito m'avait donc acheté les deux livres qui ont librement inspiré la série : La servante écarlate et Les testaments.

J'ai lu le premier en 2021, gros coup de coeur aussi. Different de la série, mais clairement complémentaire. Et puis le second tome est resté à prendre la poussière. Non pas que je n'avais pas envie de le lire, simplement vous savez ce que c'est avec Booksta... On collectionne les livres plus qu'on ne les lit à force 🤭

Bref, enfin il est fini. Et c'était encore une fois merveilleux. Je ne sais pas comment Margaret Atwood réussi à nous embarquer autant dans ses histoires... C'est assez dingue. En tout cas je n'ai pas vu le temps passer, c'était comme si j'avais attendu ce roman depuis de longues semaines. Reposant tout en étant exaltant.

Je ne vais pas m'apesantir sur l'histoire : dans les grosses lignes on suit trois femmes : une tante, une fillette élevée par un commandant et une épouse et une adolescente vivant au Canada (donc en dehors de Galaad). Leurs destins sont croisés, à nous de découvrir pourquoi et comment au fur et à mesure.

Avez-vous lu et / ou vu La servante écarlate ? Sinon qu'attendez-vous ?

'' Mais je sentais des yeux, des yeux, des yeux, partout sur moi, comme des mains. Jamais je n'avais eu l'impression d'être autant exposée... ''
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Trente ans après "La servante écarlate", Margaret Atwood nous emmène de nouveau à Gilead (ou Galaad selon les traductions) quinze ans plus tard.
Nous allons dans ce roman suivre l'histoire de trois femmes en parallèle -avant de se rejoindre- :
La très connue Tante Lydia, une jeune fille canadienne qui ne connait Gilead que de l'extérieur et enfin une autre jeune fille qui est née, a grandi à Gilead et qui est sur le point de se marier.
J'ai adoré avoir ce dernier point de vue, cette adolescente pour qui ce monde est la normalité.
Je ne sais pas si vous le savez, mais je suis une grande fan de Margaret Atwood. Je n'ai jamais été déçue en la lisant. Et ce roman ne fait pas exception. Les pages se tournent toutes seules, l'histoire est d'une telle fluidité et les mots de l'auteur tellement accrocheurs. Pourtant les thématiques abordées sont dures, violentes et écoeurantes. Toutefois," Les testaments" reste un livre beaucoup moins éprouvant à lire que la servante écarlate; le style est je trouve totalement différent, il m'a cependant tout autant convaincu!
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