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EAN : 9781520467146
656 pages
Auto édition (30/01/2017)
5/5   5 notes
Résumé :
Aésa de Palestel est l'héritière d'une guerre ancestrale qui oppose sa famille à celle du redoutable Enguerrand de Dargmar, dit le Heaumé. Enfant espiègle puis femme d'exception, elle s'est fait le noble serment de devenir celle qui mettra un terme à ce conflit meurtrier. Au cœur d'une forêt légendaire qui fera son éducation, deux arbres se livrent un corps à corps séculaire à l'image des hommes qui les ont plantés. Le secret de la réconciliation réside-t-il dans la... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ecriture d'une qualité et d'une richesse rare. J'ai été subjugué par l'écriture et ai été amené à chercher la signification de certains mots dans le dictionnaire tant l'étendu du vocabulaire était riche et varié. Dans ce livre, j'ai plongé dans une époque qui m'est étrangère et inconnue où le rôle de la femme est reléguée au second plan et où la guerre et le combat majestueux prédominent. On assiste à des duels et des combats d'un autre temps où la force physique prédomine. Aésa de Palestel, femme d'exception et de caractère détonne dans ce milieu très masculin alors que son père accepte avec difficulté le fait d'avoir donné naissance à une héritière et non héritier. En raison d'un manque de temps et de la longueur du roman historique, je n'ai pas pu aller au bout de l'histoire mais c'est non sans un certain plaisir que j'y reviendrai.
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J'avais déjà lu SALIMAR de cet auteur, que j'avais beaucoup apprécié. Et en lisant les Chesnes Larmoyants je n'ai pas été déçue ! Cette fois nous voici en pleine période médiévale. Première scène : l'attaque d'un couvent, un méchant très méchant qui s'en prend à une petite fille, dernière descendante de la famille ennemie. Elle survit. Et tâchera en grandissant de lui survivre. Aésa est belle, cultivée, généreuse, espiègle. Elle rendra fou son rival, le magnétique Heaumé, exclusivement voué à la guerre. Mais elle est surtout curieuse, et entreprend de découvrir les origines de ce conflit, avec l'aide d'une fougueuse gitane et d'un chevalier-poète. Elle n'est pas au bout de ses surprises. Un roman à dévorer.
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Ce livre m'a captivée d'un bout à l'autre. L'héroïne, qui grandit tout au long du récit, est très attachante. C'est une saga, pleine de mystère et d'aventures, qui, grâce au talent de plume de l'auteure, m'a plongée en totale immersion. J'ai été enchantée tant par la teneur du récit que par la qualité d'écriture. Je le recommande.
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Un merveilleux roman, merci pour le plaisir donné!
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- Vous ne devriez pas vous promener seule en pleine nuit. Sait-on quel individu malintentionné vous pourriez rencontrer.
Elle se retourna. Le Heaumé était adossé au tronc d'un arbre.
- Cette fois vous ne pouvez pas vous défendre de m'épier ; commenta-t-elle.
- Vous êtes partie sans que nous ayons achevé notre danse.
- Vous ne dansiez pas. Vous tentiez de me décourager. Puisque vous ne pouvez rien tenter contre moi à la cour, vous me harcelez. Les crimes de parole ne laissent aucune trace.
- Tout ce que je vous ai dit, je le pensais.
- Dans ce cas je vous plains, Dargmar. Pour être aussi pessimiste et désabusé envers la nature humaine, il faut que vous ayez souffert et vous devez rester très malheureux.
- C'est vous qui êtes pitoyable à prendre vos romans pour des traités.
- Nous verrons bien. Je dis que vous vous trompez. Peut-être que je m'aveugle au sujet du sire de Salezane. Si ce n'est pas lui sera un autre. - Quelque part, quoi que vous disiez, je crois en l'existence de mon chevalier servant. Je l'attends.
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- Hélas je suis impuissante face à la gravité de son état.
- Il n'est rien que je puisse faire ? s'alarma le Heaumé.
- Oh, il n'y a bien qu'un remède.
- Lequel ?
- Mariez-le.
- Le marier ?! s'irrita Enguerrand de Dargmar.
- Oui. Et de préférence à la jeune fille dont il est si amoureux.
- Tu te moques de moi ! gronda-t-il.
- Le mal d'amour est la maladie la plus sérieuse qui soit, Messire, je n'oserais jamais en faire un sujet de plaisanterie. On en guérit ou on en meurt, mais cela peut durer des années ou rendre fou. Si vous connaissiez le nombre de malheureux qui s'en remettent à moi pour que je les aide à récupérer leur âme retenue en otage par un séducteur ou une charmante ! C'est pis qu'une possession du démon, je vous le dis.
- Odilon amoureux ? douta le Heaumé. Et il ne m'en aurait rien dit ?
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- Est-ce que Dieu n'a pas dit « Tu ne tueras point » ?
- Mais si, ma fille, c'est le sixième commandement.
- C'est vrai, le sixième seulement…
- Cela n'a pas d'importance, il doit être respecté comme les autres.
- Alors comment peut-on justifier les guerres ?
- La guerre est une situation exceptionnelle. Si elle est juste, ôter la vie n'est pas un meurtre mais un devoir dicté au nom de Dieu.
- Mais comment savoir lequel de nous ou de nos adversaires prône la vraie justice ? Est-ce qu'un homme qui tue volontairement n'est pas persuadé d'avoir raison ?
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Dans le monde légendaire des temps anciens,
Il était une terre du Mal et du Bien,
Royaume féerique ce jour disparu.
Du nom de Gersanlen, cette forêt touffue
Avait pour roi l'implacable sorcier Saltus
Et pour reine la bienveillante fée Hortus.
L'un dominait l'univers cruel et sauvage,
Aux lois de force, d'égoïsme, de fiel d'autres âges ;
L'autre régnait sur la nature généreuse,
Havre d'abondance, de sécurité précieuse.
Maintes fois ils s'affrontèrent, mais toujours unis
Tous deux étaient source de vie et d'harmonie.
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- [...] Ce que vous avez sous les yeux, ma fille, c'est une guerre faite matière, un arbre généalogique qui recense les pertes qu'il déplore. Chaque année de nouvelles pousses, que nos larmes font fleurir. Voyez cette branche souple et fraîche, tout juste verdie de jeunes feuilles. C'est votre infortuné frère. Dieu ait son âme. Des prophètes ont assuré que lorsque ces deux arbres seront morts, alors seulement notre guerre s'achèvera. Manifestement ce n'est point pour cette année.
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