J'ai découvert cet écrivain qu'est
Jean-Pierre Alaux avec un recueil de nouvelles intitulé « Avec vue sur l'océan » à la qualité d'écriture indéniable. C'est donc en toute logique que j'ai poursuivi avec ce polar qu'il a co-écrit avec
Noël Balen . Ce dernier a, en 2003, inauguré la série de romans policiers « le sang de la vigne », adapté pour la tv sur France 3 et composé d'une vingtaine de titres dont ceuxi-ci «
Ne tirez pas sur le caviste » et « crise aigüe dans les graves ». La force de ces ouvrages et de tous ceux composant cette collection est d'offrir au lecteur, au-delà de l'intrigue policière se déroulant au coeur des terroirs viticoles, une initiation à l'oenologie et plus généralement au milieu viticole. Ajoutez à cela une qualité d'écriture remarquable et un humour à connotation anglaise et vous obtenez un roman de bonne facture.
Notre Sherlock Holmes s'appelle ici Benjamin Cooker, oenologue de profession et c'est bien sûr lui qui dénouera avec flegme les intrigues criminelles aidé en cela par son jeune assistant prénommé
Virgile dont la ponctualité n'est pas son point fort comme en témoigne cette citation : « Ah, vous voici,
Virgile ! Je commençais à désespérer. Décidément, ce n'est pas une montre qu'il vous faut, mais un
Big Ben attaché autour du cou ! »
A la différence du vin je pense que ces romans peuvent être consommés tout de suite ( ce n'est pas la peine de les laisser patienter dans votre cave, enfin je veux dire dans votre bibliothèque) et surtout sans modération….