J'ai toujours considéré le changement d'air comme un grand médecin; je m'étais réfugié à la campagne au commencement de ma maladie, et lorsque j'en avais la force, je faisais tous les jours une lieue ou deux en voiture. Les habitants de Saint-Jean Port-Joli et de L'Islet secouaient la tête d'un air sinistre quand ils me voyaient passer ; ce que j'interprétais par ces mots à ceux qui m'accompagnaient : Nous ne tarderons pas à dire le défunt monsieur Gaspé.