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Livres de sang tome 4 sur 6
EAN : 9782290336496
251 pages
J'ai lu (07/01/2004)
3.83/5   51 notes
Résumé :
Imaginez qu'une nuit, alors que vous dormez paisiblement, vos deux mains soulèvent le drap qui vous recouvre, et commencent à s'agiter sur votre ventre, évaluant la manière la plus efficace de... vous quitter. Effrayant, non? D'autant que la question «comment les en empêcher?» Ne saurait connaître de réponse satisfaisante... Et comment réagiriez-vous en apprenant qu'un milliardaire tente de reconstituer l'enfer en plein coeur du Sahara? Ou si vous découvriez que la ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Clive Barker est un prodige.
La messe est dite, chers amis!

Clive Barker est un prodige. Ne laissez aucune idée pervertir cet axiome! Et si par mégarde, il vous est arrivé de lire dernièrement "Les Evangiles Ecarlates", oubliez-le aussitôt, tant ce dernier objet littéraire est une farce. On a bien du mal à imaginer notre bon vieux Clive écrire une chiasse pareille, et je ne me l'explique toujours pas. Mais croyez-moi sur parole, le reste est un trésor.
"Les Livres de Sang" ont lancé la carrière de Clive Barker. Sa mission était simple: explorer les territoires du fantastique au-travers de son imagination unique, et ce au-travers de différentes nouvelles. Chaque recueil est globalement un bijou: on retient ici ou là quelques baisses de rythme, mais ça ne vient jamais ternir l'impression globale d'être face à de véritables petits chefs-d'oeuvre (petits par la taille, jamais par l'ambition).
Oh! J'aurai du mal à vous décrire le style sans comparaison, l'univers incroyablement original de cet auteur. Et j'ai également peur de me répéter. Mais peu importe, on ne se lasse pas des bonnes choses. Je ne parlerai ici que du versant littéraire de cette icône qu'est Clive Barker, tant l'artiste est multifacettes et que je n'ai exploré finalement, qu'un infime pan de son univers.

Clive Barker ne se range jamais dans un carcan littéraire. Touchant autant au fantastique rigoureux qu'à une fantasy classique, explosant les deux pour mieux les fusionner: c'est toujours une sacrée expérience littéraire que de se plonger dans ses pages. Son imagination? Incroyable. Ses bouquins regorgent de créatures torturées, d'environnements baroques, où à chaque instant le plaisir se tord jusqu'à aboutir à la douleur, et cette douleur se liquéfie en plaisir et le cycle recommence... Comme le cycle de la chair: suppliciés, magnifiés, les corps de Barker sont mis à rude épreuve. Les thèmes sont développés avec une culture incroyable, parfois théologique, parfois sociologiques et toujours d'une justesse émouvante. Les scènes à remémorer sont incalculables, tant PERSONNE n'a jamais fait comme Barker, et ne fera jamais. Ce n'est pas dans nos peurs que va chercher Barker, ni dans nos désirs: ce sont les siens qui servent de catalyseurs à toutes ces histoires. L'imagination de Barker est un grand lac, et plutôt que de nous amener un peu de cette eau, Barker nous y plonge avec un professionnalisme époustouflant. Parce qu'évidemment, en plus d'avoir une imagination irrésistible et peu commune, Barker est un excellent écrivain. Ces seules nouvelles sont suffisantes: d'un style impeccable, Barker immerge son lecteur avec une aisance tenant du génie.
Rien ne va de travers: Barker mène sa barque comme il l'entend, et c'est un avec une finesse jusque dans les moindres détails.
Vous l'aurez compris, j'adore Clive Barker.

Ce quatrième recueil des "Livres de sang" n'est pas le meilleur des six, il n'en reste pas moins une lecture extrêmement agréable et d'une haute qualité parfaitement compatible avec les cinq autres tomes. Je vais tâcher de dire quelques mots sur chaque nouvelle.

"Le Corps Politique" ressemble à un jeu narratif, tant Barker semble s'y être amusé. Pour faire simple, on réalise dans cette nouvelle que les mains, loin d'être la simple extrémité de nos membres supérieurs, sont en fait des entités indépendantes rêvant de liberté. Et c'est ainsi qu'elles conspirent, dans notre sommeil, contre nous. Des mains indépendantistes, si vous voulez, prêtes à en découdre pour parvenir à leurs fins. Naturellement, Barker nous glisse ici un second degré bienvenu et plutôt léger, avec quelques références politiques amusantes et intelligentes (assistez donc aux dialogues entre "la gauche" et "la droite"). Et c'est ce second degré qui tolère quelques scènes de violence jouissive, gratuite et improbable. Cela n'en fait tout de même pas une nouvelle exemplaire, au contraire: c'est agréable à lire, amusant mais ne s'élève pas vraiment au-delà du jeu entre le lecteur et l'absurdité des situations.

"La Condition Inhumaine" est beaucoup plus complexe. C'est là que Barker est le moins sympathique avec son lecteur: il a cette capacité extraordinaire à créer un mythe et des idées vertigineuses en quelques dizaines de pages. le problème, c'est qu'il faut encore comprendre ce qu'il veut nous dire, et ce n'est pas évident. Je ne vous spoilerai évidemment pas, et vous toucherai juste quelques mots de l'histoire: de jeunes adultes aux moeurs violentes (pas sans rappeler Orange Mécanique, d'ailleurs) molestent un SDF pour le plaisir. C'est à ce moment là que le narrateur ramasse dans une des poches du vieillard une petite ficelle possédant trois noeuds quasiment impossibles à défaire. Et notre narrateur est bien loin d'imaginer qu'en s'acharnant, hypnotisé, à défaire ces noeuds, il allait libérer des fléaux mystérieux rappelant une horreur indicible... Là encore, ce n'est pas la meilleure nouvelle du recueil. le propos de Barker, s'il est passionnant, n'est pas servi par une intrigue suffisamment compréhensible ou même des personnages auxquels on adhère. Intéressante, forte en réflexion, mais rien de plus.

On passe à une toute autre gamme avec "Apocalypse", excellente nouvelle. Un prêcheur, connu dans le milieu pour la qualité de ses interventions, est obligé de s'arrêter dans un motel anodin, avec sa femme et son agent, suite à une tempête. C'est évidemment sans savoir que cette nuit, elle, est loin d'être anodine et est l'écho d'un passé pas si lointain, où l'hôtel fut un lieu de meurtres et de passions viciées. Barker est ici, impérial: le rythme est parfaitement bien mené, l'ambiance tient du chef-d'oeuvre. On a l'impression d'y être: on ressent le malaise, le bizarre, la tristesse et l'incompréhension de plein fouet. Génial.

La nouvelle suivante, "Retro Satanas", beaucoup plus courte, n'est pas moins intense. Racontant rapidement mais avec une véritable virtuosité littéraire l'établissement d'un Enfer sur Terre, je peux vous garantir que Barker vous livrera ici quelques images indélébiles qui vous resteront en tête, longtemps...

Dernière nouvelle, et pas des moindres non plus, "Le siècle du désir". Un laboratoire, dépassé par ses propres recherches (peu éthiques, évidemment), laisse s'échapper un cobaye pour lequel l'expérience a mal tourné. Une expérience qui visait à étudier le désir, sous toutes ses formes. Et surtout: comment l'activer chez l'homme. S'en suivra un déluge de violence, décrit avec une poésie salvatrice, et une réflexion sur ce grand thème du désir qui, vous l'aurez compris, est parfaitement intelligente.

Alors, ce recueil "Apocalypses", s'il n'est pas le meilleur, reste un excellent ouvrage que tout amateur de fantastique se doit de posséder. Barker y déploie, une fois de plus, un génie extraordinaire. N'hésitez pas à le découvrir.
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Le génie de Clive Barker ne se dément pas dans ce 4e tome de la saga des Livres de sang, ayant pour titre Apocalypses.
Après le 3e tome qui restait sur le thème de l'épouvante, l'auteur se remet à varier les plaisirs en nous offrant en première nouvelle un récit qu'on pourrait qualifier de "comique". On ne sait pas trop où on va, mais je l'ai trouvée plaisante à lire.
La seconde nouvelle tire plutôt vers le gore, et les personnages n'ont pas trop de liens entre eux... j'avoue y avoir un peu perdu mes oeufs, cette fois.
La troisième, plus classique, nous emmène dans un motel, hanté par monstres et fantômes, et comme de juste dans ce cas de figure, la tempête fait rage au-dehors.
La quatrième nous plonge dans une atmosphère glauque et malsaine, et je l'ai beaucoup aimée. Mon seul reproche ? Je l'ai trouvée un peu courte et j'aurais aimé qu'elle soit plus étoffée.
Quant à la cinquième et dernière histoire, qu'on pourrait qualifier de polar, les parties "sexe" de l'histoire n'ont pas été ma tasse de thé.
J'avoue avoir un peu moins aimé ce recueil à cause de cette dernière nouvelle, mais il en faut pour tous les goûts.
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Dans ce 4eme opus des livres de sang, et pas des moindres puisque dans ce tome nous allons aborder le thème de l'apocalypse comme l'indique son titre. Cinq nouvelles, toutes aussi cinglante et sanguinolente que les précédentes ;
- le corps politique, cette nouvelle nous racontes l'histoire de Charlie George (notre pauvre protagoniste) qui se retrouve avec ses deux mains qui veulent nous faire un remix de la prise de la bastille ou d'une pseudo révolution. En effet les mains de Charlie vont littéralement prend leur liberté..
-La condition humaine, qui aurait pu s'appeler autrement, cette nouvelle est la plus WTF du tome. Il faut bien se contenter sur sa lecture car j'avoue je m'y suis légèrement perdu. Une cordelette avec des noeud qui renferme des monstres tous plus terrifiant les uns que les autres, et bien sûr elle entre en possession de mauvaise personne (bande de petit voyou) qui pour l'obtenir tabasse un sans abri..
-Apocalypse, cette nouvelle donne son nom à l'ouvrage du tome 4 des livres de sang. Elle reste celle qui m'a le plus marqué (avec le siècle du désir). Son côté old school, vintage et ces personnages tellement typique. le prêcheur, sa femme et le "serviteur" de celui ci, la jeune femme du motel dans lequel ils décident de s'arrêter puis un couple de fantômes dont la femme a tuer son mari 30 ans plutôt et comme par hasard dans la même chambre !
-Rétro satanas, la plus courte nouvelle de ce tome. On suit Gregorius homme richisme qui toute sa vie espère rencontrer Dieu. Mais puisque celui ci ne se présente pas à lui.. Il décide de construire une réplique de l'enfer sur terre (dans le Sahara précisément) afin que le diable ce manifeste. Ainsi il pense qu'une fois avoir frôler les abimes de l'enfer et croiser Lucifer, Dieu se présentera à lui...
- le désir du siècle, laboratoire, analyse, expérience, voici comment le résumer en quelques mots. Ah oui j'oublier viagra, rire,
A vous de lire pour comprendre l'allusion..
Blague à part, hâte de lire les 2 dernier tome de la saga,
TOME 5 prison de chair et le tome 6 la mort, sa vie, son oeuvre, hâte mais en même temps tellement déçue qu'il n'y en ai pas plus.
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Tout d'horreur, d'épouvante, de frissons, de démons et de folie. Un univers dans lequel Herbert-George Wells et Stephen King, entre autres, se seraient télescopés, amalgamés, auraient fusionné, unissant en symbiose leurs univers délirants de savants fous, de névrosés, de personnages dépassés par leur propre corps, de créatures hybrides, mi-humains mi-démons.

Au sommaire de ce volume, cinq nouvelles pleines de fureur, véritable bouquet vénéneux au parfum tenace. Si efficaces qu'elles laissent le lecteur groggy et pantois devant tant d'ingéniosité.



Dans le corps politique, ce sont des mains qui revendiquent leur liberté. Les mains de Charly George parlent entre elles, la nuit, fomentant une rébellion à l'insu de leur propriétaire légitime. Elles désirent leur autonomie. Leur complot réussi, elles entraînent d'autres mains dans leur évasion. Une histoire à ne pas mettre entre toutes les mains, on ne sait jamais.

Dans La condition inhumaine, quatre jeunes voyous s'en prennent à un malheureux clodo, lui vident les poches à la recherche d'argent, d'objets possédant une quelconque valeur. le plus jeune de la bande, Karney, se désintéresse de ce qu'il se passe lorsqu'il aperçoit, parmi les détritus résultant de la fouille, un morceau de corde. Ce bout de ficelle est noué en trois endroits. Karney, qui adore les puzzles, les problèmes concrets, n'a plus qu'une idée : défaire ces noeuds inextricables. Mais il délivre une entité qui va provoquer des ravages et des meurtres.

Que ce passe-t-il lorsqu'un évangéliste, intégriste, intolérant, trop imbu de sa personne, imprégné de l'Apocalypse, s'arrête dans un motel avec sa femme et son chauffeur à cause de la pluie, et leur reproche quelques futilités, leur manquement à la foi et à la ligne tracée par la Bible ? Que se passe-t-il lorsque les fantômes d'une femme et du mari qu'elle a assassiné viennent effectuer un pèlerinage sur le lieu de leur dispute meurtrière ? C'est ce que vous saurez en lisant cette nouvelle qui donne son titre au recueil : Apocalypse.

Rétro-Satanas, la plus courte nouvelle du volume, est un peu comme la parabole du Diable construisant l'Enfer.

Enfin, dans le siècle du Désir, Clive Barker exploite à sa manière l'une des préoccupations millénaires de l'être humain : comment exacerber au maximum sa libido. Un savant fou, l'un des thèmes porteurs de la littérature fantastique, met au point un nouvel aphrodisiaque, plus puissant mais plus dangereux que toutes les recettes supposées efficaces issues des croyances populaires de par le monde.



Clive Barker allie le machiavélisme, le scientifique, la démonologie pour écrire des histoires terrifiantes, dans lesquelles seules l'horreur, le diabolisme et la violence ont le droit de cité.

La petite part de poésie que l'on trouve parfois chez ses confrères ici n'existe pas.

Quant à l'humour, c'est véritablement une denrée rare.



Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Le « Livre de Sang » le moins abouti comparé aux trois premiers. Dommage…
Toujours la même rengaine que les autres tomes de « Livre de Sang » : Sexe, trash, rock’n roll, le tout dans un fond d’absurdité, mais…
Mais j’ai été tout de même moyennement emballé par les deux premières nouvelles, « Le corps politique » et « La condition inhumaine ». Peut-être en raison de cette même rengaine qui lasserait, ou encore en raison d’un manque de rythme.
Dans tous les cas, la première est vraiment trop absurde pour qu’on s’y accroche réellement. La deuxième relève le niveau grâce à sa morale ambiante sur fond de philosophie.
C’est avec les nouvelles « Apocalypse » et « Le siècle du désir » que mon intérêt est revenu. Deux bonnes nouvelles qui rehaussent le niveau de ce livre IV. Cependant, pas assez, pour faire oublier une légère déception.
La nouvelle « Retro Satanas » est très courte, mais demeure un tableau intéressant qui restera gravé en mon esprit un petit moment.
Sinon, au niveau, des chutes, il n’y a pas d’évolution, c’est très dur de trouver une chute du tonnerre pour une nouvelle. C’est aussi très dur de trouver de bonnes fins en littérature.
Ici, Clive Barker ne fait pas exception.
En définitif, Livres de Sang 4 reste assez bon, mais s’essouffle sérieusement en comparaison aux trois premiers livres.




Lien : http://jldragon.over-blog.co..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Les nœuds le fascinaient, l’avaient toujours fasciné. Même s’il n’avait jamais été doué pour résoudre les difficultés scolaires (les mathématiques restaient pour lui un mystère ; les complexités de la langue également), il avait toujours eu un goût pour les problèmes plus concrets. Si on lui donnait un nœud, un puzzle ou un horaire de chemin de fer, il était heureux de s’y plonger et de s’y perdre pendant des heures. Ce goût remontait à son enfance solitaire : lorsque l’on n’a ni père, ni frère, ni sœur pour se distraire, quel meilleur compagnon qu’un casse-tête chinois ?
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Il avait l’impression croissante d’être tenu à l’écart d’une expérience ordinaire ; de devenir de plus en plus spectateur, plutôt qu’acteur, de rituels diurnes (et nocturnes) du quotidien. Prenons sa vie amoureuse, par exemple.
Il n’avait jamais été un amant formidable, mais il n’éprouvait pas non plus le besoin d’avoir honte de ses performances. Ellen semblait satisfaite de ses attentions. Pourtant, ces jours derniers, il se sentait comme étranger à l’acte sexuel.
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Il savait que nulle part il n’était en sécurité, plus maintenant. Pas tant qu’il lui restait une main. Il ne la contrôlait pas, si toutefois il l’avait jamais fait ; elle avait peut-être simplement créé et maintenu cette illusion de servitude pendant quelque quarante années, performance qui lavait endormi dans un sentiment trompeur de domination. Il voulut dire tout cela, mais les mots refusaient de lui venir à la bouche. À la place, il dit simplement : « Veux plus dormir. »
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Dans le sommeil, il avait carrément l’air d’un ange, il paraissait moins que ses quarante et un ans, malgré ses tempes poivre et sel. Elle pensa qu’elle l’aimait assez pour parler d’amour, mais pas assez pour lui pardonner ses défauts. Il était paresseux, il se plaignait sans arrêt. De ses douleurs, de ses petites misères. Et puis, il y avait des soirs où il rentrait très tard (ça s’était arrêté ces derniers temps), où elle était convaincue qu’il voyait une autre femme.
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Il avait horreur des docteurs, voilà pourquoi. Quelle personne sensée aurait confiance en un type qui faisait profession de fourrer son nez dans les maladies des autres ?
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