AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,16

sur 1844 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai découvert sur le tard La Servante écarlate par le biais de son adaptation télévisuelle. Cette suite romanesque nous replonge immédiatement dans l'univers froid et terrifiant de la République de Gilead (ou Galaad, c'est selon), en se concentrant sur la vie de trois personnages clés qui vont chacun contribuer à précipiter le destin de cet impitoyable société totalitaire.
Selon moi, Margaret Atwood a écrit l'une des oeuvres dystopiques les plus percutantes de notre époque. Mais à y regarder de plus près, s'agit-il vraiment de romans d'anticipation, ou bien d'un véritable rappel à l'ordre quant à la condition de millions de femmes aujourd'hui dans le monde ? En effet, tout autour de nous se cachent ici et là des régimes théocratiques dont les ressorts n'ont pas grand chose à envier à l'horrible système imaginé par Atwood.
Peut-être est-ce finalement là l'essence même de la contre-utopie, à savoir nous mettre sous le nez une réalité vis-à-vis de laquelle nous avons soigneusement appris (volontairement ou non) à détourner le regard.
Commenter  J’apprécie          80
J'ai découvert le roman dystopique "La servante écarlate" en premier lieu grâce à la série du même nom, qui m'avait été conseillée par un amie.

C'est donc tout naturellement que j'ai voulu lire l'oeuvre qui a inspiré la série, "La servante écarlate". J'avoue avoir été un peu "déçue" car la série m'avait tellement transportée, j'attendais beaucoup du livre, et j'avais trouvé le personnage de June un peu "pâle" dans le livre par rapport à la série. de plus, "La servante écarlate" avait été écrite dans les années 80, je crois, donc l'écriture ne m'avait pas trop emportée. Malgré tout, ça reste une magnifique oeuvre, d'autant plus glaçante que Margaret Atwood a toujours expliqué que toutes les situations présentées dans le roman ont déjà eu lieu quelque part dans le monde (et autant dire que la situation des femmes à Gilead, le pays imaginé par M. Atwood, est loin d'être joyeuse).

Malgré une petite "déception" pour la "Servante écarlate", j'ai donc persisté et lu "Les testaments", la suite donc, écrite 35 ans après. Et comme j'ai bien fait ! La suite s'éloigne beaucoup de la série (ou la série de la suite, je ne sais pas dans quel ordre tout cela a été fait !) mais la plume m'a beaucoup plus convaincue. On découvre Gilead au bord de l'explosion, 15 ans après les évènements de "La servante écarlate", à travers l'histoire de 2 jeunes filles, l'une ayant grandi à Gilead et l'autre au Canada, et à travers l'histoire également de Tante Lydia, un des personnages les plus odieux de "La servante écarlate" et fondatrice de la République de Gilead. Toutes 3 vont se retrouver et oeuvrer pour la disparition de cette République qui honnit les femmes, avec un grand courage et beaucoup de détermination. de très beaux portraits de femmes, donc.

Comme le 1er opus, "Les testaments" est une oeuvre féministe engagée, qui ne laisse pas insensible et nous rappelle en tant que femme que rien n'est jamais acquis. C'est une superbe suite qu'à écrit là Margaret Atwood, une vraie belle réussite ! Je ne peux que conseiller de lire l'ensemble de cette oeuvre. Me concernant, je vais sûrement lire d'autres ouvrages de cette autrice très talentueuse et engagée 😉.
Commenter  J’apprécie          80
Dans ce roman, j'ai aimé retrouvé la plume de Margaret Atwood qui maîtrise la dystopie d'une main de maître.
Comme pour la Servante Ecarlate, le lecteur est plongé dans une ambiance qui colle à la peau. D'autant plus que tout est plausible, tout se rapporte à des choses qui existent poussées dans leur extrême.
Elle interroge sur les choix que nous faisons. Les Tantes détiennent un pouvoir inestimable celui de savoir lire et écrire. Ce sont donc les gardiennes des secrets les plus sombres. Les Tantes ont toutes été choisies en fonction de leur profession, celle de juge. Elles font les lois, elles pratiquent les interrogatoires, prononcent les sentences.
Ce pouvoir bien utilisé est inestimable et destructeur. Ce roman met en évidence également les travers d'une société où ceux qui ont le pouvoir : Commandeurs, Epouses s'arrangent des règles, se rendent coupables de crimes terribles tout en se mettant à l'abri et se croyant hors de portée. Les héroïnes de ce roman que tout oppose, portent chacune un lourd passé et sont, pourtant, les pièces d'un même puzzle, avec un rôle à jouer. Elles vont devoir s'allier et se faire confiance aveuglément pour accomplir leur destin.
Tante Lydia est un personnage complexe qui doit défendre sa place face à une Tante Vidala qui fait tout son possible pour la décrédibiliser en tentant de la faire accuser de blasphème ou d'hérésie. Tante Lydia avance tel un équilibriste sur un fil. Son personnage interroge sur ce qu'une personne peut faire de pire pour une bonne cause. J'aime cette phrase de Tante Lydia à Tante Vidala "connais ton ennemi". Une phrase qui résume à elle seule le rôle de Lydia.
En résumé, un roman qui marque et qui reste en mémoire.
Commenter  J’apprécie          80
Contrairement à ce que l'on pourrait s'attendre, nous ne retrouvons pas les personnages de "la servante écarlate" ; cela peut décevoir au prime abord. Avec les 3 nouvelles héroïnes, nous sommes replongés dans le système religieux patriarcal de Galaad ; nous découvrons des points de vue différents de cet univers que l'on se place au niveau d'une puissante tante, une jeune novice ou une jeune fille vivant hors de ce système moyenâgeux. Elles décrivent les engrenages de Galaad, ses règles, mais aussi ses dérives et abus : la propagande bien rodée, le lavage de cerveau, la peur distillée au quotidien.
Margaret Atwood a une belle plume, et sait nous interpeller. Parce que ce qui se passe à Galaad, peut nous arriver et est une réalité dans d'autres pays.
Commenter  J’apprécie          80
J'appréhendais un peu cette lecture d'une suite de la Servante écarlate, écrite près de 35 ans après. D'abord je tiens à préciser que je n'ai pas du tout vu la série qui a été tirée du livre, et donc que j'ai lu Les testaments comme si la série n'existait pas. Au vu des critiques c'est probablement mieux ainsi.
Sans surprise, il est difficile de retrouver l'atmosphère oppressante et malsaine des débuts. Mais régulièrement tout nous indique que l'ambiance n'a guère changée : quelques allusions aux pendaisons, une dilacération. C'est moins visible, parce que pour les personnages au centre des Testaments, c'est devenu de l'ordinaire.
Les trois récits se déroulent en parallèle puis se rejoignent progressivement lorsque les trois personnages se rencontrent.
La Servante écarlate portait surtout sur la rapidité avec laquelle peut s'instaurer une dictature. Ici deux thèmes centraux, portés par les voix de trois personnages de femme. le premier, c'est la vision du régime de Galaad par Agnès qui n'a rien connu d'autre, et par Daisy-Jade, qui a vécu au Canada, la vision par Agnès adolescente est particulièrement intéressante : effarant comme l'humain peut s'adapter finalement à n'importe quoi. le deuxième thème, c'est Tante Lydia, ou plutôt comment le régime choisit les gens qui vont l'aider à asseoir sa doctrine. En fait, parmi les tantes, une seule, Tante Vidala, est une partisane fanatique des premiers jours du régime. Et Tante Lydia avait finalement prévu dès le début de ne pas baisser les bras, ce qui n'empêche qu'elle est un pilier du régime qu'elle veut faire tomber en utilisant ses failles. Un personnage très ambivalent.
Côté action, la fin des récits des deux ados est un peu décevante, ça tourne au roman d'aventures… mais c'est raconté par des ados (enfin pour ce qui est de Jade).
Heureusement, à la toute fin, il y a, comme dans la Servante écarlate, le point de vue extérieur d'historiens et d'anthropologues (j'adore ce petit côté distancié et clinique après le récit tout dans l'émotion).
Une belle lecture qui, comme le premier opus, mais sous d'autres angles, fait réfléchir à la fragilité des acquis, à la vulnérabilité des démocraties, au pouvoir de la lecture et aux dangers des croyances religieuses,...
Commenter  J’apprécie          80
Je me suis enfin lancée dans la suite de la servante écarlate qui m'avait tant plus il y a déjà plusieurs années de cela (tant plu que j'hésite toujours à regarder la série de peur d'être déçue).

J'ai aimé ce roman polyphonique qui relate les événements avant la chute de Galaad, et comment ce régime autoritaire, liberticide et contre les femmes est tombé de l'intérieur.

J'ai aimé toutes les voix : celle de Daisy la jeune canadienne rebelle protégée par ses parents adoptifs ; celle d'Agnès Jemima qui vit et grandit à Galaad dans une famille aisée avant son mariage ; celle enfin de Tante Lydia, qui a subit la création de Galaad et qui nous raconte son histoire depuis que, juge dans un tribunal aux Etats-Unis, elle s'est retrouvée une des fondatrice de ce régime pour sauver sa vie.

J'ai aimé découvrir l'Underground Railroad qui relit les pays entre eux : même les régimes autoritaires sont des passoires (personne ne peut empêcher un homme de s'enfuir de son pays).

Même les régimes autoritaires (surtout eux ?) sont corrompus et maintiennent le peuple dans l'ignorance (ici, interdiction d'apprendre à lire, les enseignes des magasins sont des images).

Encore une fois, l'auteure raconte que rien n'arrête la liberté en marche.

Quelques citations :

La nuit, en m'endormant, je fantasmais sur des évasions miraculeuses, mais toutes exigeaient l'aide d'autres personnes, et qui m'aurait aidée ?

« Seigneur, ai-je dis, faites que nous acceptions le passé avec toutes ses failles, que nous découvrions un meilleur futur dans le pardon et la bienveillance désintéressée.

Je cherchais à gagner du temps. Tout le monde cherche toujours à gagner quelque chose.

L'image que je retiendrai :

Celle de Tante Lydia buvant sa tisane à la menthe pour calmer ses aux d'estomac et son anxiété.
Lien : https://alexmotamots.fr/les-..
Commenter  J’apprécie          80
Trente ans après La Servante écarlate, Margaret Atwood publie la suite de son histoire qu'elle intitule Les Testaments. J'avais adoré le premier opus, lu après avoir découvert la série télévisée qui, non seulement en était inspirée mais qui, surtout, avait librement extrapolé une suite au roman

Je comprends donc tout à fait la démarche de Margaret Atwood qui, tout en rendant hommage à l'adaptation télévisée, avait sans doute besoin de se réapproprier son oeuvre et répondre à sa manière au suspens laissé en plan par le dénouement de la Servante écarlate : en effet, lorsque les portes du fourgon se refermaient sur Defred, nous n'avions aucun moyen de savoir ce que l'avenir lui réservait : un interrogatoire, une condamnation, la mort ou un nouveau départ ?
Margaret Atwood nous ramène à Gilead quinze ans après avoir laissé Defred à son sort incertain et donne la parole à trois narratrices sous forme de témoignages et d'un testament holographe. Deux toutes jeunes femmes racontent leur parcours ; l'une a été élevée à Gilead et se prépare pour une vie d'épouse tandis que l'autre vit au Canada dans l'entourage du réseau de résistance MayDay. Celle qui rédige son testament n'est autre de la fameuse et terrible Tante Lydia. Les prises de parole alternent au fur et à mesure de l'avancée de l'intrigue, faisant de ce roman un récit particulièrement captivant car les destins se nouent, les personnages évoluent et prennent des risques.
Le style polyphonique est particulièrement intéressant car il rend compte, non seulement de la vie quotidienne à Gilead, mais aussi de toute l'organisation complexe de ce type de société. Nous apprenons ainsi que la vie des épouses n'est pas aussi facile que l'on pourrait le croire de l'extérieur, que l'éducation des fillettes et des adolescentes génère des peurs et des frustrations et que les tantes aussi sont passées par des moments difficiles avant d'accéder à leurs postes à responsabilité… Je n'en dirai pas plus pour ne rien divulgacher.

Plus que jamais, ce livre interroge par sa volonté dystopique… Margaret Atwood révèle elle-même le contexte d'écriture de son roman :"chers lecteurs : pour ce livre, j'ai puisé mon inspiration dans toutes les questions que vous m'avez posées, à travers les années, sur Gilead et ses rouages internes. Enfin, presque toutes ! Mon autre source d'inspiration, c'est le monde dans lequel nous vivons"…
J'avais choisi une version en livre audio lue par Bénédicte Charton, Ludmila Ruoso, Marie Bouvier, Vincent de Boüard et Marie-Eve Dufresne. C'est une vraie réussite, une belle lecture dans le respect de chaque personnage et des ambiances décrites.

https://www.facebook.com/piratedespal/
Commenter  J’apprécie          80
Une suite tant attendue dont on savoure chaque ligne!

Bon, je dois dire qu'il est difficile pour moi d'être objective, car j'ouvre toujours avec beaucoup de curiosité et d'envie les romans de Margaret Atwood et je ne suis jamais déçue.

La « suite » de la servante écarlate ne fera pas exception pour moi. J'ai été intriguée dès les premières pages. On y découvre le récit tour à tour de tante Lydia, qui écrit les mémoires de son existence en guise de témoignage à qui viendra à lire ses pages, ainsi que de deux jeunes filles de la generation suivante: Daisy, jeune fille qui grandit au Canada avec des parents adoptifs et qui voit Gilead comme un ovni avant d'en comprendre petit à petit le fonctionnement (ou pas...), et Agnes qui habite à Boston et qui quant à elle, est bien immergée dans Gilead depuis toute petite.

J'ai adoré ces différents angles de vue. Celui des adolescentes apporte une certaine fraîcheur à cet univers et une sensibilité différente tandis que celui de tante Lydia sert de liant à tout le récit avec la servante écarlate. Elle occupe à mon sens le centre de ce dernier livre et on y découvre un personnage plus mature et adouci par l'âge.

Je n'ai pas pu attendre la sortie du livre en français, et j'ai donc lu la version anglaise. J'ai été conquise par le style. Ce n'est pas grandiloquent, ni rempli de figures de style, mais qu'est ce que c'est intelligent! Il se dégage une justesse dans la pensée des personnages et les paroles de tante Lydia sont chargées de sagesse, dans ses dialogues comme dans son introspection. Il m'est arrivé de sourire à plusieurs reprises, en lisant le récit de tante Lydia qui étale souvent une subtile forme de sarcasme.

Si le début du livre prend bien le temps de poser le décor, notamment avec ces « Pearl girls », sorte de missionnaires de Gilead qui voyagent notamment au Canada, la fin devient de plus en plus tendue, on tourne les pages très vite avec beaucoup d'espoir pour ces adolescentes...

En bref, pour les fans de la servante écarlate, en livre et / ou en série TV, allez-y, laissez vous tenter, c'est bon d'en avoir un peu plus sur cet univers!
Commenter  J’apprécie          80
Les Testaments
Margaret Atwood
Traduit de l'anglais (Canada) par Michèle Albaret-Maatsch
Pavillons poche (Robert Laffont), 2019

C'est dans la merveilleuse cave à livres de mon village, toujours renouvelée, que je t'ai trouvé en venant déposer d'autres livres. Quelle belle surprise ! J'ai ainsi appris que Margaret Atwood avait écrit une suite – qui n'en est pas vraiment une – à son chef-d'oeuvre La Servante écarlate, presque quarante années plus tard et deux ans après la série télévisée du même nom.
Les Testaments n'ont rien à voir avec cette série. Ils regroupent les témoignages alternés de trois femmes dont on va découvrir peu à peu qui elles sont. Ces écrits retracent des faits qui se déroulent quinze années après que Defred, la servante héroïne du premier roman, a été probablement sortie des frontières du régime théocratique de Galaad (ou Gilead) grâce à Nick, son amant secret et le père du bébé qu'elle croit sentir dans son ventre. Nick est en effet un agent double : Gardien et Oeil à Galaad, mais aussi en relation avec le réseau de résistance Mayday. La fin ouverte de la Servante écarlate laisse imaginer plusieurs suites possibles.
On retrouve Tante Lydia, l'une des quatre fondatrices d'Ardua Hall qui régente les femmes à Galaad, conjointement au régime politique administré par les Commandants. Tante Lydia, ancienne juge aux Affaires familiales, s'est servie de son expérience mais aussi de son intelligence et de sa ruse pour supplanter ses trois rivales en s'alliant avec le Commandant Judd à qui cette entente a également donné plus de pouvoir. de plus, elle a installé des caméras de surveillance partout et sait tout sur tout le monde, y-compris les secrets les plus lourds. le personnage de Tante Lydia qui apparaissait très noir dans le premier roman va ici se nuancer considérablement. On apprend ainsi comment elle est passée de juge à bourreau et pourquoi elle en arrive à orchestrer la chute du régime qui l'a rendue si puissante, grâce à l'aide de deux jeunes femmes, l'une ayant grandi à Galaad et l'autre au Canada.
Je me rappelle bien la première fois où j'ai lu La Servante écarlate. le style de Margaret Atwood m'a tout d'abord rendu la progression dans ce roman complétement déstabilisante. Je ne savais vraiment plus où j'étais. C'était voulu bien sûr, quelle maîtrise pour distiller le mystère ! Rien de tel ici car l'univers de Galaad nous est déjà familier. Si la plume de Margareth Atwood est toujours aussi magistrale, j'avoue que je n'ai pas apprécié que la traductrice se soit permis de transformer les Marthas en Marthes, ni surtout Gilead en Galaad – évoquant ainsi de manière inappropriée les légendes arthuriennes.
On lit Les Testaments comme un polar, mais quel polar ! J'ai dévoré ses 650 pages en trois jours. Ce livre a obtenu le Man Booker Prize 2019, prestigieuse récompense littéraire britannique. Mais bien au-delà, Margaret Atwood est une auteure engagée et visionnaire, féministe, écologiste… comme en témoigne son oeuvre. En 2017, elle a été pressentie pour le prix Nobel de littérature, finalement attribué à Kazuo Ishiguro. Pour ma part, j'ai bien l'intention de tout lire d'elle, comme je le fais en ce moment pour Ursula K. le Guin. En effet, après avoir passé une grande partie de ma vie à lire en majorité des auteurs masculins – parce qu'ils étaient systématiquement mis en avant – j'ai un certain retard à rattraper du côté des femmes, qui se sont révélées¸ se révèlent, tout aussi talentueuses.
Commenter  J’apprécie          70
Je n'avais pas du tout accroché à La Servante Écarlate, que j'avais lu avec l'idée de regarder ensuite la série du même nom, adoptée du roman.
Je suis fan de la série, j'ai ainsi voulu tenté la suite du roman : Quelle surprise ! J'ai vraiment beaucoup aimé cette brillante conclusion que j'ai trouvé facile à lire et captivante !

La série m'a sans doute aidée à mieux me plonger dans l'univers de Gilead/Galaad.

J'ai aimé retrouver sous un nouveau jour l'ignoble Tante Lydia, et de nouveaux personnages, et me surprendre à deviner un peu les enchaînements d'événements concernant l'histoire des uns et des autres.

Je suis contente d'avoir persévéré et d'avoir lu cette suite que je recommande vivement à tous, fan ou pas du roman initial et de la série.
Commenter  J’apprécie          70





Lecteurs (4289) Voir plus



Quiz Voir plus

Margaret Atwood est-elle Lady Oracle ?

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, je ne suis pas :

La croqueuse d'hommes
La voleuse d'hommes

10 questions
42 lecteurs ont répondu
Thème : Margaret AtwoodCréer un quiz sur ce livre

{* *}