AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,74

sur 564 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est bien le premier livre que je lis qui décrit un des personnages principaux dans le coma, et pourtant l'auteur réussit à rendre cette histoire captivante et nous donne envie de croire en cette histoire d'amour atypique et impossible.

Lien : https://myprettybooks.wordpr..
Commenter  J’apprécie          20
❤️❤️❤️❤️🤍

Un très joli roman dans lequel je me suis très vite attachée aux personnages. Une histoire pleine d'espoir, d'émotion, de vulnérabilité. C'est bien écrit et je me suis vraiment laissée emporter par ce lien qui se tisse petit à petit entre les deux personnages. L'auteur aborde aussi des sujets plus graves comme le maintien en vie des personnes dans le coma. Une très belle histoire d'amour qui m'a bouleversée et captivée jusqu'à la fin!
Commenter  J’apprécie          10
On suit ici 2 histoires parallèles qui vont finir par se rejoindre. La fin du roman est totalement prévisible. On suit Thibault qui tombe malencontreusement dans la chambre d'hôpital d'Elsa qui est dans le coma. Il s'avère qu'Elsa entend tout ce qui se passe autour d'elle néanmoins elle ne peut communiquer. L'histoire est prévisible à 200% et heureusement que j'adhère totalement à la plume de Clelit Avit, et que le roman ne fait plus de 200 pages, car sinon je n'aurait pas tenu. L'histoire est touchante, quoi que un peu gniangnian sur les bords.
Je recommande si vous souhaiter un peu de fraîcheur.
Commenter  J’apprécie          10
Booktube étant une assez grande source d'inspiration pour moi, je me suis laissée tenter par l'achat de Je suis là, de Clélie Avit. Elle est Française, de ma génération et je n'en avait jamais entendu parler. J'avais sont livre dans ma pile à lire depuis pas très longtemps, mais j'étais curieuse de le lire suite à la quatrième de couverture :

« Ça fait vingt semaines que je suis seule, seulement six que je m'en rends compte. Et pourtant, j'ai l'impression que ça fait une éternité. Ça passerait peut-être plus vite si je dormais plus souvent. Enfin, si mon esprit se déconnectait. Mais je n'aime pas dormir. »
À la suite d'un accident d'escalade en montagne, Elsa est plongée dans le coma. Tandis que l'espoir de son réveil s'amenuise de jour en jour, que ses proches et les médecins commencent à baisser les bras, un jeune homme, Thibault, pénètre par erreur dans sa chambre. Traumatisé par le sort de son frère, qui a renversé deux jeunes filles en voiture, Thibault décide de se confier à Elsa et noue une relation avec elle, malgré son mutisme. Est-il à ce point désespéré de lui-même ? Ou a-t-il décelé chez elle ce que plus personne ne voit ?

Être dans la tête d'une personne dans le coma, mais qui a encore conscience de certaines choses, cela m'intriguait fortement. le roman est assez court, il fait 235 pages en format poche, je me suis dit que ça se lirait hyper facilement. Et j'avais bien raison. J'ai du le lire en moins de trois heures. Voici comment s'est déroulée ma lecture.

Pour commencer, on est directement plongés dans la tête du personnage qui a eu l'accident : Elsa. Tout au long du livre, le point de vue changera à chaque chapitre, passant tantôt du point de vue de la jeune femme, tantôt du point de vue de Thibault, le jeune homme qui va un jour se tromper de chambre. Tout de suite, on est au courant qu'Elsa a une notion du temps très particulière, qu'elle ne ressent aucune émotion, et surtout que son cerveau n'est capable d'envoyer aucun ordre moteur à son corps, pas même celui d'ouvrir les yeux. Immédiatement, j'ai ressenti la détresse d'Elsa à sa place, car on ne peut pas vraiment dire qu'elle ressente quoi que se soit au début de l'histoire. Je me suis tout de suite imaginée à sa place. Cela doit vraiment être horrible d'être conscient qu'on est à l'hôpital, suite à un grave accident de montagne, mais de n'avoir aucun contrôle sur ce qui nous entoure et encore moins sur son corps. Elsa essaye de « participer » à sa propre vie en écoutant attentivement ce qui se passe autour d'elle.

Ensuite, nous sommes avec Thibault, un jeune homme qui doit se rendre à l'hôpital pour accompagner sa mère, suite à un accident de la route mortel dans lequel est impliqué son frère. Thibault n'a pour le moment pas la force de voir ce dernier, car il est rempli de colère et ne sait comment aborder ce sujet délicat avec lui. Au début du livre, j'ai eu l'impression que Thibault était un peu "insensible", car il n'arrivait pas non plus à communiquer vraiment avec sa mère. Heureusement, cela s'arrange en cours de route.

La rencontre entre nos deux protagonistes va se produire tout à fait par hasard, Thibault entrant par erreur dans la chambre d'Elsa au lieu d'accéder aux escaliers pour fuir l'obligation d'aller voir son frère. Au lieu de ressortir aussitôt, il se rend compte qu'il a atterri dans la chambre d'une femme dans le coma. Sans qu'il ne sache pourquoi, il va se mettre à lui parler, en pensant que cela est ridicule, puis il va s'endormir les bras sur son lit. En quittant sa chambre, il va tout de suite lui donner un baiser sur la joue, et même si après coup il pense que quelque chose cloche chez lui, son geste ne l'a pas trop surpris quand il l'a fait.

On va ensuite naviguer entre les deux personnages et leurs pensées profondes, Thibault dans le monde réel et Elsa entre deux mondes : le conscient et l'inconscient.
Une des choses que j'ai préféré dans ce livre, ce sont les descriptions d'Elsa. Je trouve ça merveilleux de la voir associer des couleurs ou des matières à des personnes, et la façon dont elle s'imagine percevoir les sensations est bien expliquée. Je voyais avec elle les images dans sa tête, et j'avais de plus envie qu'elle se réveille. J'étais comme plongée dans un joli moment poétique et coloré. Ce livre, c'est un vrai page-turner. Je l'ai lu quasiment d'une traite (obligée de le poser pour aller travailler), ce qui fait qu'il a été terminé en moins de trois heures.

J'ai également apprécié de voir Thibault s'ouvrir et évoluer si positivement au contact d'Elsa. Certains personnages secondaires (les amis d'Elsa et les parents de nos deux personnages principaux) auraient peut-être pu être plus exploités, mais je pense que l'auteure a voulu se concentrer sur Elsa et Thibault, et la relation naissante entre eux. Il y a eu pas mal de moment dans cette histoire ou les larmes sont arrivées, et une ou deux fois où elles ont vraiment coulé. Même si ce livre présente quelques facilités de scénario, je n 'ai jamais voulu le reposer. L'événement dramatique qui se produit juste avant la fin a bien faillit m'arracher un cri de tristesse.

Arrivée au bout de ma lecture, je voulais qu'il y ait une suite. Je me suis bien demandée ce qui allait se passer après ce final.

C'est en parcourant les avis après avoir lu le livre que j'ai constaté qu'il n'était pas du tout apprécié de la même manière sur Livraddict que sur Babelio. Faisant partie des deux sites cependant, j'ai l'impression de trouver plus facilement des critiques négatives sur Babelio. Peut-être que c'est aussi dû à la manière de mettre les critiques en avant. Pour résumer ce livre est très bien noté sur Livraddict (plus de 16/20) alors que sur Babelio on tourne aux alentours de 13.

Chacun a bien le droit d'avoir son avis, je suis totalement d'accord. Ce que je n'apprécie pas en revanche, c'est le fait que certaines personnes critiquent mal le livre de bout en bout, sans avoir énormément d'arguments, et en se « moquant » du fait qu'il ait reçu un prix « pas spécialement sérieux » dans le monde de la littérature. Certaines remarques sont même à la limite du manque de respect. Cela peut arriver de ne pas avoir apprécié un livre, mais il faut selon moi toujours respecter l'auteur(e) et le travail qui a été fait. Il ne faut pas balancer tout ça juste parce qu'on a pas aimé l'histoire. Et encore moins rire de ceux qui l'ont appréciée.

Cela me ramène à la situation qu'on peut souvent rencontrer aujourd'hui: les personnes (certaines personnes) qui apprécient la « grande littérature », par cela j'entends de "grands classiques" tels que Zola, Balzac, Victor Hugo, Camus, Voltaire et j'en passe, doivent arrêter de critiquer les lecteurs qui apprécient également d'autres types de lecture (oui, on peut apprécier les deux), des auteurs contemporains (je pense notamment à Lévy, Musso ou encore Anna Gavalda), la romance ou le style Young Adult. Ils ont décrété que ce n'était pas de la « grande littérature » ? Mais sérieusement, il faut arrêter. Tout le monde a bien le droit de lire ce qu'il veut, quand il veut. Certains grands auteurs n'étaient pas appréciés de leur vivant, et les détracteurs devraient un peu plus se renseigner à ce sujet.

Bref, c'était mon petit coup de gueule de jour, car j'en ai marre de lire des gens démonter des livres en disant que « c'est de la merde » et que de ce fait si tu le lis, eh bien tu n'es pas vraiment un lecteur sérieux. Les goûts et les couleurs c'est très subjectif en fait. On pourrait alors, si on les écoute, appliquer ces remarques à tout : L'Art (qui possède de nombreux courants différents et de millions d'artistes aux sensibilités toutes aussi différentes), la Musique, le Sport, la Politique et j'en passe...mais ce n'est pas le sujet ici.

Pour résumer, j'ai adoré ma lecture, seule la fin brutale du livre m'a un peu déroutée et les facilités trouvées dans le livre m'ont également fait sourire, mais j'ai passé un très bon moment avec cette histoire.
Commenter  J’apprécie          10
Je viens de terminer "Je suis là" et je dirais Magnifique. Un concentré d'émotions. Nous passons de l'esprit de Thibault, jeune homme un peu perdu qui erre dans la vie mais qui ne sait pas trop par où la commencer, et celui d'Elsa une jeune femme forte, amoureuse des montagnes, qui aux suites d'un accident se retrouve dans le coma. Un livre à l'histoire peu commune, qui donne envie d'avancer. Je vous le conseil.
Commenter  J’apprécie          10
J'ai bien aimé cette romance avec ses aspects particuliers : une chambre d'hôpital, une fille dans le coma, un gars déboussolé.
Dommage que la fin soit aussi brève

Le résumé de mon livre de poche qui diffère de celui de Babelio :
« Ça fait vingt semaines que je suis seule, seulement six que je m’en rends compte. Et pourtant, j’ai l’impression que ça fait une éternité. Ça passerait peut-être plus vite si je dormais plus souvent. Enfin, si mon esprit se déconnectait. Mais je n’aime pas dormir. »
À la suite d’un accident d’escalade en montagne, Elsa est plongée dans le coma. Tandis que l’espoir de son réveil s’amenuise de jour en jour, que ses proches et les médecins commencent à baisser les bras, un jeune homme, Thibault, pénètre par erreur dans sa chambre. Traumatisé par le sort de son frère, qui a renversé deux jeunes filles en voiture, Thibault décide de se confier à Elsa et noue une relation avec elle, malgré son mutisme. Est-il à ce point désespéré de lui-même ? Ou a-t-il décelé chez elle ce que plus personne ne voit ?

Une histoire d’amour improbable – ou miraculeuse. Un mélange entre "Nos étoiles contraires" et "La Belle au bois dormant".
Commenter  J’apprécie          10
L'histoire est simple : une jeune fille dans le coma et un jeune homme à la dérive. Neanmoins, la douceur qui se dégage de l'écriture et les émotions qui entourent les personnages donnent corps à cette histoire simple.
Commenter  J’apprécie          10
Je suis immédiatement entrée dans l'histoire. J'aurais d'ailleurs voulu en lire d'avantage.
J'ai adoré la façon dont Elsa, qui est dans le coma mais qui a toujours la faculté d'entendre, associe des couleurs et des matières aux personnes, je trouve que cela ajoute une touche poétique au roman.
Nous entrons vraiment dans le mental du personnage principal.
Malgré tout je trouve que l'histoire d'amour n'est pas très surprenante.
Commenter  J’apprécie          10
Elsa est plongée dans le coma. du haut de ses 29 ans, férue de montagne et de glaciers, elle se retrouve dans cet état depuis vingt semaines à la suite d'un accident. D'une avalanche à laquelle elle n'a survécu que par miracle. Etonnamment, cela fait maintenant six semaines qu'elle entend ce qui se passe autour d'elle. Si l'ouïe lui est revenue, ses autres sens sont aux abonnés absents. Elle est incapable de remuer un seul muscle, de ressentir quoi que ce soit ou de sentir une odeur. Mais elle écoute. Elle pense. Mais son entourage ne le sait pas et les médecins sont prêts à la débrancher.

Thibault a la trentaine et depuis quelques jours, il est obligé d'amener sa mère rendre visite à son frère à l'hôpital. Thibault ne veut pas le voir parce que s'il se retrouve dans ce lit d'hôpital, c'est uniquement sa faute, une faute impardonnable aux yeux de Thibault : il a pris le volant alors qu'il avait bu, et en plus d'avoir eu un accident, il a fauché deux adolescentes qu'il a tué sur le coup. Un jour, alors qu'il tente d'occuper l'heure que passe sa mère avec son frère, il se trompe de porte et se retrouve dans la chambre d'Elsa. Alors qu'elle l'entend, elle apprend à découvrir cet être grâce aux sons. Lui, très vite, se met à lui parler et parvient à trouver le repos auprès d'elle. Et s'il était le seul à comprendre qu'Elsa était toujours là ?

Ce court roman est envoûtant de par sa narration. Il nous transporte dans le psychisme de deux personnes blessées, que l'on suit tour à tour. Raconté dans chaque cas à la première personne du singulier, on est au plus près du ressenti des personnages. On apprend à les connaître et on s'attache rapidement à eux. On est emporté par les mots de l'auteur et on se laisse attendrir par l'attachement naissant de ces deux personnes, aussi improbable que la situation soit. Ces deux écorchés se raccrochent à peu de chose pour retrouver le goût de la vie et ses sensations.

L'auteur met aussi en exergue cette situation médicale incomprise qu'est le coma. Si on sait que le corps se met dans cet état de veille afin de se rétablir, on ne sait pas quand ou s'il en sortira, ou encore si la personne peut entendre ce qui l'entoure ou ressentir quoi que ce soit. Clélie Avit décide qu'Elsa entendra, et pourquoi pas ? Cette immersion dans les pensées de ce personnage est fascinante tant l'auteur parvient à imaginer ce qu'elle pourrait penser, mais surtout la manière dont elle pourrait percevoir les sensations des personnes lui rendant visite dans sa chambre d'hôpital. Ainsi, elle s'imagine des couleurs et leurs mouvements selon les émotions et les personnes qui les ont. L'auteur imagine également comment elle parvient à se mettre en veille, ce qu'elle voit dans ses « rêves », comment elle est hantée par son accident. Elsa essaie aussi de trouver des repères aux jours qui passent, à l'heure qui peut être, selon les visites, les passages de la femme de ménage et sa radio allumée par exemple. L'auteur a vraiment pensé à tous les éléments entrant en jeu quand on est dans le coma avec une ouïe active et permet au lecteur de se laisser prendre au jeu et de croire à cette histoire.

Quant à Thibault, le seul trait un peu gênant serait sans doute sa « perfection ». Il ne boit jamais, ou très rarement, et s'il a toutes les raisons d'en vouloir à son frère, son jugement intraitable est légèrement poussif, puisqu'il est déjà bien puni lui-même d'avoir ôté la vie. Concernant l'idylle naissante avec cette jeune fille dans le coma, dont il sait peu de chose – prénom, âge, métier et cause de l'accident – elle semble un tantinet invraisemblable… Mais je me suis laissée prendre malgré tout, voulant absolument y croire – mon côté midinette très certainement. N'oublions pas que nous sommes dans un roman, l'auteur peut bien se permettre toutes les folies !

La plume de l'auteur est fluide et agréable, bien que je reprocherai un certain nombre de répétitions, notamment lors des chapitres concernant Elsa. Ainsi, cette dernière répète un peu trop souvent qu'elle ne peut ressentir. Qu'elle ne peut qu'imaginer. Cela est bien moins marqué dans la suite du roman, il est possible également que prise dans l'histoire et les mots de l'auteur, je l'ai bien moins remarqué.

Un roman, donc, émouvant, plein d'espoir, qui se lit d'une traite. Une histoire atypique, des personnages hors du commun. Je comprends aisément que l'auteur ait reçu un prix lui ayant permis d'éditer ce roman chez JC Lattès, le Prix Nouveau Talent 2015. Chapeau bas pour un premier roman !
Lien : https://breveslitteraires.wo..
Commenter  J’apprécie          10
Bon petit ( premier) roman. Malgré beaucoup de similitudes avec "et si c'était vrai " de Marc Lévy.
Idéal comme roman pour prendre à la plage.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (1155) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5272 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}