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EAN : 9782226393494
288 pages
Albin Michel (04/01/2017)
3/5   1 notes
Résumé :
Les parents qui se séparent aimeraient pouvoir minimiser, voire dénier, les effets de la rupture sur leurs enfants. Mais à tout âge, ceux-ci s’en trouvent réellement affectés.

Pour surmonter la fracture de sa famille d'origine, l’enfant va avoir besoin de leur aide, quelle que soit la nouvelle structure, monoparentale (le plus souvent maternelle) ou recomposée, et dans les allers et venues entre ses deux parents.
Le Dr Nour-Eddine Benzohra, p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce livre, que je trouve très bien documenté, est le fruit de la collaboration entre le Dr Nour-Eddine Benzora, pédiatre, psychiatre, thérapeute familial et Colette Barroux-Chabanol, ancienne rédactrice en chef de la revue L'Ecole des parents. En dix chapitres, il dresse un état des lieux des divorces en France. Il nous permet de prendre de la hauteur par rapport à ce sujet épineux qui concerne toutes les classes de la société. Les nombreux exemples, tirés de l'expérience respective des deux auteurs, permettent d'incarner les thèmes abordés : On se sépare ; Passons aux faits ; Mais on reste parents ; Rester un éducateur ; L'enfant est une personne ; Dialoguer ; Quand la famille devient pluriel ; Ce qu'on ne dit pas ; Séparations des familles adoptives homoparentales et des couples dits mixtes ; Et si la séparation avait du bon ?
Il n'y a pas de parti pris, juste des clés de compréhension, des erreurs à éviter, des manières d'être au service de nouvelles relations à tisser, une volonté que tout se passe au mieux une fois que la décision de se séparer est irrévocable et confirmée.
Utile et enrichissant, de mon point de vue.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
p.152 Il va falloir faire avec cette agressivité, puisqu'elle est un mode d'expression du malaise de l'enfant face à des évènements qui lui échappent et dans lesquels en même temps il se trouve impliqué. Il faut garder à l'esprit qu'un enfant agressif est un enfant en colère, qui se set victime d'une injustice, que l'on a volé et qui a subi un préjudice.
Il est impératif de désamorcer ce genre de réaction. Inutile d'abord d'être dans l'affrontement au moment de la crise. Il est toujours un peu plus facile de soulever le problème avec l'enfant ultérieurement, à des moments de moindre tension. L'intérêt est de nommer avec l'enfant, de mettre des mots sur ce qu'il ressent. Et, en même temps, de revenir à la réalité en lui expliquant, avec les mots de son âge, les situations qu'il traverse pour qu'il prenne conscience du lien entre son malaise, son agressivité, et la situation qu'il vit.
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p.181 Il est curieux de constater à quel point la décision de se séparer génère de la culpabilité. Le rêve de chacun - peut-être semblable à celui qui touche le trépas - est d'éviter de souffrir, ou de faire souffrir. Mais peut-il exister une perte, un deuil, une rupture sans souffrance ? Tout est question de degré, de durée. Dès lors qu'il y a attachement, la perte du lien va provoquer de la tristesse... Le chagrin est la rançon de l'affection. Provoquer le chagrin chez l'autre en le quittant ne peut guère s'éviter. Mais s'enfermer dans la culpabilité de l'avoir fait ou la vengeance accusatrice de celui qui se retrouve "seul" ne devrait pas s'éterniser ni dépasser la période douloureuse du divorce. Il est un temps pour tout. Les haines recuites ne sont utiles pour personne, pas même à celui (ou celle) qui les éprouve.
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p.161 L'un des enjeux majeurs du dialogue est donc de trouver un terrain d'entente afin de permettre aux enfants de vivre au sein d'une atmosphère plus sereine : ils ont perdu le couple de leurs parents mais ils n'ont pas perdu leurs parents. Le second enjeu majeur du dialogue réside dans l'opportunité pour les parents d'entrevoir une nouvelle vie.
Néanmoins, il est souvent difficile de dialoguer et de se mettre d'accord après une séparation. En effet, si le couple en est arrivé là, c'est à cause d'une mésentente initiale. La première raison des séparations dans le couple est beaucoup moins un manque ou une impossibilité de communiquer qu'une distorsion, une déformation de la communication dans laquelle le couple s'enlise jusqu'à un point de non-retour.
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p.217 Avoir deux maisons ne fait pas forcément "perdre la raison", contrairement à ce que prédit l'adage chinois ! Le plus important pour leur équilibre est de conserver deux lignées, de pouvoir compter sur un soutien de leurs deux parents sans que l'un phagocyte l'autre et de pouvoir également continuer à veiller sur leurs parents, car la sollicitude des enfants est beaucoup plus forte qu'on ne le croit. Chaumière ou villa, du moment qu'elle abritera le père ou la mère, qu'elle sera ouverte et animée avec générosité et attention, la maison sera à leurs yeux un palace, qu'ils partageront aisément avec de nouveaux venus, à condition que le dialogue ait précédé les changements et qu'une forme de démocratie familiale puisse s'y instaurer.
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p.110 Comme le remarque le pédopsychiatre Daniel Marcelli, cité dans le rapport d'étape du Défenseur des droits : "Le principal facteur de troubles à long terme n'est pas la séparation elle-même, mais bien plutôt la discorde familiale si souvent associée." Il va de soi que plus les relations seront rapidement apaisées, plus le rôle parental de chacun va pouvoir s'exercer sans trop d'entraves ; et plus les enfants retrouveront agréablement chacun de leurs parents qu'ils visiteront tour à tour malgré la séparation. Si le lien peut se consolider avec eux dans une atmosphère plus sereine, les enfants seront aidés dans leur accession à l'autonomie et grandiront mieux.
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Vidéo de Colette Barroux-Chabanol
Dans "Partir", un essai écrit à quatre mains, Colette Barroux-Chabanol et Yvette Rodalec nous offrent à lire une réflexion éclairée, nourrie de la lecture des plus grands penseurs et écrivains, sur l'acte de partir.
Partir... Il semble toujours opportun de questionner les mots qui clignotent au carrefour de nos quotidiens. Partir pour le meilleur ou pour échapper au pire. Partir pour découvrir l'ailleurs et apprendre à se connaître. Partir pour toujours, sans retour possible. S'échapper par les mots, la pensée qui s'anime. Il y a mille et une manières de partir. Pour autant, le faut-il ? Certainement... Notre vie n'est-elle pas une succession de départs ? Partir, c'est bouger, aller de l'avant, se confronter à l'altérité. Partir, c'est aussi fuir, se protéger, s'offrir l'espoir de vivre... Et si on est bloqué ? Que signifie ne pas vouloir partir ? Comment vivre une impossibilité à, ne serait-ce, que sortir de chez soi ?
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